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« Le Président de la République, Son Excellence Michel Joseph MARTELLY, conformément à la Constitution et après consultation avec les Présidents du Sénat et de la Chambre des députés, a nommé, par Arrêté présidentiel, en date du 25 Décembre 2014, le citoyen Evans PAUL, Premier ministre, aux fins de former un nouveau gouvernement, par suite de la démission du Premier ministre Laurent LAMOTHE et de son gouvernement »

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Après tant de levée de boucliers suscitée par le choix incommode des représentants du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ), menant à la formation du Conseil Électoral Permanent, le président s’est vu contraindre, par la montée des protestations tous azimuts, d’inviter les protagonistes de la crise à la négociation. Mais il lui était impossible de faire passer la pilule amère du Conseil Électoral Permanent fortement contesté. Il mit abruptement fin aux pourparlers, car la détermination des participants était plus grande qu’il ne l’avait cru. Ils ne sont pas dupes. Ils ont défendu la prééminence du droit et le respect scrupuleux des lois portant sur la création du conseil. À cette fin, ils prônent, pour la plupart, un Conseil Électoral Provisoire pour dénouer l’impasse politique actuelle. Une telle alternative n’a malheureusement pas reçu l’aval du chef de l’État. Mais à quoi bon d’initier un dialogue dont les résultats sont attendus et connus d’avance?

Plusieurs données expliquent le comportement arrogant et totalitaire du président compas. En clair, un conseil crédible, formé selon les règles de l’art, ne lui confèrera que très peu de marge de manœuvre pour manipuler à sa guise les résultats des prochaines élections. Ainsi donc, l’honnêteté et la probité des conseillers électoraux seraient comme des garde-fous et amenuiseraient, du même coup, ses chances d’appliquer son agenda politique personnel. Ce faisant, il ne pourra plus rafler la quasi-totalité des dix sièges vacants du Sénat de la République comme bon lui semble; Et les quelques 150 sections communales échapperont certainement à sa vigilance. En outre, sa main mise durera une décennie puisque le Conseil Permanent a un mandat de dix ans. Voilà pourquoi, il tient mordicus au conseil permanent pour pouvoir, à tout prix, paver la voie à une montée en flèche de son tout nouveau parti « tèt kale ». Qui s’excuse, s’accuse. Sa déclaration fracassante lors de son passage à l’EDH atteste littéralement ses ardents désirs d’accomplir sa mission scélérate dans le dossier des élections.

D’autre part, Élu par une majorité de quelques 700 milles voix sur un électorat de 4 millions d’électeurs, le président se croît infaillible et pense avoir gagné d’avance la bataille politique dans laquelle il s’est livré, bien qu’il ait en face de lui une opposition faible, constituée, en majorité, de partis croupions. Mais les organisations populaires et la société civile ne sont pas en reste. Quoique minimes en nombre, traités en parent pauvre et victimes du culte de la personnalité, ces organisations populaires ont pesé fort, par le passé, dans la balance du pouvoir. Tout compte fait, les faux-fuyants ne manquent pas au président pour justifier ses intentions malsaines.

Les arguties du locataire du palais national, pour imposer l’illégalité et le maintien de son CEP bancal et avorton, prouvent qu’il ne tient aucunement à cœur la stabilité à long terme du pauvre petit pays qui a tant souffert. Pourtant, la constitution haïtienne est claire dans ses provisions comme de l’eau de roche en ce qui a trait aux responsabilités qu’il incombe au chef de l’État. Garant de la bonne marche des institutions, un simple rappel, évoquant la primauté du droit dans le conflit du CSPJ, lui suffirait à gagner l’estime de ses adversaires. Bien au contraire, ses prétextes de non-ingérence sont l’émanation de sa complicité et de son laxisme dans ce dossier. Véritable imbroglio constitutionnel. Et le président s’y perd.

À bien suivre le fil des récents évènements de l’actualité haïtienne, on est en droit de se demande si le président est bel et bien conscient de ses responsabilités face à la nation? Néophyte de la politique, il semble minimiser la portée de ses gestes, de ses propos et de ses décisions, dont les impactes néfastes porteront sûrement préjudice au peuple haïtien. Autrement dit, nous serons toujours les premiers à payer les frais d’une crise de trop, nouvellement créée par le président lui-même, à cause de son manque criant de leadership dans plusieurs dossiers politiques brûlants.

À ce jour, il appert que, à travers la plupart des actions entreprises par le gouvernement Martelly-Lamothe, les sous-systèmes sont souvent considérés à tort comme un "tout cohérent. À titre d’exemple, en prônant la gratuité de l'éducation, il s'en fout éperdument de la réduction du nombre, déjà insignifiant, de jours d'école passant de 190 à 145 jours, à la suite du report de la réouverture des classes. Il y va de même pour leurs tentatives de relancer l’industrie du tourisme pendant qu’il s’entête dans les dérives totalitaires susceptibles de provoquer l’instabilité dans le pays. Et enfin, leur convoitise de respecter les amendements constitutionnels alors que, selon l'avis des experts en droit, nous sommes en plein de facto. Décidément, le gouvernement Martelly-Lamothe se perd en conjecture!

Parallèlement, dans un remarquable article publié par HPN, des éminents économistes ont désespérément lancé un cri de cœur sur le degré de pourrissement de la situation économique du pays, et une possible réédition de l’émeute de la faim que nous avons connue en 2008. Edy Labossière nous explique : « Tous les moteurs de croissance dont l’investissement, la consommation et l’exportation sont en panne, il propose d’augmenter la production nationale, le produit intérieur brut et d’avoir une croissance économique bien distribuée, a-t-il martelé». Et selon Camille Charlmers : « Le décalage entre la production et la consommation se traduit par une forte augmentation du chômage et l’insécurité alimentaire, a-t-il conclu ». En définitive, la formation du Conseil Électoral Permanent n’est pour l’heure la préoccupation première du peuple qui vit dans des conditions infra humaines, croupis dans la misère et meurt de faim. Alors qu’une meute de gens se goberge et utilise des subterfuges pour dilapider les fonds publics : « Aba grangou, katye pam poze, ti manman cheri » et le comité de sport, etc. Mis à part leurs illégitimités, ces programmes coûtent aux pauvres contribuables haïtiens la rondelette somme de 40 millions de dollars. Et les pro-Martelly d’applaudir. Pas cher. Hélas!

Durant les vingt-cinq dernières années qui ont marqué l’ère de l’après Duvalier, la situation socio économique et politique s’est détériorée à un rythme effarant, sous les yeux complaisants des intellectuels qui, pourtant, brillaient pour le compte des institutions internationales prestigieuses. Ces intellectuels ont tout fait sur le terrain pour conquérir le pouvoir en donnant naissance à des partis très peu représentatifs. L’échiquier politique haïtien pullule alors d’un nombre anormalement élevé de partis politiques pendant que l’espoir de tout un peuple s’est estompé. Entachées de fraudes et d’irrégularités, la plupart des élections réalisées, à tous les niveaux dans le pays, culminent dans des luttes politiques fratricides et font courir le pays dans le précipice. Ces soubresauts politiques sont les conséquences d’une classe dirigeante sans vision ni conviction politique profonde. Sans le moindre plan de développement, ils pensaient tous détenir la formule démocratique magique pour le pays. Entre temps, la nation est abandonnée à vau-l’eau. Cependant, nos sous-hommes politiques ont toujours su défendre avec acuité leurs intérêts mesquins, en lieu et place de ceux de la nation. Donc, à quand l’établissement d’un véritable État de Droit?

Denis Jules

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C’est confirmé, sur les ondes de la Télévision Nationale d’Haïti (TNH) le Premier Ministre, Laurent Lamothe, a annoncé qu’il avait remis sa démission de Premier ministre d’Haïti, poste qu’il occupait depuis mai 2012.

Vendredi, suite au message à la Nation du Président Martelly annonçant être « d'accord avec les recommandations qui ont été faites » http://www.haitilibre.com/article-12719-haiti-flash-je-suis-d-accord-avec-les-recommandations-qui-ont-ete-faites-dixit-michel-martelly.html par la Commission Consultative Présidentielle, visant à résoudre la crise préélectorale, http://www.haitilibre.com/article-12695-haiti-flash-la-commission-propose-la-demission-du-gouvernement-et-beaucoup-plus.html qui demandaient entre autres, la démission du Premier Ministre Laurent Lamothe et de son gouvernement ; le Chef du Gouvernement s'est adressé à la Nation via les ondes de la TNH, dans la nuit de samedi à dimanche...

Lors de son intervention le Premier Ministre a déclaré « [...] Je remets ma démission au Président Martelly de la tête du Gouvernement, ensemble, avec la démission de tous les ministres, nous nous en allons avec un sentiment que nous avons fait tout ce que nous étions capable pour le pays.

Je dis merci beaucoup au peuple haïtien, vous êtes dans mon cœur, merci à tous les travailleurs de la presse, tous les syndicalistes, toutes les forces organisées qui n'ont jamais cessées de supporter la cause de la majorité du peuple haïtien.

Mes chers compatriotes je quitte le poste de Premier Ministre ce soir avec le sentiment du devoir accompli.

Nous avons engagé ce pays dans une dynamique de mutation profonde et de changements réels au bénéfice de la population.

Aujourd'hui, au moment de refermer ce chapitre important du quinquennat du Président Martelly, nous espérons de tout cœur que ce travail remarquable ne sera pas gâché et que d'autres grandes réalisations sont à venir pour notre pays par un prochain Premier ministre.

Je remercie tous ceux et toutes celles qui m'ont accompagné chaque jour au service de notre Haïti Chérie, mon pays et qui ont cru avec moi à un avenir meilleur.

Vive Haïti ! »

SOURCE

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soldat de l'onu tire sur la population haitienne

Les élections ont été retardées depuis des années maintenant. Les personnes sont descendues dans les rues encore aujourd'hui. Comme la vidéo ci-dessous le montre. La marche de protestation qui s’approchait du palais présidentiel fait face à un barrage de soldats de l’ONU n’hésitant pas à ouvrir le feu à bal réelle sur la foule de coups de feu mais aussi de gaz lacrymogènes.

Alors que les grands médias ont eu l'audace de prétendre faussement que la police haïtienne et les casques bleus de l'ONU ont tiré seulement en l'air pour disperser la manifestation.

Ces images viennent les contredire, car on peut voir un soldat de l’Onu tirer à hauteur de la tête et non en l’air comme certains le prétendent. Il est clair qu’il tire pour tuer et ne cherche en aucun cas à la protéger la population.

Le président Michel Martelly a déclaré vendredi soir qu'il acceptait toutes les conclusions d'un rapport cette semaine d'une commission nommée par le gouvernement, y compris la recommandation pour que le Premier ministre démissionne.

Martelly a déclaré lors d'un bref discours télévisé que le Premier ministre Laurent Lamothe était prêt à démissionner, mais une date réelle pour cela n'a pas été donné.

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Pamela white

Par: Berthony Dupont

Les griffes de l’aigle viennent une fois de plus blesser les racines profondes de notre histoire en tant que peuple dont les ancêtres avaient combattu le colonialisme. L’impérialisme est sorti de sa cachette et vient de nous montrer son hideux visage à travers les ordres de l’ambassadrice des Etats-Unis Pamela White à savoir que: «Martelly doit terminer son mandat. Nous croyons qu'il était élu pour une période de temps. Il doit rester jusqu'à ce que son mandat prenne fin ». Ce n’est pas une surprise. C’était déjà inscrit dans la logique des faits depuis le coup d’état électoral de l’impérialisme en 2011 pour nous imposer Martelly. Ce n’est pas un incident ou un accident diplomatique, mais bien une énième provocation américaine justifiant leur domination, leur oppression et leur volonté d’établir la terreur dans le pays.

Pourtant, Mme White, le gouvernement américain en 1991 et en 2004 n’avait-il pas empêché qu’un président haïtien démocratiquement élu par son peuple finisse son mandat en appuyant deux coups d’état violents et sanglants ? On ne saurait encore moins oublier le coup d’état raté au Venezuela contre Hugo Chavez en 2002. Au Honduras, sous l’administration d’Obama, le président Manuel Zelaya n’a-t-il pas été destitué sous les applaudissements des Etats-Unis le 28 juin 2009 ? « C’est peut-être un salaud, mais c’est notre salaud », disait Roosevelt de Somoza père. À propos de Saddam Hussein : « c'est un fils de pute, mais c'est notre fils de pute » avait déclaré Ronald Reagan. Martelly est votre laquais, vous revendiquez donc qu’il finisse son mandat ! Bravo !

Mouillé jusqu’au cou dans cette crise sordide, paniqué par le vent de changement en cours, Washington ne sait plus comment s’en sortir pour désamorcer la bombe populaire. Ainsi, par cette déclaration de Mme White, l’impérialisme américain ne fait que battre le tambour de la guerre contre le peuple haïtien. Justement, c’est verser de l’huile sur le feu. L’administration d’Obama à l’instar de toutes les autres montre qu’elle reste toujours tolérante à l’égard de ses restavèk sans influence réelle et qu’elle protège. Par contre, elle est intransigeante et acharnée à l’égard des nationalistes, des progressistes qu’elle juge irréductibles et dangereux, sans doute à juste titre. N’est ce pas là une preuve tangible d’un terrorisme psychologique que l’impérialisme veut à tout prix entretenir dans le pays !

C’est vraiment se ficher de notre intelligence quand Pamela White ose déclarer « ce n'est pas du tout la position des Etats-Unis si le premier ministre reste ou s'il s'en va, c'est une question qui concerne complètement les Haïtiens ». Mais pourquoi faut-il alors que ce soit aux Etats-Unis de décider que Martelly doit rester ? Le statut de Martelly tout comme celui de Lamothe ne concerne-t-il pas les Haïtiens ? L’attitude de l’impérialisme américain ne peut avoir qu’une simple explication : Washington a peur qu’un soulèvement populaire ne vienne détruire ses intérêts et ne soit un exemple contagieux qui stimulerait d’autres peuples en lutte contre leur domination hégémonique. En vérité, c’est la situation du sultan aux abois qui craint pour son trône et est prêt à tout pour le conserver.

Conscient ou non de cette situation de crise grave et multiforme que traverse le pays, le régime Martelly/Lamothe ne fait rien pour la surmonter ; sauf l’aggraver, surtout avec cette commission présidentielle de consultation qui lui a remis un rapport que le Parlement ne saurait agréer, mais qui va envenimer beaucoup plus les choses. Il faut en passant souligner l’incapacité des forces occupantes et de l’ambassade des Etats-Unis à formuler pour le régime en place, le leur, une ligne de conduite et des objectifs susceptibles de mieux répondre même à leurs propres affaires. Aussi, se prenant pour un habile manœuvrier, Martelly sous les diktats de l’impérialisme est pris à son propre piège. Les acrobaties de Pamela White disant « s'il y a des manifestations devant nos ambassades, c'est le droit des manifestants, c'est la démocratie » ne trompent guère et ne peuvent plus cacher le pourquoi de la formation de la Commission présidentielle. Martelly et Lamothe n’étant plus sûrs de leurs arrières, depuis le déclenchement de l’opération « Burkina Faso », les inquiétudes étant grandes dans le camp du régime et également dans celui qui les ont propulsés au pouvoir, l’impérialisme a voulu à tout prix sauver sa marionnette Micky.

Les récentes déclarations de Pamela White sont révélatrices et elles ont été mal perçues, suscitant des protestations sur les réseaux sociaux. Un compatriote concerné a réagi ainsi, et c’est la pure vérité : « Madame White, pourquoi ne pas dire tout simplement : C'est moi la gouverneure d'Haiti. Ç'aurait été plus simple. Cependant, c'est une honte de voir un ambassadeur étranger décider qui sera président et qui sera limogé ; quand un ambassadeur haïtien aux USA n'a même pas le droit de franchir les escaliers du Sénat, voire la Maison Blanche, sans une invitation formelle et protocolaire. Si cela devait arriver, il serait arrêté, et vu les tendances actuelles aux USA, il serait peut être battu à mort ou flingué par les membres du service secret ».

Dans cette perspective, aucune moitié solution à la crise haïtienne n’est concevable. Que Lamothe démissionne ou pas, la crise reste entière ! La situation ne changera pas tant que Martelly et Lamothe resteront au pouvoir. Avec leur présence, la situation demeure figée. La position populaire étant irréversible, les deux compères doivent partir, c’est la stricte vérité !

Le secrétaire d’état américain John Kerry visitera le pays, le 12 décembre prochain, sans doute pour renforcer les ordres de Pamela White. Qu’il soit accueilli avec la manifestation la plus militante, la plus révolutionnaire qui exprimera la véritable volonté des masses populaires : Martelly et Lamothe doivent partir ! Il s’agit de sauver la patrie en danger en bousculant le néo-colonialisme américain et ses suppôts locaux. Non à Martelly ! Non à Lamothe ! Non à Clinton ! Non à Kerry et à Pamela White ! Cette lutte est nôtre…C’est tout ou rien pour sauvegarder la dignité du peuple haïtien.

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Haiti le récit des divers evenements au cours des siècles depuis son acces à l'indépendance