Sortie de crise en Cote d'Ivoire - Voici les propositions du FPI
Sortie de crise - Voici les propositions du FPI
05/10/2006
La 10ème réunion du Groupe de Travail International (GTI), qui s’est tenue à Abidjan le 08 Septembre
- « la définition en concertation avec
- renforçant de manière décisive les pouvoirs accordés au Premier Ministre »; - « l’adoption de sanctions individuelles à l’encontre, en particulier, des responsables d’entrave au processus de paix et de réconciliation ». Notons qu’auparavant (8 Août 2006), les Forces Nouvelles avaient annoncé qu’elles rejetaient le guide des audiences foraines élaboré par le Premier Ministre et qu’elles suspendaient leur participation au processus DDR. Le G7 (regroupement de quatre (4) Partis d’opposition et de trois (3) mouvements rebelles) a apporté son soutien à cette position dans une déclaration datée du 17 Août 2006 et formulé d’autres exigences touchant
- La mise en place d’un Etat Major Intégré de Transition (EMIT) ;
- la délivrance obligatoire au cours des audiences foraines de jugements supplétifs à quatre millions de personnes et de certificats de nationalité à neuf millions de personnes ;- la suspension de
- affaires tous les candidats déclarés ou connus, donc le Président Laurent Gbagbo. Au moment où
- I – Les causes des blocages du processus de paix
- A l’heure actuelle le processus de paix en Côte d’Ivoire butte essentiellement sur deux (2) obstacles :
- Le refus des mouvements rebelles de désarmer ;
- les actes d’obstruction et de sabotage orchestrés par la diplomatie française. 1) Le refus des mouvements rebelles de désarmer Prévu pour être mis en œuvre dès la formation du Gouvernement de Réconciliation Nationale (Mars 2003), le désarmement s’est toujours heurté au refus de la rébellion, sous des prétextes fallacieux. En 2003, la rébellion a invoqué des questions de sécurité juridique et a exigé l’amnistie ; cette exigence a été satisfaite par le vote d’une loi d’amnistie le 06 Août 2003. En 2004, la rébellion a exigé préalablement au désarmement, l’adoption des réformes législatives prévues par l’accord de Marcoussis et le règlement de la question de l’éligibilité à
- Mais aussitôt de nouvelles revendications ont été exhibées :- Contestation des nominations à l’Inspection Générale de l’Etat ;
- contestation des nominations au Conseil Constitutionnel ;
- remise en cause des attributions du Comité de Redéploiement de l’Administration ;
- récusation du Médiateur Thabo M’Béki suite à l’attaque des positions rebelles dans l’Ouest ;
- exigence d’un nouveau programme de désarmement en 2005 ;
- rejet de la délégation de pouvoirs au Premier Ministre réglée lors du Sommet d’Accra III (2204) et exigence d’un nouveau décret de délégation de pouvoir en 2005 ;
- récusation des forces de l’ONUCI et Licorne pour assurer la sécurité de leurs Ministres et refus de participer aux Conseils des Ministres si ceux-ci ont lieu au Palais de la République (2005) ;
- contestation des nominations faites à
- etc.….
- Les nouvelles exigences qui viennent d’être formulées (2006) participent de la même stratégie du dilatoire et de la surenchère adoptée par les mouvements rebelles et l’opposition politico-armée depuis la signature des Accords de Linas-Marcoussis, pour se soustraire à l’exigence du désarmement.
- Les véritables raisons du refus des mouvements rebelles de désarmer se situent à trois (3) niveaux.
a) Raisons matérielles et financières
La situation actuelle de ni guerre, ni paix et le bouclier que constitue l’interposition de la force Licorne apparaissent comme une aubaine pour les mouvements rebelles qui peuvent piller impunément et tranquillement les ressources économiques et financières dans les zones sous leur contrôle. Les casses des succursales de
A cela s’ajoute le fait que les rebelles en armes sont de véritables seigneurs dans les zones qu’ils contrôlent, où ils disposent d’un pouvoir absolu aussi bien sur les hommes que sur les biens, on comprend qu’ils refusent de désarmer. Désarmer, c’est renoncer à tous ces avantages, sauter dans l’inconnu, l’incertitude ; gagner du temps, c’est prolonger d’autant la jouissance de ces avantages ; d’autant que le désarmement n’est pas obligatoire, mais ‘’volontaire’’ selon
b) Les raisons politiques
En réalité, malgré la signature des accords de paix, les rebelles n’ont jamais renoncé à leur objectif initial qui est la prise du pouvoir par la force. Pour eux, les accords sont un moyen, une étape pour progresser vers la conquête totale du pouvoir d’Etat. Désarmer serait consacrer l’échec de ce projet Continuer de détenir les armes, c’est disposer encore d’une chance d’atteindre à terme l’objectif final. Pour la rébellion, le coup d’Etat continue. Il n’a pas encore abouti, mais il n’a pas totalement échoué puisqu’ils détiennent la moitié du territoire, à l’abri derrière la ligne d’interposition constituée par
c) Le rôle de la politique chiraquienne dans la crise ivoirienne
Le refus des rebelles de désarmer est encouragé et conforté par l’attitude partisane de la France dans la gestion de la crise ivoirienne. Dans le but d’étouffer dans l’œuf l’expérience de la démocratie et de
d) Les actes d’obstruction et de sabotage de
Les Autorités françaises et leurs Forces Armées (Licorne) déployées dans le Pays bloquent toute possibilité de retour à la paix en Côte d’Ivoire. Au plan militaire et sur le terrain diplomatique, Jacques Chirac a décidé d’organiser la chute du régime ivoirien. Plusieurs faits l’attestent.
a) Au plan Militaire
Le refus des autorités françaises d’actionner les Accords de Défense et d’Assistance Militaire liant
Prétextant qu’il s’agissait d’une affaire ivoiro-ivoirienne, le Président Chirac a refusé dès le début de la crise (26 septembre 2002) d’activer les Accords de Défense et d’Assistance Militaire qui lient
Opposition du Président Chirac à ce que des pays amis aident
Plus grave, on se souvient que le Président français avait tout mis en œuvre au début de la crise pour empêcher que puissent être autorisés à décoller, deux avions militaires Alpha Jet dépêchés à Abidjan par un pays-frère de
Obstruction à la reprise de la ville de Bouaké par les forces de défense et de sécurité
Lorsque les forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire sont entrés à Bouaké à la poursuite des assaillants qui s’y étaient réfugiés, ce sont les Autorités françaises qui ont exigé que les FDS leur accordent 72 heures, le temps d’évacuer leurs ressortissants et ceux d’autres pays occidentaux. Elles ont mis une semaine, temps qui a été suffisant pour permettre à la rébellion de prendre racine dans la ville de Bouaké.
Légitimation de la rébellion (MPIGO et du MJP)
Au lieu de les combattre, ce sont les troupes françaises qui ont organisé le 8 janvier 2003 la légitimation du MPIGO et du MJP (deux branches du MPCI) en signant avec ces mouvements un accord de cessez-le-feu, qui leur a permis de participer aux négociation de Marcoussis et de disposer de quatre portefeuilles ministériels dans le gouvernement de Réconciliation nationale.
Complicité avec la rébellion dans les casses répétées des agences de
C’est au nez et à la barbe des forces françaises et avec leur complicité active, que les rebelles ont organisé à Bouaké du 24 au 26 Septembre 2003, la casse de la succursale de
destruction au sol de la flotte aérienne ivoirienne sur instruction de Jacques Chirac
Prétextant le bombardement d’un cantonnement français à Bouaké,
Massacre des populations civiles
A Abidjan-Cocody, le 7 novembre 2004 les soldats de
Le pillage systématique des ressources naturelles dans les zones occupées par la rébellion
Derrière le rideau de fer de la ligne d’interposition, les troupes françaises participent avec la rébellion au pillage des ressources naturelles et minières de notre Pays (Café, Cacao, Coton, Bois, Or, etc.…), comme en témoigne la nature des engins et des matériels qui équipent
b) Au plan diplomatique
Torpillage des négociations de Lomé
Bien que disposant d’une influence évidente sur les mouvements rebelles (prise en charge de la délégation du MPCI au plan logistique, matériel et financier) et malgré la présence à ces négociations d’un représentant du gouvernement français en la personne de l’Ambassadeur DUTHEIL De
Légitimation de la rébellion
Le premier acte de légitimation de la rébellion au plan international est venu d’une autorité française, Monsieur Dominique de Villepin alors Ministre des Affaires Etrangères qui, le 4 Janvier 2003 s’est rendu personnellement à Bouaké pour rencontrer le MPCI, après qu’il ait exfiltré de Côte d’Ivoire, le 25 Novembre 2002, Monsieur Alassane Dramane Ouattara qui se révèlera plus tard être le cerveau et le financier de la rébellion.
Le coup d’Etat ‘’gouvernemental ‘’
C’est à Kléber que les Autorités françaises ont organisé ‘’le coup d’Etat Gouvernemental’’ en dépossédant le FPI, Parti au pouvoir, non seulement de
L’attitude hostile et insultante de Jacques Chirac à l’endroit du Président Laurent Gbagbo
Le Président Chirac ne manque aucune occasion pour diaboliser le régime ivoirien qu’il considère comme un régime « fasciste » (Novembre 2004) et traiter avec mépris son Président. Entre les deux Chefs d’Etat, le courant ne passe plus depuis plusieurs mois.
Le torpillage de la médiation africaine du Président THABO M’Beki
En dépit des succès réalisés en peu de temps par le Président THABO M’Beki, le Président Chirac a toujours entretenu des rapports d’hostilité, adopté des attitudes d’obstruction et tenu des propos désobligeants (Février 2005) à l’égard de
Harcèlement contre les leaders qui défendent la démocratie, la légalité et les Institutions Républicaines
Pendant qu’elles protègent les rebelles, les Autorités françaises sont à l’initiative de toutes les Résolutions qui condamnent le pouvoir ivoirien ou qui imposent des sanctions contre les leaders politiques et de
Torpillage du processus de paix par le GTI
Le GTI, conçu par le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine et reconnu par
Etc…
3) Conclusion
En Côte d’Ivoire, la France ne travaille pas à la restauration de la paix ; elle est partie au conflit. Sa force LICORNE est le bouclier de la rébellion et sa diplomatie est son arme de combat pour orchestrer, à travers des Résolutions et des arrangements, la chute du régime ivoirien et l’accession au pouvoir de ses poulains, la rébellion politico-armée. La position et les actions du Président Chirac sont le problème majeur de la paix en Côte d’Ivoire. La sortie de crise en Côte d’Ivoire passe par le retrait de la France du processus de paix.
II. LES SOLUTIONS FALLACIEUSES ET INACCEPTABLES
Fidèle à sa logique de coup d’Etat, l’opposition politico-armée mène à travers le monde une campagne pour la suspension de
1) Solutions fallacieuses et inacceptables
N’oublions pas, n’oublions jamais que la crise en Côte d’Ivoire résulte d’un coup d’Etat manqué, d’un ordre légal troublé, de la mise à mal des Institutions républicaines. Les arrangements institutionnels auxquels il a été procédé à la suite des différents accords de paix et qui avaient tous pour premier objectif d’écarter le Président Laurent Gbagbo du pouvoir, de le confiner à un rôle de ‘’Reine d’Angleterre’’, ont eu pour conséquences désastreuses l’affaiblissement de l’autorité de l’Etat, les graves dysfonctionnements au sein de l’appareil administratif, la corruption et l’impunité généralisées, le développement de l’incivisme, les graves violations des Droits de l’Homme, la dégradation de la situation sanitaire des populations, la prolifération des conflits sociaux, etc…
Est intolérable et inacceptable la logique qui consiste à penser que la fin de la crise passe par l’écartement du Président Laurent Gbagbo du pouvoir, c’est-à-dire la consécration de la victoire de la rébellion. Le Président Laurent Gbagbo a été élu en octobre 2002 et reconnu par
Est tout autant inimaginable et inacceptable toute solution qui viserait la suspension voire la dissolution de
La solution à la crise ivoirienne ne réside donc pas en l’approfondissement de la crise par de nouveaux arrangements institutionnels qui fragilisent l’Etat.
Les Accords de paix n’ont de sens que s’ils visent à rétablir l’ordre, la légalité Constitutionnelle et l’intégrité territoriale. Toute autre voie est fallacieuse et inacceptable.
2) La récusation du Président THABO M’Béki, médiateur de l’Union Africaine
L’Union Africaine a fait un bon choix en confiant au Président Thabo M’Béki d’assurer la médiation entre les protagonistes de la crise ivoirienne. Grâce à sa démarche emprunte de courtoisie, de modération, de discrétion, de constance et d’engagement, il a pu arracher de nombreuses concessions au profit de la rébellion et faire avancer notablement le processus de paix. C’est à lui que ‘’les Fores Nouvelles’’ doivent l’achèvement de toutes les réformes législatives en conformité avec leurs exigences, l’éligibilité de Monsieur Alassane Dramane Ouattara, Président du RDR, à l’élection présidentielle prochaine en violation de l’article 35 de
Aujourd’hui ‘’les Forces Nouvelles récusent le Président Thabo M’Béki parce que le moment est venu pour eux de faire leur part d’engagement, c’est-à-dire de déposer les armes. Récuser M’Béki, c’est faire preuve de mauvaise foi, d’ingratitude et d’inconséquence.
3) Les questions pendantes : identification, reforme de l’Armée
Les questions liées à l’identification des populations, au recensement électoral, à la réforme de l’Armée, à l’indemnisation des victimes de guerre, au retour et à la réinstallation des déplacés, etc.… ne peuvent objectivement constituer des préalables au désarmement et à la réunification du Pays. Ces questions qui relèvent du programme de reconstruction du pays ne peuvent être traitées efficacement que dans le respect de la loi et dans le cadre d’un pays réunifié. Certaines d’entre elles seront traitées à court terme, d’autres le seront à moyen et long terme.
III. NOS PROPOSITIONS
Profondément préoccupé par la division du pays qui perdure, malgré toutes les concessions politiques faites par le Chef de l’Etat, le Président Laurent Gbagbo, et tirant les enseignements des quatre (4) années de mise en œuvre du processus de paix de Marcoussis, le Front Populaire Ivoirien considère que la sortie de crise en Côte d’Ivoire passe nécessairement par :
- le retrait de la France du processus de paix ;
- la restauration et le renforcement de la médiation Africaine ;
- La restauration de l’autorité de l’Etat et des prérogatives Constitutionnelles du Président de la République ;
- Le désarmement immédiat et obligatoire des mouvements rebelles
1) Retrait de la France du processus de paix
La France a suffisamment donné la preuve de sa partialité et son parti pris. Elle a quitté son statut de facilitateur pour adopter une position de belligérance. Du fait des mauvais rapports entretenus par le Président Jacques Chirac avec les Autorités ivoiriennes et de l’action pernicieuse de la diplomatie française, ayant massacré des dizaines d’Ivoiriens et fait des milliers de blessés, ne jouissant plus de la confiance des populations civiles et des leaders politiques du camp gouvernemental, la France s’est disqualifiée dans la recherche de solutions à la crise ivoirienne. Elle doit être exclue militairement et diplomatiquement afin qu’elle n’exerce aucune influence nocive sur la conduite du processus de paix.
C’est pourquoi le FPI exige le départ de la force Licorne et la dissolution du GTI, deux instruments à travers lesquels le Président CHIRAC torpille le processus de paix et mène ‘’sa guerre’’ contre le régime Ivoirien.
2) Restauration et renforcement de la médiation africaine
A l’issue de la réunion de New York (20 Septembre 2006),
Le temps est en effet venu pour que les africains règlent eux-mêmes les problèmes de leur Continent ; qu’ils refusent les tutelles néocoloniales infamantes et qu’ils agissent en acteurs majeurs et responsables dans les relations internationales.
La médiation du Président Thabo M’Béki, respectueuse des valeurs africaines, a fait la preuve de son impartialité et de son efficacité en très peu de temps. Elle a fait honneur à l’Afrique. Elle doit être restaurée et renforcée pour prendre en charge pleinement et exclusivement le règlement de la crise ivoirienne et pour agir en tant qu’unique interlocuteur de la communauté internationale, à la restauration de la paix en Côte d’Ivoire. Cela implique que l’Union Africaine consente à déployer avec le concours du médiateur et l’appui matériel et financier des autorités ivoiriennes, des troupes militaires qui prendraient au sein des troupes impartiales la place laissée vacante par
3) Restauration de l’Autorité de l’Etat et des prérogatives constitutionnelles du Président de la République
La logique du ‘’coup d’Etat en douceur ‘’ est inacceptable et ne peut prospérer. Elle a déjà fait trop de mal au Pays. Il faut en sortir. Que dire en effet d’une situation dans laquelle le pouvoir est éclaté en mille morceaux où celui qui incarne la légitimité et la légalité est dépouillé au profit de quelqu’un inconnu politiquement.
Comment accepter encore plus longtemps que des Ministres de la République défient quotidiennement et impunément l’autorité du Chef de l’Etat, agissent à leur guise au sein de l’appareil d’Etat, siègent au Gouvernement de la République tout en continuant d’occuper par la force des armes l’autre moitié de la république empêchant l’Etat dont ils sont de hauts responsables d’exercer effectivement son autorité sur l’ensemble du territoire national.
L’heure est venue d’emprunter la voie de la légalité, de la raison et de la vérité. La raison, la vérité et l’efficacité commandent que les pouvoirs constitutionnels du Président de la République soient restaurés afin que l’autorité de l’Etat soit renforcée et que la gestion des affaires de l’Etat et la mise en œuvre du processus de paix soient conduites dans l’efficacité.
4) Le désarmement immédiat et obligatoire des mouvements rebelles
Sous le triple rapport politique, économique et socio-humanitaire, le désarmement des mouvements rebelles s’impose aujourd’hui comme une nécessité absolue.
Au plan politique, le désarmement est au cœur de tous les accords signés jusqu’à ce jour. Il aurait dû intervenir dès octobre 2002 à la signature de l’accord de cessez-le feu entre la rébellion et un émissaire de
Le désarmement est le fondement de l’accord de Linas-Marcoussis qui stipule au demeurant qu’il sera mis en œuvre « dès la formation du Gouvernement de Réconciliation Nationale ».
Le rendez-vous du 15 octobre 2004 fixé lors du Sommet d’Accra 3 et accepté par tous les acteurs de la crise ivoirienne, n’a pas non plus été respecté par les mouvements rebelles. Il est inconcevable que la rébellion joue éternellement à cache-cache avec le désarmement. Le devoir de préserver l’intégrité du territoire ivoirien et d’y faire respecter la légalité, exige que les mouvements rebelles soient contraints au désarmement.
Au plan économique, la guerre a engendré une profonde crise avec des conséquences désastreuses sur la vie sociale. Dans le même temps les Chefs de guerre de la rébellion se sont enrichis considérablement en pillant les ressources nationales dans les zones occupées et en investissant dans les pays voisins, l’argent du sang des Ivoiriens.
Au plan socio-humanitaire, les violations des Droits de l’Homme se poursuivent dans les zones occupées et restent impunis. Le non fonctionnement des services de santé, d’éducation, et d’administration générale entraîne des situations de famine, d’épidémie et la montée vertigineuse du VIH/SIDA.
Seul le désarmement permettra de stopper la déchéance et de créer les conditions de la réconciliation et d’élections justes et transparentes.
IV. CONCLUSION
Depuis le déclanchement de la crise ivoirienne, le Front Populaire Ivoirien a fait la preuve de son engagement en faveur de la paix. Il est signataire des accords de Marcoussis et il a soutenu toutes les concessions, même les plus humiliantes, faites par le Président de la République au nom de la paix. Le FPI a adhéré à toutes les Résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU, notamment à
Le FPI souhaite vivement que les réflexions de la communauté africaine portent essentiellement sur l’avenir de
Faire prévaloir le droit et assurer le triomphe de la démocratie ;
Défendre le principe de l’intégrité territoriale, de l’unité et de la
souveraineté nationales et en conséquence contraindre la rébellion au désarmement ;
Restaurer l’autorité de l’Etat et les prérogatives constitutionnelles du Président de la République ;
Eliminer tous les obstacles à la paix et s’impliquer sans réserve dans la restauration de la paix en Côte d’Ivoire.
Pour le FPI,
Président, AFFI N'Guessan
source : http://www.eburneanews.net/eb.asp?id=70016
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