Offcanvas Section

You can publish whatever you want in the Offcanvas Section. It can be any module or particle.

By default, the available module positions are offcanvas-a and offcanvas-b but you can add as many module positions as you want from the Layout Manager.

You can also add the hidden-phone module class suffix to your modules so they do not appear in the Offcanvas Section when the site is loaded on a mobile device.

C’est confirmé, sur les ondes de la Télévision Nationale d’Haïti (TNH) le Premier Ministre, Laurent Lamothe, a annoncé qu’il avait remis sa démission de Premier ministre d’Haïti, poste qu’il occupait depuis mai 2012.

Vendredi, suite au message à la Nation du Président Martelly annonçant être « d'accord avec les recommandations qui ont été faites » http://www.haitilibre.com/article-12719-haiti-flash-je-suis-d-accord-avec-les-recommandations-qui-ont-ete-faites-dixit-michel-martelly.html par la Commission Consultative Présidentielle, visant à résoudre la crise préélectorale, http://www.haitilibre.com/article-12695-haiti-flash-la-commission-propose-la-demission-du-gouvernement-et-beaucoup-plus.html qui demandaient entre autres, la démission du Premier Ministre Laurent Lamothe et de son gouvernement ; le Chef du Gouvernement s'est adressé à la Nation via les ondes de la TNH, dans la nuit de samedi à dimanche...

Lors de son intervention le Premier Ministre a déclaré « [...] Je remets ma démission au Président Martelly de la tête du Gouvernement, ensemble, avec la démission de tous les ministres, nous nous en allons avec un sentiment que nous avons fait tout ce que nous étions capable pour le pays.

Je dis merci beaucoup au peuple haïtien, vous êtes dans mon cœur, merci à tous les travailleurs de la presse, tous les syndicalistes, toutes les forces organisées qui n'ont jamais cessées de supporter la cause de la majorité du peuple haïtien.

Mes chers compatriotes je quitte le poste de Premier Ministre ce soir avec le sentiment du devoir accompli.

Nous avons engagé ce pays dans une dynamique de mutation profonde et de changements réels au bénéfice de la population.

Aujourd'hui, au moment de refermer ce chapitre important du quinquennat du Président Martelly, nous espérons de tout cœur que ce travail remarquable ne sera pas gâché et que d'autres grandes réalisations sont à venir pour notre pays par un prochain Premier ministre.

Je remercie tous ceux et toutes celles qui m'ont accompagné chaque jour au service de notre Haïti Chérie, mon pays et qui ont cru avec moi à un avenir meilleur.

Vive Haïti ! »

SOURCE

Add a comment
soldat de l'onu tire sur la population haitienne

Les élections ont été retardées depuis des années maintenant. Les personnes sont descendues dans les rues encore aujourd'hui. Comme la vidéo ci-dessous le montre. La marche de protestation qui s’approchait du palais présidentiel fait face à un barrage de soldats de l’ONU n’hésitant pas à ouvrir le feu à bal réelle sur la foule de coups de feu mais aussi de gaz lacrymogènes.

Alors que les grands médias ont eu l'audace de prétendre faussement que la police haïtienne et les casques bleus de l'ONU ont tiré seulement en l'air pour disperser la manifestation.

Ces images viennent les contredire, car on peut voir un soldat de l’Onu tirer à hauteur de la tête et non en l’air comme certains le prétendent. Il est clair qu’il tire pour tuer et ne cherche en aucun cas à la protéger la population.

Le président Michel Martelly a déclaré vendredi soir qu'il acceptait toutes les conclusions d'un rapport cette semaine d'une commission nommée par le gouvernement, y compris la recommandation pour que le Premier ministre démissionne.

Martelly a déclaré lors d'un bref discours télévisé que le Premier ministre Laurent Lamothe était prêt à démissionner, mais une date réelle pour cela n'a pas été donné.

Add a comment
Pamela white

Par: Berthony Dupont

Les griffes de l’aigle viennent une fois de plus blesser les racines profondes de notre histoire en tant que peuple dont les ancêtres avaient combattu le colonialisme. L’impérialisme est sorti de sa cachette et vient de nous montrer son hideux visage à travers les ordres de l’ambassadrice des Etats-Unis Pamela White à savoir que: «Martelly doit terminer son mandat. Nous croyons qu'il était élu pour une période de temps. Il doit rester jusqu'à ce que son mandat prenne fin ». Ce n’est pas une surprise. C’était déjà inscrit dans la logique des faits depuis le coup d’état électoral de l’impérialisme en 2011 pour nous imposer Martelly. Ce n’est pas un incident ou un accident diplomatique, mais bien une énième provocation américaine justifiant leur domination, leur oppression et leur volonté d’établir la terreur dans le pays.

Pourtant, Mme White, le gouvernement américain en 1991 et en 2004 n’avait-il pas empêché qu’un président haïtien démocratiquement élu par son peuple finisse son mandat en appuyant deux coups d’état violents et sanglants ? On ne saurait encore moins oublier le coup d’état raté au Venezuela contre Hugo Chavez en 2002. Au Honduras, sous l’administration d’Obama, le président Manuel Zelaya n’a-t-il pas été destitué sous les applaudissements des Etats-Unis le 28 juin 2009 ? « C’est peut-être un salaud, mais c’est notre salaud », disait Roosevelt de Somoza père. À propos de Saddam Hussein : « c'est un fils de pute, mais c'est notre fils de pute » avait déclaré Ronald Reagan. Martelly est votre laquais, vous revendiquez donc qu’il finisse son mandat ! Bravo !

Mouillé jusqu’au cou dans cette crise sordide, paniqué par le vent de changement en cours, Washington ne sait plus comment s’en sortir pour désamorcer la bombe populaire. Ainsi, par cette déclaration de Mme White, l’impérialisme américain ne fait que battre le tambour de la guerre contre le peuple haïtien. Justement, c’est verser de l’huile sur le feu. L’administration d’Obama à l’instar de toutes les autres montre qu’elle reste toujours tolérante à l’égard de ses restavèk sans influence réelle et qu’elle protège. Par contre, elle est intransigeante et acharnée à l’égard des nationalistes, des progressistes qu’elle juge irréductibles et dangereux, sans doute à juste titre. N’est ce pas là une preuve tangible d’un terrorisme psychologique que l’impérialisme veut à tout prix entretenir dans le pays !

C’est vraiment se ficher de notre intelligence quand Pamela White ose déclarer « ce n'est pas du tout la position des Etats-Unis si le premier ministre reste ou s'il s'en va, c'est une question qui concerne complètement les Haïtiens ». Mais pourquoi faut-il alors que ce soit aux Etats-Unis de décider que Martelly doit rester ? Le statut de Martelly tout comme celui de Lamothe ne concerne-t-il pas les Haïtiens ? L’attitude de l’impérialisme américain ne peut avoir qu’une simple explication : Washington a peur qu’un soulèvement populaire ne vienne détruire ses intérêts et ne soit un exemple contagieux qui stimulerait d’autres peuples en lutte contre leur domination hégémonique. En vérité, c’est la situation du sultan aux abois qui craint pour son trône et est prêt à tout pour le conserver.

Conscient ou non de cette situation de crise grave et multiforme que traverse le pays, le régime Martelly/Lamothe ne fait rien pour la surmonter ; sauf l’aggraver, surtout avec cette commission présidentielle de consultation qui lui a remis un rapport que le Parlement ne saurait agréer, mais qui va envenimer beaucoup plus les choses. Il faut en passant souligner l’incapacité des forces occupantes et de l’ambassade des Etats-Unis à formuler pour le régime en place, le leur, une ligne de conduite et des objectifs susceptibles de mieux répondre même à leurs propres affaires. Aussi, se prenant pour un habile manœuvrier, Martelly sous les diktats de l’impérialisme est pris à son propre piège. Les acrobaties de Pamela White disant « s'il y a des manifestations devant nos ambassades, c'est le droit des manifestants, c'est la démocratie » ne trompent guère et ne peuvent plus cacher le pourquoi de la formation de la Commission présidentielle. Martelly et Lamothe n’étant plus sûrs de leurs arrières, depuis le déclenchement de l’opération « Burkina Faso », les inquiétudes étant grandes dans le camp du régime et également dans celui qui les ont propulsés au pouvoir, l’impérialisme a voulu à tout prix sauver sa marionnette Micky.

Les récentes déclarations de Pamela White sont révélatrices et elles ont été mal perçues, suscitant des protestations sur les réseaux sociaux. Un compatriote concerné a réagi ainsi, et c’est la pure vérité : « Madame White, pourquoi ne pas dire tout simplement : C'est moi la gouverneure d'Haiti. Ç'aurait été plus simple. Cependant, c'est une honte de voir un ambassadeur étranger décider qui sera président et qui sera limogé ; quand un ambassadeur haïtien aux USA n'a même pas le droit de franchir les escaliers du Sénat, voire la Maison Blanche, sans une invitation formelle et protocolaire. Si cela devait arriver, il serait arrêté, et vu les tendances actuelles aux USA, il serait peut être battu à mort ou flingué par les membres du service secret ».

Dans cette perspective, aucune moitié solution à la crise haïtienne n’est concevable. Que Lamothe démissionne ou pas, la crise reste entière ! La situation ne changera pas tant que Martelly et Lamothe resteront au pouvoir. Avec leur présence, la situation demeure figée. La position populaire étant irréversible, les deux compères doivent partir, c’est la stricte vérité !

Le secrétaire d’état américain John Kerry visitera le pays, le 12 décembre prochain, sans doute pour renforcer les ordres de Pamela White. Qu’il soit accueilli avec la manifestation la plus militante, la plus révolutionnaire qui exprimera la véritable volonté des masses populaires : Martelly et Lamothe doivent partir ! Il s’agit de sauver la patrie en danger en bousculant le néo-colonialisme américain et ses suppôts locaux. Non à Martelly ! Non à Lamothe ! Non à Clinton ! Non à Kerry et à Pamela White ! Cette lutte est nôtre…C’est tout ou rien pour sauvegarder la dignité du peuple haïtien.

source

Add a comment

Par Isabelle L. Papillon

Lors des deux dernières manifestations du vendredi 5 et du samedi 6 décembre 2014, lancées par l’Opposition, un peu partout à travers le pays, le départ de l’occupant du Palais national, Michel Joseph Martelly a fait l’unanimité. Des centaines de milliers de personnes, venues de tous les secteurs de la vie nationale et de tous les quartiers populeux, sont descendues dans les rues pour dire aux puissances coloniales et impérialistes que le peuple haïtien en a assez, de venir enlever les deux colis encombrants : Laurent Salvador Lamothe et Michel Joseph Martelly, imposé à la tête de la première République noire du monde par des élections frauduleuses en 2011.

Après l’ambassade des Etats-Unis, le 29 novembre dernier, les manifestants se sont rendus devant l’ambassade de France et du Canada, puis devant le Palais national pour sommer Martelly de partir. C’était le même son de cloche de la population du Nord du pays, le samedi 6 décembre. Dans le sud du pays en commémorant le 85e anniversaire du massacre des paysans à Marche-à-Terre par des soldats yankee, le 6 décembre 1929, la population réclamait également le départ de l’équipe tètkale du pouvoir.

Add a comment

Poutine

La Russie continuera d'aider Haïti dévasté par un puissant séisme en 2010, ont déclaré mercredi à Moscou le ministère russe des Affaires étrangères et la "troïka élargie" de la Communauté des Etats latino-américains et des Caraïbes (Cuba, Chili, Costa Rica et Haïti).

Add a comment