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Le président de la Chambre des députés du Brésil, Eduardo Cunha, a lancé mercredi une procédure de destitution contre la présidente de gauche Dilma Rousseff basée sur des accusations de maquillage des comptes de l'Etat en 2014 et 2015.

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Le 16 mars 2012 le journal d’opposition « Tal Cual », dirigé par l’ex-ministre néo-libéral des années 90 Teodoro Petkoff, publiait une caricature accusant le gouvernement bolivarien de distribuer de l’eau sale aux usagers. Le dessin montre un homme coiffé d’un béret incarnant Hugo Chavez accompagné d’enfants et regardant l’eau jaillir d’un robinet sur lequel s’est posée une mouche. L’homme au béret dit: “Assez de suprématie blanche, maintenant nous avons des eaux afrodescendantes”. Dans “Le général dans son labyrinthe”, Gabriel García Márquez raconte comment les peintres du XIXème siècle « blanchirent » les traits de Simón Bolívar jusqu’à effacer ses traits africains. Cette obsession raciste des « mantuanos » – aristocratie coloniale d’origine européenne – n’a pas disparu. L’élite qui rêve de chasser Hugo Chavez du pouvoir “par tous les moyens” considère comme illégitime l’élection à la Présidence de la République d’un « zambo » (mélange d’indigène et d’afrodescendant). Le mythe fondateur de la société coloniale puis censitaire postulait que les millions de « morenos », « pardos », « zambos », n’appartenaient pas au genre humain. Add a comment

Par: Alfredo Serrano Mancilla

Le président de la Bolivie poursuit sa politique de nationalisation d'entreprises énergétiques, détenues en partie par des firmes étrangères. L'auteur de l'article défend la décision du gouvernement et dissipe quelques malentendus.

C'est le moment de nuancer un terme en vogue : "expropriation". Trouvons un sujet pour ce mot si polémique : qui exproprie-t-on ? Et en faveur de qui ? Ce terme implique nécessairement qu'une entité s'approprie quelque chose. On exproprie ce qui, au préalable, a déjà été exproprié au profit d'autres. C'est ce qui se passe en Bolivie. Comme dans tant d'autres endroits, à cause du néolibéralisme, on a privé le peuple de services essentiels pour les remettre aux mains d'entreprises privées transnationales. Pourtant, ces expropriations ont été associées par l'idéologie dominante à la clé de la modernisation de l'Etat, à la rationalisation économique, à la concurrence parfaite et à l'efficacité de la distribution.

L'expropriation des services fondamentaux dont ont besoin les Boliviens, y compris l'électricité, a eu lieu dans le cadre du programme néolibéral de (dés)ajustement structurel et de projets de (dé)stabilisation. A la suite d'une série de privatisations, la Bolivie est devenue première de la classe (selon les chiffres de la Banque interaméricaine de développement) : le pays détient le meilleur score de l'ensemble de l'Amérique latine en ce qui concerne l'indice ridicule qui quantifie les progrès des réformes structurelles (0,7 contre une moyenne de 0,58 pour le reste du continent). La réalité est néanmoins venue contredire les indicateurs néolibéraux. Le peuple bolivien a rejeté le patron capitaliste qui dépouille la majorité au profit d'une minorité, système dans lequel les richesses sont aux mains de quelques personnes seulement.

Le gouvernement d'Evo Morales a entrepris de répondre aux demandes des Boliviens d'avoir un pays plus juste et souverain, visant au bien-être de tous et non pas de celui de quelques-uns. Pour cela, lors de son entrée en fonctions, Evo Morales a proclamé le 1er mai 2006 un décret ayant pour but de lancer un processus de nationalisation des entreprises pétrolières, à la suite de quoi les bénéfices publics issus des hydrocarbures ont triplé entre 2005 et 2011. Ensuite, le 1er mai 2008, l'Etat a racheté 100 % de l'entreprise nationale de télécommunications Entel, une filiale de la société italienne Telecom. En 2010, il a nationalisé quatre sociétés de production d'électricité : actuellement, les trois quarts de l'électricité sont produits par des entreprises nationales.

Et le 1er mai 2012, la Bolivie a repris le contrôle de l'entreprise de distribution grâce au décret 1214, qui a nationalisé les actions de Red Electrica Internacional, filiale de Red Electrica España (REE), pour Transportadora de Electricidad (TDE). Précisons, pour éviter le faux discours de défense des intérêts espagnols, que l'entreprise expropriée ne détenait que 20 % des actions qui appartenaient à l'Etat. Ce décret est justifié par l'article 378 de la Constitution bolivienne, qui dispose que seul l'Etat est chargé du développement de la chaîne de production énergétique. Maintenant, c'est au tour de Rurelec, une filiale de British Petroleum, de subir le même sort.

Cette mesure est le résultat d'une nouvelle stratégie – et non pas d'une improvisation – qui a pour but de récupérer les ressources naturelles et de garantir l'accès à des services essentiels. Cette fois, c'est la distribution d'électricité qui est concernée, un secteur dont le néolibéralisme s'est non seulement emparé mais qu'il a aussi systématiquement détérioré, faute d'investissement.

Peu à peu, la Bolivie reprend le contrôle de son réseau de production en expropriant tout ce que le secteur privé a gagné sous le règne du néolibéralisme. La Bolivie mise sur un nouveau régime d'accumulation plus juste, qui redistribue les excédents de deux façons : à court terme, grâce à des politiques sociales visant la majorité des Boliviens, ainsi que d'un point de vue structurel, à moyen et long terme, grâce à des investissements publics rentables permettant de répartir les richesses. Pour l'instant, quelques chiffres confirment les résultats positifs de cet Etat fort, qui participe à 34 % de la production de valeur ajoutée (contre 17 % auparavant). Même s'il reste encore beaucoup à faire, la pauvreté a baissé de 60 % à 49 % entre 2005 et 2010, et l'extrême pauvreté est passée de 38 % à 25 %. Il existe de nombreuses politiques sociales relatives à la redistribution, à l'enseignement et aux questions sanitaires. Tout cela s'accompagne par ailleurs d'une augmentation non négligeable des salaires. Reste à savoir si la Bolivie réussira à atteindre les objectifs en matière de transformations structurelles à moyen et à long terme.

Brecha 22 Mai 2012

Courrier International 22 Mai 2012

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Le président de l’Équateur, Rafael Correa ...

Le président de l’Équateur, Rafael Correa, a déclaré, lundi 2 avril 2012, dans une lettre adressée à son homologue colombiem, Juan Manuel Santos, qu’il ne participera pas au sixième Sommet des Amériques, prévu les 14 et 15 avril prochains dans la ville colombienne de Carthagène, en raison de l’impossibilité pour Cuba de participer à cette réunion.« J’ai décidé qu’en tant que président de la République de l’Équateur, je n’assisterai pas au Sommet des Amériques jusqu’à ce que les décisions qu’exige de nous la Patria Grande [1] soient prises », a déclaré le président équatorien.

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Le Times a révélé hier le plan du gouvernement britannique pour envoyer de nouvelles troupes aux îles Malouines. Cette mesure a fait suite à la récente montée des tensions avec les pays voisins et notamment avec l'Argentine qui revendiqe l'archipel. Déjà  2 000 soldats britanniques stationnent sur l'île ( pour 2 800 habitants). Le premier ministre David Cameron à l'issue d'une réunion de son Conseil national de sécurité le 18 janvier n'avait pas hésité à accuser l'Argentine de "colonialisme" (une attaque qu'on pourrait croire humoristique quand on sait que le Royaume Uni fut la plus grande puissance coloniale de l'histoire, responsable à ce titre de crimes nombreux).
 
Le 20 décembre l'association de pays d'Amérique du Sud Mercosur avait manifesté sa solidarité avec l'Argentine et adopté une mesure d'interdiction des navires battants pavillon des Malouines dans les ports sud-américains (le pavillon des Malouines est un pavillon de complaisance accordé à diverses nationalités, 25 bateaux seraient concernés dont des bateaux de pêche). Les pays bolivariens comme - le Venezuela, l'Equateur, la Bolivie - mais aussi des pays d'Amérique centale comme le Panama et le Honduras ont aussi soutenu cette mesure. Le lendemain l'ancien chef d'état major de la marine britannique suggérait l'envoi d'un sous-marin nucléaire dans la région et le 17 janvier le "gouvernement autonome" des Malouines a interdit à 3 500 passagers (dont beaucoup d'Argentins) d'un paquebot entre le Chili et le Brésil de faire escale dans l'archipel au motif que certains auraient eu une gastro-antérite.
 
La guerre des Malouines en 1982 dont on fête bientôt le trentième anniversaire a causé la mort de 649 soldats argentins et 255 Britanniques. Les Malouines font régulièrement l'objet de débats aux Nations-Unies, en tant que territoire où le respect du droit à l'autodétermination fait problème (comme Guam, Porto Rico, le Sahara occidental etc). En 1833 le Royaume-Uni avait expulsé les Argentins de l'archipel. Il tire prétexte aujourd'hui du fait que la population des Malouines exclusivement britannique refuse les négociations pour exclure toute discussion bilatérale avec Buenos Aires (en juin dernier Cameron avait même parlé avec arrogance de "point final de l'histoire", en violation de la résolution 31/49 de l'assemblée générale des Nations-Unies du 1er décembre 1976).
 
Dans un discours du 20 décembre la présidente argentine Cristina Fernandez-Kirschner a donné au dossier une dimension propre à mobiliser tous les pays du Sud derrière elle en déclarant que les Malouines n'étaient pas un enjeu national argentin mais un thème "global". Elle a souligné que dans le monde actuel les pays qui ont la force iront chercher les ressources naturelles "où qu'elles soient et comme ils veulent". Contraindre Londres à négocier répond donc à un objectif de justice planétaire selon elle pour ne pas cautionner la loi du plus fort.
 
La Grande-Bretagne surexploite les ressources pétrolières et piscicoles de la région. Dans les années 1980-1990 l'activité de pêche organisée par le gouvernement autonome pro-britannique a profondément détrioré le milieu naturel entraînant la disparition de 90 % des pingoins. Les réserves pétrolières de l'archipel sont quant à elles évaluées à un potentiel de 3,5 millions de barils par jour (exploitées par Argos Resources, Borders and Southern, Falkland Oil & Gas Limited (FOGL), Desire Petroleum, FOGL & Hardman et Rockhopper Exploration).
 
Par ailleurs il convient de rappeler que les Malouines doivent recevoir 4,6 millions d'euros au titre du Fonds européen de developpement (EDF) entre 2008 et 2013, soit 232 euros par habitant d'après les calculs de la commission, environ 20 fois plus que la Polynésie française ou la Nouvelle Calédonie. Le 22 décembre le président de la chambre des députés argentine a saisi le président du parlement européen Jerzy Buzek en visite à Buenos Aires pour demander à son parlement de reconnaître l'existence d'un litige territorial entre Londres et Buenos Aires. Le but est de faire retirer les Malouines du Traité de Lisbonne qui reconnaît aux Malouines le statut de territoire d'outre-mer du Royaume Uni.
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Djibril Cissoko 

atlasaltenatif

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