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Alassane Ouatera, qui maintenait le mystère sur sa candidature à un troisième mandat, a finalement annoncé ce 5 mars qu’il ne serait pas candidat à l’élection présidentielle prévue le 31 octobre 2020.

« Je vous informe solennellement que j'ai décidé de ne pas être candidat à la présidentielle [...] et de transférer le pouvoir à une jeune génération », a-t-il déclaré lors d’un Congrès extraordinaire réunissant les parlementaires du Sénat et de l'Assemblée nationale.


Son avenir présidentiel faisait l’objet d’intenses spéculations au sein de la classe politique et de la population ivoirienne.

Et pour cause : il avait annoncé, début décembre 2019, qu’il entendait briguer un troisième mandat si les anciens présidents Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié se lançaient dans la course à la magistrature suprême.

 « Si les gens de ma génération considèrent aller de l’avant, la Constitution m’autorise à faire deux autres mandats. Je pourrai faire deux autres mandats sans aucune difficulté.

Je suis en parfaite santé », avait argué le chef d’État ivoirien, au pouvoir au pays depuis mai 2011. Une interprétation constitutionnelle que ne partage pas l’opposition qui estime que le changement du texte suprême opéré en 2016 ne permet pas au chef de l’État d’être éligible pour deux nouveaux mandats de cinq ans.

Le spectre d’un nouveau raidissement du climat politique plane toujours sur le pays après la crise post-électorale de 2010-2011 qui avait fait 3 000 morts. Les dernières élections municipales et régionales de 2018, marquées par de nombreuses violences et irrégularités, avaient ravivé cette crainte. 

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Samedi 22 avril 2017 à PARIS, vous êtes tous invités à la grande conférence « GBAGBO CONTRE LA FRANCAFRIQUE ». A travers la guerre de propagande menée contre Laurent GBAGBO, Michel Collon reviendra aux côtés de témoins majeurs de la crise ivoirienne sur les 5 principes du médiamensonge que l’on retrouve dans toutes les propagandes de guerre.

Votre chemin vers le Centre Maurice Ravel. Votre chemin vers la vérité avec la Commission d’Enquête Gbagbo contre Françafrique, animée par Michel Collon. Samedi 22 avril, à 14, Paris 12ème.

 

CISP 6 Avenue Maurice Ravel, 75012 Paris
Metro : Porte de Vincennes (Ligne 1)

Par le métro

Prendre la ligne – Direction Château de Vincennes : descendre à Porte de Vincennes : (puis 10 minutes de marche pour arriver au centre)

A 10 minutes à pied de la Porte de Vincennes :
Prendre le Boulevard Soult / Boulevard des Maréchaux, puis à gauche sur l’Avenue Courteline, à droite sur l’Avenue Vincent d’Indy, l’Avenue Maurice Ravel est dans son prolongement.

ou

En tramway depuis la Porte de Vincennes :

Prendre le – Direction PONT GARIGLIANO – HOPITAL EUROPEEN GEORGE POMPIDOU et descendre à la station : ALEXANDRA DAVID-NEEL (4 minutes de marches et vous êtes arrivé)

ou

En bus depuis Nation :

De Nation prendre le – – Direction CHATEAU DE VINCENNES Et descendre à la station PORTE DE SAINT-MANDE : ( 4 minutes de marche)

On encore

En Bus depuis Saint-Lazare par exemple :

De GARE SAINT-LAZARE – – Direction PORTE DE MONTEMPOIVRE (36 arrêts prévoir minimum 1h de trajet ) Descendre à JULES LEMAITRE – MAURICE RAVEL : ( et le centre maurice Ravel est juste en face)

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Pourquoi et comment on va chercher la vérité sur les événements de Côte d’Ivoire et le procès de Laurent Gbagbo à La Haye

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Dr Boga Sako explique les magouilles au déroulement du procès contre Gbagbo et Blé Goudé

Le Dr Boga Sako intervient devant les manifestants à la Haye pour apporter la lumière sur le déroulement du procès contre Gbagbo et Blé Goudé. il déplore les assertions du procureur ornées de mensonges, d'affabulations en tout genre montrant en réalité que Mme la procureur Mme Bensouda ne connait en rien la réalité de la vie en Côte d'ivoire.

 

 

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Les procès du président ivoirien Laurent Gbagbo et de son ministre de la Jeunesse Charles Blé Goudé viennent de débuter à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, aux Pays-Bas.

Comme attendu, ces deux procès connaissent aujourd'hui une mobilisation sans précédent de la part des ressortissants ivoiriens et africains en général, aussi bien à La Haye devant cette même CPI, qu'à différents endroits d'Afrique et du monde.

En effet, il s'agit probablement d'une première dans l'histoire de la justice prétendument internationale. Jamais des « accusés » de ladite « justice » n'avaient mobilisé autant de monde en leur faveur. On peut bien sûr se rappeler de Slobodan Milosevic, président yougoslave dont l'arrestation et la détention avaient également mobilisé grand nombre de ses partisans en ex-Yougoslavie et au-delà: tous ceux et celles qui connaissaient et connaissent l'histoire véritable de cet Etat aujourd'hui disparu.blé goudé cpi

Notamment feu Maître Jacques Vergès ayant défendu l'ex président yougoslave et qui connaissait les véritables criminels. La mort de Milosevic, dans des circonstances plus qu'obscures (certains parlent ouvertement d'assassinat) à la prison de Scheveningen, avait aussi révolté plus d'un. On peut également mentionner les autres détenus serbes accusés de « crimes contre l'humanité », alors qu'en parallèle les représentants non-serbes était peu ou pas du tout inquiétés, même ceux responsables des pires exactions possibles sur les civils, y compris viols, tortures, crimes de masse et trafic d'organes humains.

« Clin d'œil » en passant à plusieurs hauts-responsables du Kosovo (ou une des plus grandes bases US du monde), grands amis des élites occidentales et occupant aujourd'hui des postes clés dans cette « république », berceau historique de la Serbie, à qui elle a été arrachée et sans aucun référendum. Une sortie illégale par ailleurs entièrement reconnue valide par les USA et leurs suiveurs ouest-européens.

Mais il y a quand même une grande différence: les époques. L'époque de la dislocation yougoslave et celle d'aujourd'hui sont clairement différentes. Dans le premier cas et en plus de la tragédie yougoslave, il y avait aussi eu l'éclatement de l'URSS, une Russie à genoux, un monde qui était devenu ouvertement unipolaire et des médias à un sens. Aujourd'hui? Un monde dont la multipolarité ne compte pas reculer, des voix alternatives à différents niveaux et notamment au niveau des médias et dont le besoin ne fait qu'augmenter chaque jour qui passe. C'est là toute la différence. La manipulation est devenue beaucoup plus difficile pour les élites de l'Occident, aussi bien au niveau politique que médiatique. C'est pourquoi dans les cas du président Gbagbo et du ministre Blé Goudé, ce n'est au final pas vraiment eux qui risquent d'être jugés, mais bien la CPI et avec elle tout le système de la justice dite internationale, voire tout le système de la politique occidentale.

Car il n'est aujourd'hui plus possible de mentir aussi facilement qu'avant sur le rôle de tel ou tel leader et sans avoir à en rendre des comptes. Grâce aux alternatives y compris dans l'espace médiatique, chaque personne censée est aujourd'hui capable de se faire sa propre analyse et sa propre opinion.

Le cas de la Côte d'Ivoire en est le parfait exemple. Un leader africain instruit, partisan de la démocratie et du pluralisme politique depuis les bancs universitaires, arrivant au pouvoir à l'issue d'élections démocratiques longtemps absentes, réclamant le droit à son peuple de profiter plus de ses ressources (le pays étant de loin le premier producteur mondial des fèves de cacao pour ne citer qu'eux), n'arrangeant pas les appétits néocoloniaux, se faisant déloger par une puissance armée étrangère et extra-africaine.

Et se faisant juger aujourd'hui loin de chez lui, de son pays et de son continent. Voilà un résumé qui caractérise cette assez récente histoire ivoirienne. Et sans même prendre fait et cause pour les leaders ivoiriens que sont Gbagbo et Blé Goudé, personne ne réussit jusqu'à maintenant à répondre ne serait-ce qu'à une seule question: de quel droit un président élu de son peuple se fait déloger par la voie armée et par une puissance étrangère n'ayant aucun mandat à cet effet? Aucune réponse si ce n'est celle de l'injustice criante.

Plus généralement, le temps est venu pour que l'Occident comprenne (celui des élites, pas des peuples) une chose bien simple. La domination (économique, politique, armée et même mentale) arrive à sa fin. Les injustices à différents endroits du monde ont beau encore exister mais à un moment ou un autre, il faudra bien y répondre.

En passant, le forum des anciens présidents africains: Joaquim Chissano (ancien président du Mozambique), Nicephor Soglo (ex-président du Bénin), ainsi que l'ex-président sud-africain Thabo Mbeki (figure de lutte avec Nelson Mandela contre le régime raciste d'apartheid dans son pays), a lancé un appel à la communauté internationale et notamment la Procureur, Fatou Bensouda, pour la libération du président Gbagbo.

S'ajoutent à cela des millions d'Africains, du continent et issus des diasporas, sans oublier les amis de l'Afrique qui réclament eux-aussi que justice soit faite, à savoir la libération pure et simple de personnes n'ayant rien à faire dans les geôles de la CPI. « Les procès de la honte », comme ils sont communément appelés aujourd'hui doivent être courts et réalistes. Les élites occidentales sauront-elles faire intelligemment marche arrière afin d'éviter (pour eux) des conséquences imprévisibles ou poursuivront-elles la ligne néocoloniale dure et radicale, on en saura plus bientôt. A suivre….

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