Offcanvas Section

You can publish whatever you want in the Offcanvas Section. It can be any module or particle.

By default, the available module positions are offcanvas-a and offcanvas-b but you can add as many module positions as you want from the Layout Manager.

You can also add the hidden-phone module class suffix to your modules so they do not appear in the Offcanvas Section when the site is loaded on a mobile device.

×

Avertissement

JUser::_load : impossible de charger l'utilisateur ayant l'ID 63

Omali Yeshitela : Quand les Africains rêvent de révolution

Loading the player...
2,152
by , 12 years ago
7 0

Ce Samedi 2 juin, étaient réunis à Paris des activistes Panafricains de tous bords pour célébrer le « Africain Liberation Day » : comprendre le jour de la libération africaine. Ils sont venus de partout en Europe comme en Afrique : du nord au sud, de l’est à l’ouest, pour parler des conditions catastrophiques du peuple noir à travers le monde. Mr. Omali Yeshitela, leader du mouvement UHURU, est le véritable tremplin de cet événement, car son passé d’activiste noir parle pour lui : rescapé du « Black Power Movement », il a su adapter les revendications des noirs dans le temps ; son évolution aux côtés de grands leaders charismatiques des années soixante fait de lui la grande attraction de cette journée mémorable.Plusieurs autres intervenants ont pris la parole, en plus des membres du mouvement, sur les thèmes suivants : - « Femmes africaines qui bougent ! » « Terrorisme Policier, Incarcération de masse, accaparement des terres, immigration : attaques contre les populations africaines » - « Elections : impérialisme en Crise » Ils sont Ivoiriens, Malgaches, Maliens, Haïtiens, Kongolais… Tous relatent avec passion la nécessité pour les Noirs, où qu’ils soient, de s’organiser entre eux dans le socialisme Africain afin de mieux répondre aux exigences du moment, notamment : - Assurer la sécurité pour les Noirs se faisant agresser de toute part, - Entreprendre pour pallier aux problèmes économiques qui rongent l’éducation et la promotion de la culture africaine. Il était aussi question de dénonciation du système capitaliste, d’une part, qui s’est créé et construit sur l’esclavagisme de l’homme et la femme noirs, d’autre part, du viol comme arme de guerre au Kongo, par exemple, mais aussi de l’emprise de la françafrique sur le devenir de la population africaine. C’était donc une journée réussie en termes de mobilisation, riche de culture et d’espoir : la journée se terminant par un défilé de mode africain, le tout sur une bonne ambiance musicale adaptée à la circonstance. Ravis, les organisateurs espèrent réitérer l’événement pour consolider les acquis et préparer la révolution africaine qu’ils chérissent.