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Le capitalisme est né dès que, vers le 11e siècle, des personnes libres ont commencé, dans les bourgs, à se distancer du pouvoir de l'État féodal.

 

 

 Les bourgeois se sont enrichis au moyen de leur travail, de leurs affaires, de la création de banques, du financement des expéditions coloniales et des guerres que se livraient entre eux les seigneurs féodaux, de la découverte des Amériques, du pillage des civilisations pré-colombiennes (or et argent des Empires inca, azteque, maya, etc.), de l'esclavage et de l'exploitation des richesses des Amériques.

Avec les révolutions bourgeoises européennes [anglaise, française et celles de 1848 dans toute l'Europe], l'État féodal a été totalement détruit et l'État bourgeois est né.

 La révolution industrielle, l'exploitation des travailleuses/eurs, les oppressions politiques, économiques, nationales, etc., le pillage des colonies ont conduit à un renforcement et à un enrichissement des classes dominantes (capitalistes, banquiers, grands proprietaires fonciers, etc.) et à la naissance des grands monopoles modernes.  «Le vrai début des monopoles modernes se situe, au plus tôt, vers les années 1860-1870.»

(Lénine - L'impérialisme, stade suprême du capitalisme - 1916 - éd. Pékin - p. 19)

 Vers 1860-1870, au sein de chaque grande puissance, le capitalisme atteint son stade suprême, celui de l'impérialisme.

 L'impérialisme est le résultat de la fusion, au sein de chaque grande puissance, (1) du capital industriel et (2) du capital financier en un capital unifié, le capital financier.  Cette unification des capitalistes entraîne l'unification du commandement de l'État capitaliste et l'unification des plans militaires de défense mais surtout d'agression des grandes puissances, avides de matières premières, de marchés, de main-d'oeuvre, de contrôle hégémonique de vastes régions.

 À ce stade, tous les territoires ont déjà été partagés entre grandes puissances.  Mais la classe dominante (bourgeoisie c'est-à-dire capitaliste) de chaque puissance, en constante compétition avec celles des autres puissances, pour augmenter ses profits, doit envahir des territoires des autres puissances.  Commence alors un repartage du monde et le début de guerres impérialistes d'une violence jamais égalée auparavant, car les ressources matérielles, technologiques, humaines, scientifiques modernes dépassent celles qui existaient antérieurement.

 La guerre (avant le stade impérialiste proprement dit) entre la france et la Prusse, déclenche la Commune de Paris (1871) : le peuple de Paris se révolte et installe, pour la première fois dans l'histoire, un État socialiste, qui ne durera que 3 mois, installant le mode de production socialiste, sous direction de la classe ouvrière et du peuple de Paris, où les principaux moyens de productions seront dirigés par des élections par la classe ouvrière et le peuple (dictature du prolétariat).

 L'impérialisme se développe ailleurs dans le monde et entraîne des conflits qui conduisent à trois premières guerres impérialistes locales (le stade impérialiste étant maintenant développé :

 a) 1898 (de février à décembre) - La guerre hispano-américaine :

Le 15 février 1898, l'explosion en rade de La Havane d'un navire nord-américain, le Maine, avec à son bord quelque 260 personnes, constitue le prétexte de l'intervention des États-Unis dans la guerre d'émancipation coloniale qui oppose Cuba à l'Espagne depuis 1895. La chute de Santiago de Cuba, en juillet, contraint le gouvernement de Madrid à signer, le 10 décembre 1898, le traité de Paris par lequel il renonce à Cuba et à Porto Rico, mais aussi aux Philippines.(...)

b) 1899-1902 - La guerre anglo-boer (seconde partie) :

L'expression Guerre des Boers se rapporte à deux conflits, l'un intervenu de 1880 à 1881 et le deuxième du 11 octobre 1899 au 31 mai 1902, tous deux entre les Britanniques et les colons d'origine néerlandaise (appelés alors Boers puis Afrikaners au XXesiècle) en Afrique du Sud. À la fin du deuxième conflit, les deux républiques fondées par les Boers perdirent leur indépendance et furent intégrées à l'empire britannique.

c) 1804-1905 - La guerre russo-japonaise :

La Guerre russo-japonaise s'est déroulée du 8 février 1904 au 5 septembre 1905. Elle met aux prises la Russie impériale d'un côté, et l'Empire japonais de l'autre.

Sur le plan militaire, ce conflit préfigure les guerres du Xxe siècle par sa durée (1 an et demi), par les forces engagées (sans doute plus de 2 millions d'hommes au total) et les pertes (156 000 morts, 280 000 blessés, 77000 prisonniers) ainsi que par l'emploi des techniques les plus modernes de l'art de la guerre (logistique, ligne de communication et renseignements ; opérations combinées terrestres et maritimes; durée de préparation des engagements) [1].

Sur le plan politique, l'affrontement trouve son origine dans une triple inter-action :

l'opposition direct de deux impérialismes : entre le japonais et le russe. Ce dernier a pour objectif stratégique d'obtenir un accès permanent à l'Océan Pacifique.

la démarche propre de l'Empire japonais consistant :

d'abord à préserver son indépendance et ses intérêts face aux impérialismes européens de plus en plus présents dans la région depuis la seconde moitié du XIXe siècle

ensuite à s'affirmer et à se faire reconnaitre en tant que et comme puissance régionale à part entière, c'est-à-dire comme un acteur développant sa propre stratégie impériale et coloniale à l'égal et à l'identique des autres.

Ces trois premières grandes guerres impérialistes locales n'étaient que le prélude d'une grande guerre impérialiste mondiale, d'abord intitulée la "Grande guerre", («Première guerre mondiale»), qui, selon l'idéologie capitaliste, devait être la dernière des dernières.

 En 1917, la Révolution d'Octobre en Russie, a mis fin à la Première guerre mondiale et a fait naître, après la Commune de Paris (1871), le mode de production socialiste, sous la direction des travailleurs et des nations soviétiques, c'est-à-dire le début de la fin de la dictature de la bourgeoisie.

 En réaction à la naissance de l'État socialiste des Républiques soviétiques, la dictature ouverte de la bourgeoisie s'installe au sein de certaines puissances impérialistes, sous la conduite de Mussolini (1922), d'Hitler (1933) et de Franco (1936).

 Les communistes seront les premiers à dénoncer et à combattre le fascisme politiquement et militairement.  En 1935, la Troisième Internationale (communiste) propose la tactique du Front uni contre le fascisme et la guerre.  En 1936, les partis communistes organisent au niveau mondial, les Brigades internationales (Bataillons Mackenzie-Papineau, Abraham Lincoln, Mateotti, etc.)

 L'impérialisme a continué à se développer et a conduit à la Seconde (s'il n'y en a pas d'autres) / Deuxième (s'il y a une autre) guerre mondiale (1939-1945).

 À partir de 1948, les puissances capitalistes brisent le front uni avec l'URSS et se lance dans la "guerre froide", véritable troisième guerre mondiale sans déclarations de guerre contre les États socialistes, contre la classe ouvrière et les peuples qui veulent un autre mode de production que le capitalisme, contre toute force politique, ouvrière, sociale, populaire, nationale qui refuse le capitalisme.  La guerre des États-Unis contre les peuples du Vietnam, du Cambodge et du Laos à elle seule coûtera la vie à 6 millions d'Indochinois au cours d'un conflit atroce.

 L'impérialisme c'est, entre autre, la guerre permanente pour l'hégémonie de chaque puissance impérialiste, contre les autres puissances impérialistes, mais aussi contre la classe ouvrière mondiale, contre les peuples et les nations du monde.

 Les impérialismes se combattront entre eux, et les contradictions ne font que croître.

Les peuples veulent la paix.

Les puissances impérialistes veulent la guerre pour accroître leurs profits.

Le capitalisme est condamné à la guerre perpétuelle.

Les peuples du monde doivent l'écraser.

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