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Discours de Jocelerme Privert à la Nation à l’occasion des commémorations de la mort de Jean Jaques Dessalines

Dans le cadre de la commémoration du 210ème anniversaire de l’assassinat, le 17 octobre 1806 à Pont-Rouge de l’Empereur Jean-Jacques Dessalines (Jacques 1er), Père fondateur de la Nation, le Président par intérim Jocelerme Privert a envoyé un message à l’endroit de la population que vous pouvez prendre connaissance ci-dessous.

Message de Jocelerme Privert à la Nation à l’occasion des commémorations de la mort de Jean Jaques Dessalines :

« En ce 17 octobre 2016, la commémoration de la mort de l’empereur Jean-Jacques Dessalines nous ramène au souvenir d’un des jours les plus sombres de notre histoire, en même temps qu’elle nous impose une halte de réflexion et de méditation sur les péripéties de notre présent et les mésaventures de notre destin de peuple libre et indépendant.

Il y a 210 ans, en effet, le Père fondateur de la Patrie était sacrifié par des mains impies sur l’autel de sa passion pour la liberté et l’égalité, et pour cette indépendance acquise sur les champs de bataille, au prix d’un héroïsme qui n’a pas sa pareille dans toute l’Histoire universelle. La flamme de justice sociale qu’il voulait promener et implanter sur les vestiges des structures et des préjugés de l’époque coloniale s’est éteinte au Pont Rouge, dans l’ignominie d’un parricide que nous n’avons peut-être pas fini d’expier.

Parce que l’Histoire demeure un instrument d’identification et d’union nationale, nous nous recueillons pieusement en ce jour pour honorer la mémoire d’un révolutionnaire sans égal, la mémoire d’un martyr de la cause des masses haïtiennes, éprises de liberté, d’égalité et de prospérité. L’homme portait en lui le rêve grandiose de voir la terre d’Haïti appartenir, sans exclusion, à tous ceux qui avaient risqué leur vie pour la libérer du joug de l’esclavage et du colonialisme. Pour lui, l’abolition du système d’exploitation impliquait inéluctablement la suppression des préjugés de couleurs et des barrières économiques et sociales pouvant faire obstacle à la vie en communauté et à l’épanouissement de toutes les filles et de tous les fils de la jeune Nation.

Cet esprit d’abnégation et de dépassement qui a animé ce grand visionnaire de Saint-Domingue l’élève au plus haut sommet de la célébrité, dans la galerie immortelle de bâtisseurs de nations et de civilisations. Il offre à nos générations présentes et futures l’exemple et la leçon d’un combat à mener au quotidien, dans une conviction qui puise ses racines et sa foi dans le creuset de l’union qui fait la force et qui rend les peuples invincibles.

Notre Fondateur nous a enseigné la ferveur patriotique et l’Union, consacrées dans les faits par son alliance improbable avec le général Alexandre Pétion. Par ce geste, il avait accompli l’acte fondateur et généré la coalition imbattable qui allait conduire nos ancêtres sur les cimes de Vertières et à l’aube radieuse du 1er janvier 1804.

“Premye chèf Leta peyi a te kwè tout bon nou pa ta kapab gen yon nasyon si ansyen ak nouvo lib yo pat mete tèt ansanm. Entèlijans li te pèmèt li dekouvri ké tou 2 gwoup sa yo, an reyalite t’ap rapousib yon menm rèv: TOUT MOUN DWE VIV EGAL EGO.

Jean Jacques Dessalines, gason kanson fè, tankou anpil lòt gwo sitwayen ki make listwa, tout moun pa té rivé konprann idéal li nan moman li t ap viv la. E se sa menm ki lakòz, yo te sasinen l sou Pon Wouj!

Tankou nou tout konnen l, gwo sitwayen sa yo pa janm mouri. Se yon verite istorik ki pa janm demanti. Entèlijans yo, volonte yo genyen pou tout moun viv byen, jan yo kwè nan moun ak nan pwogrè, toujou sèvi egzanp sou fason jenerasyon ki vini apre yo dwe konpòte yo epi aji.”

Chers Compatriotes,

Aujourd’hui plus que jamais, l’exemple de Jean Jacques Dessalines doit nous servir de leçon et galvaniser nos énergies pour affronter les dures réalités auxquelles nous faisons face actuellement. Notre pays vit actuellement les angoisses de moments extrêmement difficiles, suite au passage de l’ouragan Matthew qui a dévasté cinq des dix départements du pays et causé d’importantes et douloureuses pertes en vies humaines, en dégâts matériels et environnementaux.

En ces instants d’épreuve et d’affliction, le souvenir et l’idéal du Père de la Patrie doivent nous servir de catalyseur et de ferment pour la concrétisation de cette réconciliation nationale si nécessaire au relèvement de notre pays. Qu’ils sachent nous inspirer les comportements conformes à notre quête de concorde patriotique et à l’instauration des conditions psychologiques et morales, propices au sacrifice des intérêts égoïstes et engageant la nation entière dans la poursuite d’un projet commun de bien-être collectif.

Dans la conjoncture des calamités de l’ouragan Matthew et à l’approche des élections présidentielles et législatives, je vous invite, sous les ailes tutélaires du génie du Père de la nation, à tourner les pages d’un passé trop souvent empreint de division pour ouvrir d’une main déterminée et sincère les portes d’un avenir de Paix et d’unité ».

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Après l'ouragan Matthew : Haïti doit maintenant traiter avec les chevaux de Troie

Les images et les rapports de dévastation sont déchirants. Le nombre de morts, déjà plusieurs centaines ne cesse d'augmenter. Des villages entiers ont été effacés. La réponse du gouvernement haïtien assiégé est anémique. Les appels angoissés des victimes à l'aide sont déchirants. Les spectateurs horrifiés du monde entier souhaitent que quelque chose, soit rapidement faite.

Mais, à la suite du passage catastrophique de l'ouragan Matthew sur la péninsule sud d'Haïti tôt le 4 octobre, le plus grand danger ne vient pas de la destruction des récoltes et des infrastructures, la flambée à venir des cas de choléra, ou l'itinérance soudaine de dizaines de milliers, mais, des porte-avions, des troupes étrangères, des livraisons de produits alimentaires, et des hordes de travailleurs d'ONG qui sont descendus maintenant sur Haïti ostensiblement pour aider les victimes de la tempête.

Cette aide prétendue peut finir par miner la production alimentaire locale, saboter les élections en suspens, renforcer l'intervention militaire étrangère, et généralement subvertir les initiatives prises récemment d'Haïti à retrouver sa souveraineté.

Nous avons vu ce scénario il y a près de sept ans, à la suite du tremblement de terre de 7,0 qui a rasé Léogâne et la région métropolitaine de Port-au-Prince le 12 janvier 2010. Les États-Unis avaient déployé 22.000 soldats en Haïti (sans une autorisation officielle haïtienne), ont occupé l'aéroport de Port-au-Prince, et militarisé la réponse humanitaire.

« Des marines armés, comme s’ils allaient à la guerre », s’était exclamé l'ancien président vénézuélien Hugo Chavez. « Il n'y a pas une pénurie d'armes là-bas, mon Dieu. Médecins, médecine, carburant, des hôpitaux de campagne, voilà ce que les États-Unis devraient envoyer. Ils occupent Haïti d'une manière secrète ».

Aujourd'hui, les États-Unis viennent d’envoyer en Haïti le porte-avions USS George Washington et le navire américain de transport amphibie USS Mesa Verde, avec 300 Marines à bord, ainsi que 100 Marines avec neuf hélicoptères en provenance du Honduras.

En revanche, le lendemain du passage de l'ouragan sur Haïti, le gouvernement du Venezuela que dirige Nicolas Maduro, en dépit d'être soumis à une crise économique et politique d'agression de la part de Washington, a envoyé 20 tonnes d'aide humanitaire au peuple haïtien – constituée de nourriture, d’eau, de couvertures, de draps, et des médicaments. Il a envoyé deux expéditions de plus dans les jours suivants, la dernière étant un navire contenant 660 tonnes de matériel, dont 450 tonnes de machines pour retirer les débris, réparer les routes et les ponts et 90 tonnes de denrées non périssables et des médicaments, des fournitures, des tentes, des couvertures et de l'eau potable.

Dans cette dernière catastrophe, « le Venezuela est le premier à venir au secours d’Haïti », a déclaré l'ambassadeur haïtien à Caracas, Lesly David.A la de trakas papa

À plus long terme, il est probable que Washington cherchera à utiliser la crise post-ouragan pour renforcer sa force de substitution, la Mission des Nations Unies pour stabiliser Haïti (MINUSTAH), qui a occupé militairement Haïti, en violation du droit haïtien et international, pendant 12 ans depuis le 1er juin 2004. Le mandat du Conseil de sécurité de la mission expire le 15 octobre. Face à la levée de boucliers haïtiens et internationaux ainsi qu’au retrait de plusieurs pays clés d'Amérique latine comme l'Argentine, l'Uruguay et le Chili, Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU, avait recommandé la prolongation du mandat de six mois seulement, jusqu'au 15 avril 2017, au lieu de l'habituel un an, afin de réaliser « une évaluation stratégique de la situation en Haïti ». Cependant, Ban a conditionné ce mandat plus court à l'espoir que « le calendrier électoral actuel sera maintenu » de sorte que la « mission d'évaluation stratégique serait déployée en Haïti après le 7 Février 2017 », date à laquelle un nouveau président élu devra être assermenté.

Maintenant, il est peu probable qu'un nouveau président sera inauguré ce jour-là. Après Matthew, le Conseil électoral provisoire (CEP) d'Haïti a reporté indéfiniment les élections du 9 octobre, ce qui aurait impliqué le premier tour des présidentielles et le deuxième tour législatives. Le 12 octobre, le CEP doit annoncer le nouveau calendrier électoral, il est bruit que ce soit le dimanche 30 octobre prochain. Autrement, il pourrait être impossible de tenir deux tours avant le 7 février 2017, alors que des dizaines de milliers d’électeurs potentiels sur la péninsule sud d'Haïti ont sûrement perdu leurs cartes électorales, tout comme de nombreux bureaux de vote – pour la plupart des écoles – doivent être réparés ou complètement reconstruits. En ce sens, l'absence éventuelle d'un président élu serait sûrement utilisée comme une excuse pour l'extension du mandat de la MINUSTAH, malgré que les Haïtiens soient presque unanimement opposés à la présence des troupes qui ont introduit le choléra en Haïti en Octobre 2010.

En ce qui concerne la relation entre la reconstruction et les élections à venir, le lendemain du tremblement de terre est également instructif. En tant que secrétaire d'Etat, Hillary Clinton et l'ancien président Bill Clinton ont pris le commandement de la reconstruction post-séisme en Haïti à travers la Commission intérimaire pour la reconstruction d'Haïti (CIRH), puis le président haïtien René Préval est devenu de plus en plus en désaccord avec Washington. Préval, avec un ressentiment mal voilé, est presque devenu un simple comparse, pendant que les Clinton menaient le bal.

Après un premier tour en Novembre 2010, le CEP avait déterminé que Jude Célestin, le candidat du parti de Préval, irait à un deuxième tour face à la première finissante Mirlande Manigat. Mais Washington est intervenu (Hillary Clinton personnellement, le 31 janvier 2011), ce qui obligea Haïti à rétrograder Célestin en troisième place et mettre Michel Martelly en deuxième position, qui a remporté le deuxième tour Mars 2011.

Est-ce que ca va être le même jeu similaire des puissances tutrices qui pourrait avoir lieu aux prochaines élections en Haïti, en particulier avec l'élection probable de Hillary Clinton comme le prochain président des Etats-Unis en Novembre?

Ensuite, il y a la question de l'aide alimentaire. De toute évidence, il est nécessaire après la catastrophe de la nourriture dans l'immédiat, comme celle envoyée par le Venezuela. Cependant, dans le passé, Washington a utilisé son aide alimentaire pour écraser et affaiblir la production alimentaire haïtienne locale. En tant qu'ancien employé de CARE, Tim Schwartz a expliqué et documenté longuement dans son livre de 2010 “Le travesti en Haïti: un compte exact des missions chrétiennes, Orphelinats, la fraude, l'aide alimentaire et le trafic de drogue”, le rôle de l'aide alimentaire « n’était pas principalement pour aider les gens, mais à promouvoir les ventes à l'étranger de produits agricoles des États-Unis. Les conséquences ont été dévastatrices à travers le monde ». Il a apporté, avant tout, la ruine des petits agriculteurs haïtiens.

« Les Occidentaux voulant aider ne devraient pas supposer qu'il n'y a pas de ressources disponibles pour les Haïtiens dans le pays », a écrit Jocelyn McCalla dans The Guardian le 6 octobre. « Alors que les biens de bienfaisance peuvent apporter un soulagement temporaire, ils peuvent empêcher le recouvrement à long terme dans la mesure où ils peuvent avoir un impact négatif sur l'économie locale ».

En 2010, la plupart de l'aide en cas de catastrophe humanitaire a été canalisée par des organisations non gouvernementales internationales (ONGI), et le résultat a été désastreux. Même la fille des Clinton, Chelsea, a été « profondément troublée » de ce qu'elle a vu sur le terrain, écrit dans un email déclassifié à sa mère que l’ « incompétence est abrutissante », que « les Haïtiens veulent s’aider eux-mêmes et non la communauté internationale pour les aider à se prendre en main, » parce que « il n'y a pas de responsabilité dans le système des Nations Unies ou d'un système international humanitaire (y compris pour / entre les ONGI) ».

Aujourd'hui, le gouvernement haïtien, dirigé par le président par intérim Jocelerme Privert, tente de prendre le contrôle des efforts et des fonds de secours destinés à la catastrophe, quand seulement 1% est allé aux autorités haïtiennes en 2010. Ainsi, il a créé le Secrétariat Permanent National de Gestion des Risques et des Désastres (SNGRD) à travers lequel tous les secours nationaux et internationaux devraient être canalisés et coordonnés. Quelle sera la réponse de Washington à cette initiative?

Le gouvernement des Etats-Unis n’avait pas agréé cette année la formation de la commission de vérification indépendante créée par le gouvernement de Privert pour enquêter sur les élections de 2015. Privert a tout bonnement résisté à la pression de la puissance tutrice, et la colère est devenue indignation lorsque le CEP de Privert n’a pas respecté la loi électorale et les recommandations de la commission de vérification s’étaient avérées ambigües, sauf pour la reprise des présidentielles de 2015. Washington et l'Union européenne ont déclaré qu'ils refusaient tout soutien financier. Louablement, et quoique à court d'argent, Haïti n’a pas courbé et a réussi à financer les élections par elle-même.

Maintenant, il y a une confusion entre le gouvernement haïtien, ses corollaires locaux et les médias étrangers sur le nombre de victimes mortelles. À ce jour, les médias internationaux ont annoncé que près de 900 personnes ont péri, tandis que la Direction de la protection civile du gouvernement haïtien (DPC) donne un compte national officiel, partiel de 372 morts, 4 disparus et 246 blessés, avec plus de 175.509 personnes dans 224 abris.

« Une fois que les militaires et les journalistes des États-Unis ont commencé à évaluer les dégâts de l'ouragan par un système de comptage de leur propre invention, le nombre de victimes haïtiennes est monté en flèche, et il n'y avait plus aucun rapport sur la façon dont les morts ont rencontré leurs destins », écrit Dady Chéry de "News Junkie Post" le 8 octobre. « En effet, le nombre des morts en Haïti de l'ouragan Matthieu a doublé environ toutes les 12 heures depuis mardi [le 4 octobre] matin et est maintenant estimé à 800 ».

Les « comptes de victimes devraient être examinés avec soin et avec beaucoup de scepticisme », poursuit Chéry. « D'une part, il ne semble plus avoir une distinction entre les disparus et les morts. Par exemple, les enfants d'un orphelinat effondré sont présumés morts, mais aucune preuve de leur décès n’a été offerte ».

« Il est dans l'intérêt des puissances occupantes de faire pression sur Haïti à exagérer les coûts humains et matériels de l'ouragan », conclut Chery.

En effet, Washington va probablement utiliser cette dernière crise haïtienne pour faire avancer son propre agenda économique et politique et intimider et saper le président Privert, qui a montré une certaine témérité et de l'indépendance. Après leur expérience des six dernières années, le peuple haïtien est justifié de se méfier des cadeaux apportés par ceux dont les politiques ont toujours miné sa démocratie et sa souveraineté.

En bref, la réponse à la catastrophe de l'ouragan Matthew devrait être dirigée par les Haïtiens, sans pourtant négliger que l'aide désintéressée soit certainement bienvenue.

 

source : http://www.haiti-liberte.com/archives/volume10-14/Ha%C3%AFti%20doit%20maintenant%20traiter%20avec%20les%20chevaux%20de%20Troie.asp

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Les Haïtiens appellent à ne pas donner d’argent à la Croix-Rouge US

Une enquête accuse l’organisation de bienfaisance de ne pas remplir ses engagements et d’enjoliver systématiquement les résultats de son activité.

Des habitants et des ONG d'Haïti, où le nombre de personnes tuées par l'ouragan Matthew a dépassé la barre des 1 000, appellent à ne pas donner d'argent à la Croix-Rouge américaine. Bien qu'au moins 350 000 personnes aient besoin d'aide après cet ouragan dévastateur, les victimes de la tempête prient de ne pas virer les dons sur les comptes de cette organisation, informe The Independent.

« Dans les jours qui viennent, beaucoup d'entre vous vont m'écrire et me demander comment vous pouvez aider Haïti, a écrit une femme sur Twitter après l'ouragan. Ne donnez pas d'argent à la Croix-Rouge américaine. »

Cette méfiance s'explique par une enquête menée par la radio NPR (principal réseau de radiodiffusion non commercial et de service public des États-Unis). Ses auteurs affirment que la Croix-Rouge américaine, après avoir collecté près d'un demi-milliard de dollars pour l'élimination des conséquences du tremblement de terre survenu en 2010, n'a construit que six maisons au lieu de 700 en Haïti.

La NPR accuse également l'organisation d'enjoliver systématiquement les résultats de son activité. Suite au séisme de 2010, près de 11 milliards de dollars ont été donnés aux habitants d'Haïti, mais sept ans plus tard, cet argent n'est toujours pas arrivé à ses destinataires à cause d'une mauvaise répartition des moyens.

Selon l'Unicef, près de 55 000 personnes continuent à vivre dans des tentes. L'ouragan Matthew vu de l'espace NOAA «Vous allez tous mourir!»: cet augure de mauvais goût qui annonçait l'ouragan Matthew Rien que dans la province de Grand Anse, l'ouragan Matthew a détruit plus de 66 000 maisons. De nouveaux foyers de choléra ont également été enregistrés, la maladie ayant emporté la vie de 10 000 personnes depuis 2010. Un deuil de trois jours a été décrété dans le pays en mémoire des victimes de l'ouragan.

En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/international/201610101028112132-haiti-ouragan-usa-croixrouge/

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Après la visite électorale de l’Organisation politique Fanmi Lavalas à Pétion-Ville, le lundi 29 aout dernier, avec au cortège l’ancien président Jean Bertrand Aristide et la candidate à la présidence Maryse Narcisse, le vendredi 16 Fanmi Lavalas avait donné rendez-vous dans le grand Nord du pays, alors que Moïse Jean-Charles lui se trouvait dans le Sud, Jude Célestin dans les Nippes, Jovenel Moïse dans les Nippes et le Sud-Est, et Jean-Henry Céant pour sa part dans le Nord-Ouest et le Haut Artibonite.

Il était 9h30 du matin quand la délégation lavalassienne arriva Sur la place publique de Cabaret, aux cris et aux joies de ses partisans et des curieux venus de part et d’autres pour voir de leurs propres yeux celui qu’ils n’ont jamais revu depuis son retour d’exil en 201l. La candidate à la présidence de Fanmi Lavalas Maryse Narcisse joyeuse et triomphante a pris la parole pour annoncer aux gens : « Je suis contente d’être ici. Je vous avais promis que je reviendrais avec une personne spéciale. La voilà ! »

Pour sa deuxième sortie, l’ex-président Aristide a sans doute attiré comme toujours la grande foule ; mais il y a eu quelques signes de protestations, aux Gonaïves et au Cap-Haitien. Mais aux autres endroits comme à Cabaret et à St Marc, il n’y avait aucun problème, le leader charismatique a communié avec la foule comme lors des amours d’antan.A la de trakas papa

Cependant vers 8 h du soir l’ancien président juste après avoir pris la parole au Cap-Haitien sur le podium érigé pour la circonstance sous les vacarmes des partisans de Pitit Desalin avec des pancartes de Moise en main a été victime d’un malaise dû a une sévère déshydratation. Il a été transporté d’urgence à l’Hôpital Justinien de la ville où il a passé une bonne partie de la nuit.

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14 Aout 1791-14 Aout 2016: 225 ans depuis que nos ancêtres ont tracé le chemin de la lutte de libération nationale.

Après 300 ans de domination coloniale dans la colonie de Saint-Domingue, les esclaves trouvèrent la meilleure formule pour déclencher un mouvement de rébellion contre le système esclavagiste, colonialiste, ségrégationniste et raciste. Après la stratégie de marronnage et d’autres formes de lutte clandestine comme étant le refus d’obéir aux colons, les esclaves, conscients de leur condition matérielle d’existence, sous la direction de leaders conséquents et disciplinés, tels que Boukman, Jean François, Biassou, et autres organisent le premier Congrès politique qui eut lieu, le 14 Aout 1791, dans le Nord du pays.

Ce Congrès est connu sous le nom de «Cérémonie du Bois-Caïman». Quel que soit le nom qu’on donna a cet évènement de haute portée historique, il reste comme étant le premier acte politique incontournable et décisif ayant abouti à la révolte générale des esclaves dans la colonie, dans la nuit du 22 au 23 Aout de la même année contre le système esclavagiste. Les esclaves révoltés qui ne voulaient plus obéir aux colons crièrent à haute voix : ‘’LIBERTE OU LA MORT.’’

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