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PLATEFORME DE LA JEUNESSE MONTANTE

Tels : (509) 3737.1303/ 3711.9262/ 3456.6019/ 3431.8203

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Port-au-Prince, Ayiti, le 19/10/2010

 

De nombreuses organisations et personnalités influentes du milieu juvénile et universitaire ayitiens se sont réunies pour constituer une Plateforme connue sous le nom de PLATEFORME DE LA JEUNESSE MONTANTE. Laquelle plateforme, a pour but, de parvenir à la constitution d’un bloc homogène dans le secteur, en vue de défendre en bonne et due forme les intérêts politiques, économiques et socio-culturel de la jeunesse ayitienne.

Cette initiative rentre dans le cadre de notre volonté en tant que JEUNES à prendre part activement dans les activités :

1.       visant à relever le pays qui est à genou depuis le séisme dévastateur du 12 janvier dernier.

2.       visant à lever le défi du développement auquel nous sommes exposés depuis des décennies.

3.       Ou initiatives, dont les engagements reposent grandement sur la jeunesse.

Cela fait longtemps que nous jeunes de ce pays, nous pratiquons la langue de bois, à travers un silence qui nous a tant causé. La décision, est qu’aujourd’hui, à l’instar du philosophe brésilien Eduardo Portella, il nous faut reboiser notre langue, pour une fois pour toute, sans manipulation aucune, ne plus tout accepter, tout avaler et tout subir comme ça l’a toujours été. Mais de participer, de prendre part et d’influencer comme ça doit les initiatives engageant l’avenir de ce pays dans lequel nous les JEUNES sommes appelés à vivre et à prendre la responsabilité dans les vingt et trente prochaines années.

Aujourd’hui, nous vivons dans une société divisée, coupée, morcelée, voire même et balkanisée. Peut-on parler d’AVENIR dans une telle réalité, sinon que, si nous ne sommes pas aveuglés, de voir que nous traçons la route de notre propre malheur ? La réalité ayitienne d’aujourd’hui est une réalité de mensonge, de tromperie, de youn ap chèche bon sou lòt… la volonté de vivre ensemble, de voir autour d’un idéal commun n’existe plus, mais celle de FUIR est opulente et très en vogue. Il implique aujourd’hui de changer la réalité, de rompre avec ce passé honteux et humiliant, ce passé dominé par les aidocrates, les kleptomanes, pour passer  à un présent qui sera dominé par des hommes et femmes habités par l’esprit de service, par la volonté réel de CHANGEMENT.

 

Autour de la conjoncture électorale

Juridiquement, il est un droit que chacun nous avons, en tant qu’Ayitien, jouissant de ses droits civils et politiques, de vouloir parvenir à la magistrature suprême du pays ou de postuler pour n’importe quel poste électif en vue de servir, de contribuer à un quelconque changement pour le mieux-être de la population haïtienne dont la grande majorité est exposée à une misère-misérable, qui est nettement en contradiction aux fabuleux actes que nous avons posés au cours de notre parcours de peuple et de nation. Toutefois, de notre étude effectuée sur la société ayitienne de 1806 à nos jours, nous a permis de voir qu’en grande majorité, tous les malheurs d’Ayiti sont causés par ses Gouvernements ; les élections sont toujours l’affaire d’un groupe qui, au départ, réclame du peuple le pouvoir dans le but de servir celui-ci, mais qui finalement, n’ont fait que s’en servir pour se servir du peuple. A qui est alors la faute ? Aux hommes et femmes politiques ou au peuple ? Nous sommes tous responsable, mais le véritable n’est autre que LE PEUPLE qui s’est toujours, en grande majorité, déresponsabilisé vis-à-vis des affaires publiques.

 

Notre position

Ce ne sont pas les élections de novembre qui vont changer la réalité moribonde et honteuse dans laquelle nous vivons : celle des décombres, de la sous-alimentation, de notre misère etc. mais nous pouvons toujours, dans un esprit de promotion de la culture démocratique, nous en servir pour changer cette même réalité, mais en constituant une société civile bien organisée, intéressée au bon fonctionnement de la chose publique.

Aucun gouvernement, aucun homme politique quel qu’il soit ne peut, comme par miracle, changer notre situation de peuple. C’est à nous citoyens, citoyennes, jeunes et vieux, hommes et femmes, pauvres et riches, à qui appartient ce pays, qu’il incombe d’endosser cette responsabilité de passer à une autre réalité, qui ne fera plus de nous la nation étiquetée de plus pauvre de l’hémisphère. Parce qu’il nous faut nous réapproprier de notre dignité de peuple et de nation pour passer de la honte à la fierté, de la pauvreté à la richesse, du sous-développement au développement… Mais pour cela, nous devons nous organiser, constamment nous organiser autour d’objectifs et de responsabilités clairs allant dans le sens des intérêts collectifs.

Pour exemplifier : Si nous prenons les Etats-Unis d’Amérique en exemple, comme modèle de Démocratie, nous dirions ce n’est pas par miracle que ce pays soit encore debout, mais bien par l’organisation du peuple américain qui participe dans les activités de sa collectivité. D’après l’écrivain américain Jonathan Rauch « au niveau des Etats-Unis, tout le monde fait partie d’un groupe d’intérêt » (voir Governments’ end, why Washington stopped working, New York, Public affairs, 1994). Mais de plus, selon une étude statistique établie en 1990 par l’Association des dirigeants d’Associations « sept États-Uniens sur dix appartiennent au moins à une Association ou davantage ». Et c’est presque la même chose dans tous les pays dits développés, ainsi que les pays qui présentement sont en train d’émerger en toute puissance à la surface du globe (la Chine, la Corée du Sud, le Brésil...)

Edmond Paul a fait savoir dans son livre Les Causes de nos Malheurs : « la bête succombe quand la pâture fait défaut, ainsi meurt le charlatan quand le peuple est éclairé ». C’est dire en quelque sorte, que seul par un peuple éclairé, organisé, participant au développement de sa société et la surveillance de ses dirigeants qu’on peut assister à un développement ou à l’amélioration de notre malheureuse condition de peuple.

En conclusion : Nous pouvons toujours participer aux élections de 28 novembre prochain – et d’ailleurs c’est un devoir – mais n’espérons pas au messianisme, aux discours populistes-démagogiques, qui à la fin nous déçoivent tous. Ne croyons plus aux discours, et même pas aux programmes. Nous avons affaire à des gens qui n’ont en grande majorité aucun respect pour leur parole, qui ne respectent pas leur engagement. Celui en qui et ce dont en quoi il faut croire c’est nous le PEUPLE en notre capacité exiger des résultats envers quel que soit l’élu, à tous les niveaux. Mais cela n’est possible que si nous constituons une société civile réelle, digne de ce nom, capable d’exiger des résultats et même la démission des élus, lorsque ceux-ci sont incapables de se servir du pouvoir que nous leur transmettons, pour améliorer  convenablement la condition du peuple ayitien qui ne cesse de dégrader de jour en jour.

 

 

Roudy Stanley PENN                                                                                    Karl Peterson SAINEANT

Edwine POLINICE                                                                                          Mardoché LAFLEUR

Rodolphe CARILUS                                                                                       Jean Gothler FELIX

Yvon DELVA                                                                                                     Jean Emile CANCOULE

David Libenson DERILUS                                                                                            Jean Junior DEUS

Frantz PRICIEN                                                                                               Anderson DOVILAS

Ricardo THEVENIN                                                                                        Hypocrate Hude DORCELIAN

Etzer MILORD                                                                                                 Wiljean LALANNE

Walex PIERRE                                                                                                  Roland JOSEPH

Jean Auguste NOEL                                                                                      Jeronne NAISSANCE

Jean Cédieu PLACIDE                                                                                   Déus DERONETTE

Esther JEAN                                                                                                     Louise Carmel BIJOUX

Agapita Sophia CHARLES                                                                            Guerline PIERRE

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