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Grande présence de la communauté Haïtienne à la fête de l’humanité au Parc départemental de la Courneuve ce weekend du 11 septembre 2015.

Cette grande fête annuelle du journal l’Humanité est à sa 80e édition, elle réunit pendant trois jours des centaines de milliers de personnes. C’est l’occasion pour les communistes et les altermondialistes et autres courants politiques de se réunir et afficher ensemble le refus d’un monde unipolaire, sous la férule du capitalisme tout puissant. C’est aussi le rendez-vous des habitués et  artistes connus ou moins connus.

Plusieurs communautés se font remarquer, ils viennent pour la plupart de la France profonde présenter leur région ou des pays étrangers, partout dans le monde. Une opportunité donc pour eux de faire connaitre leur combat qui s’oppose aussi à la bonne marche de la mécanisation de ce monde afin de mettre plutôt l’homme et la femme au centre de toute pensée.

La communauté Haïtienne était bien présente. La PAFHA (Plateforme d’Associations Franco-Haïtienne) pour la 6e année consécutive a centralisé l’attention car elle a  proposé au public un stand diversifié. L’association proposait un lieu pour mieux faire connaissance avec les Haïtiennes et les Haïtiens autour d’une alléchante cuisine que l’on sait très prisée et variée. Plus encore, la PAFHA proposait aussi des rafraichissements intellectuels par des conférences débats. Cette année il s’agissait d’apporter un regard sur ce qui se passe en République Dominicaine où de nombreux Haïtiens et Haïtiennes se font mal menés, mais aussi d’appeler chacun à apporter une aide pour soulager ces familles expulsées et dans le besoin.

Le professeur Monel CASIMIR a fait une introduction sur la relation entre Haïti et La République Dominicaine que peu de gens connaissent, pour comprendre la raison de la promulgation de cette loi reconnue comme étant raciste à l’égard des Haïtiens par de nombreuses organisations régionales et internationales.

Autres  divertissements proposés : une animation musicale unique se déroulait sur la place, une ambiance du tonnerre à mettre sur le compte du DJ TIBI qui a mis le feu pour le plus grand bonheur des visiteurs de la PAFHA.

L’association Haïti Chérie a tenu son emplacement  comme chaque année, au plaisir de ses dirigeants  qui proposent en plus de ses activités principales un programme d’aide, des plats cuisinés aux passants, des boissons authentiques, et tant d’autres choses encore. Les amoureux de la cuisine aux mille saveurs ont été servis en tout cas, et en ont redemandé dans une ambiance quasi locale.

L’association Kouzen lakay, qui tenait également un stand pour la première fois, n’a pas manqué de se faire remarquer par son authenticité. Elle a proposé des danses, de la musique traditionnelle haïtienne, une forte culture ancestrale : elle veut par ce fait montrer au public présent une HAITI dans toute sa splendeur, rappelant aux Haïtiens et Haïtiennes que leur culture les accompagne à travers cette association. Il faut donc l’approcher et venir y participer.

L’association PECH (Promouvoir Ensemble la Culture Haïtienne)  avec sa présidente, Nahomie Jean Baptiste, a amené quant à elle une animation Haïtienne, en coordination avec les autres groupes Haïtiens présents lors de cette fête : c’est tout un pan de la culture du pays qui a été transporté jusqu’à Paris. Ceci a permis de voir comment ce peuple est chaleureux et respectueux.

KOUZEN LAKAY  de Marie Gabrielle et PECH de Nahomie , ont sillonnée les recoins de cette fête pour apporter la joie et la bonne humeur, tout ca en couleur, en musique et en chant. Elles veulent marquer  par leur présence une place qu’Haïti doit  à occuper. 

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Bilan Mitigé pour cette journée électorale avec une faible participation de la population, à plusieurs endroits dans la capitale et des provinces d'Haïti, plusieurs actes de vendalisme ont pu être enregistré. Les protestations viennent de tous bords, certains grands partis politiques demandent l'annulation de ce scrutin, quand d'autres parlent de coup d'état.

Quand aux electeurs, il faut dire que la tension est à son comble car plusieurs manifestations de contestation sont à l'oeuvre. Ils se réclament du peuple, et ne veulent pas que l'on vole leur vote. En tout cas, ces electeurs ne comptent pas en rester là car la souffrance est permanante pour eux, dans ce pays et à chaque douleur son lot de contestation populaire.

Dimanche soir, c'est Mr Pierre Louis Opont, le Président du Conseil Électoral Provisoire (CEP) qui lors d'une conférence a donné un bref bilan de ces élections et a indiqué que les actes de violence enregistrés, concernaient principalement trois départements :  l'Ouest, l'Artibonite et le Centre et qu’un peu moins de 4% des Centres de vote ont été affecté par des actes de violence sur toute l'étendue du territoire soit 53 centres sur un total de 1,508.

L’Ouest arrive en tête de ce bilan négatif avec 25 Centres vandalisés, suivi de l’Artibonite avec 16 centre vandalisés, le Centre avec 4 et 8 autres à divers endroits « Quand nous avons tout mis en place pour que les citoyens puissent voter et que des individus sont venus saccager le Centre de vote, cet aspect sécuritaire ne dépend pas de nous » a précisé Pierre Louis Opont.

Concernant la fermeture prématurée des bureaux de vote, pour diverses raisons, il a préconisé que cela ne concernait que 5% de l'électorat soit environ 290,000 électeurs sur 5,8 millions (inscrit sur la liste). Selon le CEP à 9h00 heure du matin, 98% des bureaux de vote étaient installés et 92% des matériels étaient disponibles.

Concernant la fréquentation des électeurs, Mr Opont a indiqué qu'à Port-au-Prince les bureaux de vote n'étaient pas très encombrés contrairement à ceux de la province, indiquant que le CEP n’était pas en mesure de communiquer pour le moment, le taux de participation du premier tour des législatives.

Mr Opont a reconnu qu’il y avait eu beaucoup d'actes de violences sur l'ensemble du territoire et qu’il doit prendre ses responsabilités « On va sévir contre ceux qui ont fait des bourrages d'urnes, emporté et détruit du matériel de l'État... »  dit-il, tout en précisant que le CEP a également prévu de corriger ses erreurs pour la seconde partie des élections.

Selon le calendrier électoral, les résultats préliminaires du premier tour des élections législatives seront annoncés le 19 août. Publication qui sera suivi de 3 jours durant lesquels les Partis et candidats pourront déposer leurs contestations. Après délibération des tribunaux électoraux, les résultats définitifs seront publiés le 8 septembre. Cependant Mr Opont n'ap aps préciser si le calendrier allait être respé conpte tenu des evenements et les circonstances en cours.

Finalement Mr Opont a prévu pour vendredi 14 août, la tenue d’une rencontre avec l’ensemble des conseillers en vue de décider de ce qui va se passer concernant les endroits où le vote n’a pu se tenir.

Mr le Premier Ministre Evans Paul, pour sa part, a déclaré dimanche soir « Je ne suis ni content ni fâché mais soulagé après la journée de vote qui pour moi est une réussite [...] les incidents qui sont arrivés aujourd'hui servirons aux autorités pour que le deuxième tour des législatives et le premier tour des présidentielles se passent bien. Chaque fois que cela à été nécessaire, le CSPJ et les autorités concernées ont déplacé les ressources compétentes pour identifier les problèmes et apporter une solution. »

Le Commissaire Godson Orélus, Chef de la Police Nationale d'Haïti (PNH) a indiqué « La police a fait 7 grosses interventions pendant la journée à Léogâne, Archaie, Bourdon, Môle Saint Nicolas, Kafouchal, Mirebalais et a arrêté 137 personnes. La police a saisie 23 armes qui étaient dans les mains de citoyens sans autorisation. Il a confirmé officiellement la mort d’une personne (bilan provisoire) et indiqué qu’il avait donné l'ordre de vérifier dans les 10 départements pour dresser un bilan définitif. De plus 3 policiers ont été blessés pendant la journée électorale, sans donner dans ce bilan provisoire le nombre de citoyens blessés.

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Par Berthony Dupont

Les Etats-Unis et Haïti sont les deux premiers pays libres et indépendants de l’Amérique. Haïti  première république nègre indépendante et souveraine de l’hémisphère  née en 1804, juste après une guerre de libération d’anciens esclaves contre leurs maîtres créant ainsi l’unique État indépendant de la Caraïbe à avoir combattu  une domination coloniale par ses propres forces et par ses propres moyens, seul État libre et indépendant où l'esclavage a été officiellement aboli, seul État nègre de l'hémisphère occidental où des gens de couleur descendants d’esclaves sont aux commandes de l’État ; enfin Haïti l’unique État au monde née d'une révolution d'esclaves réussie.  En ce temps là, pourtant  l’esclavage régnait encore aux États-Unis et n’allait être aboli qu’en 1864 ;  soit deux années après que  les États-Unis aient reconnu l’indépendance d’Haïti, donc en 1862.

Depuis cette époque, la paix ne règne plus en Haïti. Les forces esclavagistes, aujourd’hui impérialistes, n’ont jamais pardonné Haïti ni cessé de la déstabiliser pour non seulement la reconquérir, mais la punir, du fait d’avoir posé le jalon incontournable de mettre fin à la traite négrière, à l’esclavage et au colonialisme. A bas la vie chère !

Depuis cette épopée,  notre pays est en guerre ; alors que les Haïtiens ne le savaient pas puisqu’ils pensaient que, une fois  la bataille de Vertières terminée le pays n’était plus en guerre;  alors que pourtant nous sommes toujours en guerre. Haïti est en guerre, parce qu’elle s’est fait des ennemis. Elle est en guerre pace qu’elle a combattu l’esclavage.  Elle est en guerre parce qu’elle a mis un terme au commerce des nègres d’Afrique. Elle est en guerre parce qu’elle a détruit le business des esclavagistes du 18ème siècle tels, la France, l’Espagne et l’Angleterre qui bâtissaient leurs fortunes et la prospérité de leurs plantations sur le système colonial esclavagiste. Ces puissances impérialistes esclavagistes n’ont jamais pardonné Haïti.  La France, notre ancienne puissance coloniale,  nous mène depuis lors une guerre épuisante. Ainsi, lors des négociations des états-européens à Vienne en 1815 ; on lui avait donné pleins droits sur Haïti en tant que sa colonie considérée comme rebelle depuis 1804,  ce qui  lui avait donné  une certaine prépondérance dans la course à la domination de la terre de Dessalines, face aux monstres naissants américains.

Nombreux sont les colons français qui avaient fui la colonie de Saint Domingue pour venir s’établir  aux Etats-Unis.  Le nombre de ces immigrants dépassait  les 10.000.  Le premier contingent arriva en 1791 avec le déclenchement de la révolution  et de la révolte des esclaves ; le second  juste après l’incendie au Cap-Haitien en 1793. Et la dernière, la plus grande vague, pendant et  après la révolution de 1804. Ils décrivaient ainsi  les masses haïtiennes comme  des brigands noirs qui avaient pris les armes pour massacrer sans raison et sans distinction tous les Blancs. Ce message arrivait aux oreilles des esclavagistes des États du Sud et les américains, propriétaires d'esclaves et leaders politiques, s’étaient sentis menacés. Sous la direction du gouverneur de la Caroline du Sud, M. Pinckney, par alliance de classe, ils entrèrent en solidarité avec ceux en difficultés en Haïti. Ils avaient même organisé un mouvement d’aide en envoyant armes, munitions, nourritures pour être distribuées au Cap-Haitien.

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Près de 200 personnes se sont réunies à Paris Chatelet place des innocents, pour dénoncer ce qui se passe actuellement en république Dominicaine. En effet, Les Haïtiens et les Dominicains d’origine Haïtienne subissent maintenant dans ce pays, une campagne qualifiée de Xénophobe par de nombreuses organisations internationales.

211 ans après que le libérateur des esclaves, Jean Jaque Dessalines, ait unifié les Habitants de cette ile pour combattre l’horreur de l’esclavage, et la déshumanisation de l’homme noir dans cette partie du monde, le spectre de la Haine à l’égard des noirs en ce lieu n’a pas abdiqué.

Le racisme réapparait sous diverses formes, persiste, causant la mort encore de nombreuses personnes, particulièrement en République Dominicaine actuellement.

Au micro de KAMAYITI.COM, certains membres du collectif organisateur de l’événement ont bien voulu nous donner plus de détails sur cette tragédie humanitaire à laquelle Haïti doit encore faire face en cette période pré-électorale.

La diaspora Haïtienne dans son ensemble découvre avec stupéfaction des images de lynchage que l’on croyait perdues dans les gouffres de l’histoire.

C’est donc une autre épreuve difficile que doivent affronter les Haïtiens. Ce peuple qui souffre et qui ne s’est pas encore relevé de ce tremblement de terre du 12 janvier 2010. Il doit se préparer à donner encore davantage pour accueillir cet afflux de migrants estimé à plus de 250 000 personnes.

La diaspora haïtienne de France attend en tout cas une grande mobilisation de tous contre ces actes barbares exercés à l’encontre des personnes originaires d’Haïti. Tous les manifestants espèrent une réaction forte du gouvernement Haïtien. Ils espèrent aussi récolter assez de fonds pour venir en aide directement aux migrants fraichement débarqués.

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Cinq ans après le séisme qui a dévasté l’île, provoquant la mort de dizaines de milliers d’Haïtiens et laissant des centaines de milliers de personnes sans soin ni abri, le « Guardian » évoque 60.000 Haïtiens qui vivent encore dans des tentes. Les sites ProPublica et NPR révèlent les responsabilités et défaillances de la Croix-Rouge américaine sur le terrain.

Après le séisme dévastateur de 2010, la Croix-Rouge américaine a recueilli près d’un demi-milliard de dollars pour porter secours en Haïti. Mais selon une enquête publiée par les sites de presse ProPublica et NPR, « l’organisation a enchaîné les échecs sur le terrain », et a grossièrement exagéré les montants alloués à la reconstruction du pays. Ainsi, bien que l’organisation ait affirmé avoir fourni un logement à plus de 130.000 personnes, seulement 6 maisons permanentes auraient été véritablement construites.

La Croix-Rouge affirme que toutes les ONG présentes en Haïti ont été confrontées à des difficultés, notamment en raison d’un système de propriété foncière dysfonctionnel.

« Comme beaucoup d’organisations humanitaires ayant apporté leur soutien en Haïti, la Croix-Rouge américaine a rencontré certaines complications liées entres autres à des retards de coordination gouvernementale, à des conflits d’intérêts fonciers, à la lenteur des douanes haïtiennes, à la forte demande en personnels qualifiés et à l’explosion de l’épidémie de choléra », s’est défendu le groupe.

L’enquête signée par ProRepuplica et NPR confirme que d’autres organisations ont rencontré le même type de difficultés, et particulièrement sur le plan foncier, mais « le fait qu’Haïti soit un environnement de travail complexe n’explique pas tout », puisque les autres organisations, qui ont levé beaucoup moins de fonds, auraient tout de même réussi à bâtir 9.000 logements.
« L’image du groupe », un paramètre primordial pour la Croix-Rouge

D’après Lee Malany, responsable du programme d’hébergement d’urgence en 2010, « ils s’intéressaient davantage aux projets qui leur fourniraient de la publicité qu’à ceux permettant de bâtir un grand nombre de maisons ».

Note AIL : ou est passé l’argent ?

SOURCES

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