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 Ce dimanche 24 octobre, « Le Congo en Légitime défense » (CLD), plate-forme d’opposition, a tenu sa conférence de presse, comme annoncé, en marge du XIIIe Sommet de la francophonie se déroulant, à Montreux, en Suisse.

 Tenue à l’hôtel Helvétie, cette rencontre entre la presse et la plate-forme politique présidée par Me Marie-Thérèse Nlandu s’est articulée autour des sujets suivants : la requête introduite auprès du Procureur général près la Cour pénale internationale par cette avocate des droits de l’homme, les conséquences du rapport Mapping concernant les violations les plus graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises entre mars 1993 et juin 2003 sur le territoire de la RD Congo, publié par le Haut Commissariat aux droits de l’homme le 1er octobre dernier et les futurs enjeux électoraux au CongoDans son introduction, Dr Fweley Diangitukwa, Vice-président du CLD et éminent politologue et écrivain congolais, a mis un accent particulier sur les crimes de guerre et crimes contre l’humanité imputables aux acteurs majeurs de la région des Grands Lacs qui sont au pouvoir au Rwanda, en Ouganda et en RD Congo.

 Il a rappelé que Paul Kagame, l’actuel président du Rwanda, est l’un des commanditaires de la guerre contre l’ex-Zaïre et que ses deux principaux exécutants militaires à la tête de l’AFDL et de l’APR (armée patriotique rwandaise) étaient James Kabarebe et le Commandant Hyppo. Il est à rappeler que James Kabarebe, actuel Ministre de la défense au Rwanda, a été chef d’état-major de l’armée congolaise après la prise de pouvoir par Laurent-Désiré Kabila et que Joseph Kabila, aujourd’hui Président de la RD Congo, n’est autre que le commandant Hyppo, susmentionné, qui fut le bras droit de James Kabarebe pendant la guerre. Ces trois hommes dirigeaient les opérations militaires de l’AFDL/APR durant les crimes et le génocide (qui doit être établi par un Tribunal pénal) dénoncés dans le rapport Mapping du Haut Commissariat aux droits de l’homme. Ils sont, de ce fait, les principaux responsables des violations les plus graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises entre mars 1993 et juin 2003 sur le territoire de la RD Congo.

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L'Ong française "Comité catholique contre l'action et pour le Développement" (Ccfd) vient de refaire parler d'elle. Après avoir évoqué dans un précédent rapport "les biens mal acquis" de Paul Biya et, dénoncé les vacances dispendieuses de Paul Biya à La Baule en France à l'été 2009, cette organisation vient de publier un document alarmant sur le Cameroun. Ce document intitulé "Aujourd’hui, quelle est la situation politique au Cameroun ?" évoque tout simplement l'éventualité d'un coup d'Etat au Cameroun. Evoquant les possibles scénarios de la succession de Paul Biya, l'ONG française écrit : "Le 3ème scenario, beaucoup moins crédible mais également cité par les observateurs est la prise de pouvoir par une alliance politique et militaire avec un appui financier de la diaspora. Il s'agirait d'acteurs politiques, militaires et économiques qui ont quitté le pays récemment et qui seraient très actifs à l'étranger. Beaucoup d'acteurs du régime, fragilisés par l'Opération Épervier, pourraient être séduits par une intervention militaire".

 

Il a fallu de ces simples lignes pour que le quotidien camerounais "Le Messager" - dont le fondateur Pius Njawé est récemment décédé aux Etats-Unis - titre sur "le Ccfd [qui] craint un putsch militaire" au Cameroun. Depuis lors, la question est débattue dans les médias. Ce matin, un débat a été organisé sur la question sur la chaîne de radio privée camerounaise "Magic Fm" (cette radio avait été fermée en 2008 par les autorités à la suite d'un pareil débat, ndlr). Les auditeurs ont sauté sur les ondes pour donner leurs opinions. "Il ne faut pas se cacher pour dire que ce que pense cette Ong est le souhait de plusieurs camerounais" a déclaré l'un des auditeurs alors qu'un autre préfère croire que "le Cameroun n'est pas la Guinée (Conakry) ou le Niger. Un coup d'Etat est impossible au Cameroun". "S'il y a un coup d'Etat, ça doit être contre les français car ce sont eux qui maintiennent les dictateurs au pouvoir a déclaré un autre. "Après avoir choisi Ahmadou Ahidjo, ils ont imposé Paul Biya et ils savent qui sera le prochain président" spécule un autre.

 

Pour Paul N., "Certains camerounais vont sans doute se réjouir s'il y a un coup d'Etat mais ces réjouissances seront de courte durée car, ce qu'il faut au Cameroun, ce n'est pas un coup d'Etat mais, une commission électorale crédible pour organiser des élections transparentes". "Pour avoir connu les risques d'une déstabilisation en 1984 (coup d'Etat manqué contre Paul Biya, ndlr), les Camerounais connaissent les risques d'une telle opération et ne sont pas prêts à l'accepter. En plus, pour avoir observé les pays en guerre, les Camerounais savent qu'un coup d'Etat n'est pas une bonne chose" tente de rassurer un juriste. Dans les forums de discussion, c'est un véritable déchaînement. "Accueillons favorablement à Buéa (une ville anglophone où Paul Biya va bientôt se rendre pour célébrer le cinquantenaire de l'armée camerounaise, ndlr) toute offre d’un vaillant soldat qui viendra mettre pacifiquement un terme au règne de BIYA lors de son prochain départ pour la Suisse. Il n’y aura aucune résistance au sein de l’armée qui le souhaite de tout cœur. BIYA lui même y trouvera une belle occasion pour filer à l’anglaise, avec femme, enfants et mallettes d’argent qu’il trimballe à chacune de ses sorties" appelle un forumiste. "Faut bien se poser la question de savoir qui manipule toutes ses ONGs, et qui croient détenir la vérité camerounaise, le timing et qui lisent l’avenir politique et sécuritaire du pays. Elles nous ont tout promis, le clash, l’incivilité populaire, la rébellion, le chaos que dire… Elles seront toutes déçues. Nous sommes un peuple épris de paix et mature" condamne un autre.

La probabilité d'un coup d'Etat au Cameroun a plusieurs été évoquée cette année. Dans son rapport du 25 mai 2010, International Crisis Group, une autre ONG écrivait "Les événements en Guinée en décembre 2008, où un Etat de droit faible et la manipulation de la constitution ont servi de prétexte à de jeunes officiers pour prendre le pouvoir avec des conséquences désastreuses, invitent tous ceux qui s’intéressent au Cameroun à réfléchir". Le 24 juin 2010, dans son rapport Afrique N° 161, cette ONG enfonçait le clou. "Les forces de sécurité, pilier important du régime, sont elles aussi divisées. Quelques corps d’élite sont bien équipés et entraînés alors que les unités ordinaires, même si elles reçoivent des salaires corrects, manquent de ressources et sont très peu préparées. L’armée dans son ensemble souffre de tensions entre générations, notamment à cause du refus des vieux généraux de prendre leur retraite qui bloque la promotion des officiers plus jeunes. Des éléments des forces de sécurité sont aussi connus pour être impliqués dans des activités criminelles" peut-on lire dans ce rapport.

Le 12 juillet dernier, Enoh Meyomesse, homme politique camerounais dit avoir reçu un coup de fil anonyme pour l'informer qu'une frange de l'armée se préparait à s'emparer du pouvoir pour le lui confier. "Je suis un camarade du Lycée Leclerc. Je suis colonel dans l’armée camerounaise. Je t’appelle pour t’informer de notre choix sur ta personne...Je t’appelle pour t’informer de notre décision de renverser PB dans deux jours, c’est-à-dire le 14 juillet, pendant qu’il dépense l’argent du Cameroun à Paris" lui aurait-on déclaré dans ce coup de fil. C'est du moins le témoignage qu'il a fait dans certains médias. Lui-même n'y a vraiment pas cru. "Comment ne pas penser que par ce biais, il existe des personnes qui ont tenté de faire passer un message ?" s'interroge t-il.

Le fameux coup d'Etat n'a finalement pas eu lieu mais il reste qu'il y a comme un malaise au fur et à mesure que l'on s'approche de l'échéance de l'élection présidentielle de 2011. "Paul Biya a entièrement les clés de l'armée entre ses mains. Il ne faut rien craindre. Il n'y a qu'à voir tous les voyages qu'il effectue à l'étranger sans qu'il n'y ait le moindre bruit à Yaoundé" conclut, optimiste, un observateur.

 

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Haïti espérait vivement recevoir Me Abdoulaye Wade ; Haïti n'a pas vu Wade. Ni durant la crise avec la destitution du président Aristide, ni dans les périodes subséquentes. Haïti a longtemps attendu Wade, sans le voir. Alors lorsque, sur les ruines de la catastrophe du 12 janvier 2009, le président sénégalais appelle à un pâle remake du drame libérien, cela laisse quelques interrogations avec les douloureux exemples israélien et libérien, une République africaine indépendante en 1847 et créée en 1816 par une société philanthropique américaine, ‘l'American Colonization Society’, pour favoriser le retour à la terre des ancêtres ; il en sera de même pour Israël après la Seconde Guerre mondiale avec la ‘Naqda’, le plus grand malheur du peuple palestinien et la principale source du terrorisme international actuel.

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Sénégal - Haïti : Le président Abdoulaye Wade et sa proposition indécente.Il aura fallu le drame qui secoue Haïti pour que la compréhension de la boutade : « A quelque chose, malheur est bon » me dévoile tout son sens dans ce qui est convenu d’appeler la danse des hypocrites en voyant toute cette gesticulation des politiques de tous bords. Il n’aura échappé à personne que la France va même jusqu’à vouloir éditer un timbre pour Haïti, alors qu’il lui aurait fallu à l’époque de ne pas ponctionner honteusement ce pays par des indemnités fallacieuses pour qu’il vive son indépendance et Peut-être, ne serait-il pas victime des pseudos alliances avec Satan ainsi nous parlait l’anonyme oligophrène Pat Robertson. Bref une gesticulation qui, sur un plan pragmatique, donc par solidarité, essaie de panser les plaies et atténuer les douleurs malgré son sensationnalisme et son compassionnel cyniques, écoeurants et perfides.

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Pour Comprendre ce qui se passe en Guinée depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Moussa Dadis Camara, il faut remonter à l'année 1984.

En 1984, trois ans après l'arrivée du français Mitterrand au pouvoir en France, Sékou Touré meurt. Ses héritiers se disputent la succession à la tête de la Guinée. Des officiers excédés s'emparent du pouvoir et nomment à leur tête l'officier le plus ancien dans le grade le plus élevé, le Colonel Lansana Conté. La Guinée sort alors de 26 années d'embargo et se dote de tout l'arsenal institutionnel d'une économie libérale aux potentialités énormes et se développe à son rythme.

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