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TF1 Droits Audiovisuels vient d’être condamné à payer 32 millions d’euros à Spike Lee. En jeu, un contrat de distribution du dernier film du réalisateur que la Une n’a pas honoré, selon le jugement du TGI.

La Une ne s’en est pas vantée... Le Tribunal de Grande Instance de Paris a rendu un jugement à l’encontre du groupe TF1 dans l’affaire qui l’oppose au réalisateur Spike Lee, représenté par la société On my Own. Le TGI a condamné TF1 à une amende record de 32 millions d’euros dont 24 millions à verser immédiatement ! La Une a fait appel, mais cette procédure n’est pas suspensive. C’est l’incendie quai du Point du Jour... A l’heure actuelle, le jugement n’a pas encore été publié par le TGI, mais cela ne saurait tarder.
L’histoire a commencé en octobre 2007. TF1 et Spike Lee s’entendent sur la distribution dans les salles du dernier opus du réalisateur de "Do the right thing" et "Malcom X" pour la France et l’international, en dehors des Etats-Unis. Lors d’une première diffusion de contrôle, le film intitulé "Miracle at Santa Anna" fait bondir sur leurs sièges les responsables de TF1 International, la filiale du groupe. A tel point que l’affaire est portée directement devant le Tribunal de Commerce fin 2009, comme le note le rapport d’activité de TF1, pour tenter de dénouer les liens contractuels. Pas impressionnés, Spike Lee et la société de production On My Own en ont fait de même devant le Tribunal de Grande Instance pour non respect du contrat signé.

Provisions insuffisantes

Depuis, c’est le calme plat... celui d’avant la tempête. Il y a une dizaine de jours, le jugement du TGI tombe et il est lourd. On My Own avait réclamé 7,3 millions d’euros, plus les indemnités. De son côté, TF1 avait demandé 3 millions au titre de son préjudice... Mais, prudente, la Une avait ensuite provisionné la somme en 2010, comme cela doit se faire. Le verdict était d’ailleurs prévu pour cette année-là avant d’être décalé au premier semestre 2011, comme l’indique le rapport d’activité publié au printemps 2011. La somme record de 32 millions d’euros, dont 24 à payer sans délai, est une bonne affaire pour le réalisateur Spike Lee. "Miracle à Santa Anna" a été un échec aux USA avec moins de 8 millions de dollars de recettes... Il aurait certainement généré un peu plus s’il avait été distribué par TF1 dans les salles françaises. C’est à se demander quelle mouche a piqué les patrons de la Une dans cette affaire ! Refuser de distribuer un film n’est vraiment pas la meilleure stratégie, il vaut mieux, comme cela se fait souvent, proposer un circuit de salles discrètes et attendre quelques semaines pour le retirer afin d’éviter les ennuis.

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Stratégie à long terme

Les activités de droits audiovisuels de TF1 regroupent principalement les activités d’exploitation en salles, l’exploitation des mandats de vente internationaux et l’exploitation des droits vidéo, à travers 4 sociétés : TF1 DA, TF1 International, UGC distribution et TF1 VIDEO. Cette structure a été rattachée directement au directeur financier de TF1, Philippe Denery dès 2008, d’une part en raison des problèmes judiciaires de son président, Patrick Binet, mais aussi et surtout parce que cet ensemble était en grande difficulté financière. Pour preuve, les droits audiovisuels ont généré de lourdes pertes en 2009 et 2010, respectivement de 22,5 millions et de 5,2 millions d’euros.
Et voilà que le TGI de Paris s’invite à la fête en condamnant TF1 International, devenue entre-temps TF1 Droits Audiovisuels. Nonce Paolini, le patron de la filiale du groupe Bouygues, n’avait vraiment pas besoin de cette affaire, alors que sa chaîne lutte pour redresser une audience sans cesse grignotée par ses rivaux. Une situation peu reluisante qui plombe le cours boursier de l’entreprise mais qui est aussi le résultat d’une absence de stratégie à long terme dans un environnement devenu plus complexe depuis l’avènement du Net et surtout la montée en puissance des réseaux sociaux qui détournent l’attention des téléspectateurs.

 

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Ils s’appellent Sundiata, Jalil, Mumia, Herman, Albert ou Leonard … ils sont noirs – ou amérindien - et ils ont participé aux mouvements pour la libération des Noirs (et des peuples autochtones) dans les années 1970. Pas de chance pour eux, ils ont tué des gardiens de prison ou des policiers alors qu’ils militaient pour l’égalité des droits des citoyens de leur communauté.
Curieux, cette propension à assassiner les policiers ou autres représentants de l’ordre chez les Peaux-Sombres, non ?
Depuis, ils sont toujours en prison, attendant une liberté conditionnelle sans cesse reportée. Ah, il ne fait pas bon s’opposer à l’ordre établi et défendre les droits des citoyens. Mais dans une démocratie, ceux qui finissent en prison, on les appelle criminels de droit commun - ou terroristes. Et dans ce cas-là, ils n’ont pas le droit au statut de prisonniers politiques. Le texte qui suit est la traduction de la rubrique hebdomadaire du 9/03/2010 de Jared Ball, universitaire et chroniqueur pour la radio de Black Agenda Report
Amitié et lutte : le scandale actuel de l’emprisonnement politique
Depuis le président Obama jusqu’en bas de la hiérarchie, des forces puissantes soutiennent que le Black Freedom Movement (Mouvement pour la Liberté des Noirs) est non seulement terminé, mais qu’il s’est terminé par une réussite totale.
Et pourtant, des décennies plus tard, des dizaines d’anciens militants croupissent encore en prison. Si nous avons gagné, comment se fait-il que les plus courageux d’entre nous sont encore derrière les barreaux ? "Même si on se berce d’illusions, il est un fait qu’il n’y a pas eu de conclusion heureuse au mouvement de libération dans ce pays".
"Aucun mouvement des droits civiques ou de défense des droits de l’homme ne peut revendiquer la victoire quand ses militants les plus ardents sont encore emprisonnés".

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Une expression qu’on n’entendait plus chez nous depuis que Finkielkraut, la « belle intelligence française », est devenu muet, mais qui revient dans le journal Libération à propos de fermiers Afrikaners qui s’estiment discriminés.

Le racisme dont souffrent certains Afrikaners n’est que la conséquence des préjugés infects qui ont longtemps servi de doctrine politique à leur pays. Ils ne devraient guère s’en étonner et pourraient comprendre que le gouvernement de l’ANC veuille en ce moment changer jusqu’au nom des villes. Il faut rappeler que Pretoria a ainsi été baptisée en l’honneur du sieur Pretorius, un colon qui avait gagné une bataille contre les Zoulous en 1838. Add a comment

kamayiti.comL’ONG "Bien chez soi", créée en France par une ivoirienne résidante, a décidé de s`attaquer au fléau de l`immigration sous toutes ses formes.

 

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Un millier de demandeurs d’asile, dont plus de 200 femmes et enfants, sont actuellement détenus dans la prison de Ktsiyot, dans le désert du Negev, en Israël, et certains y séjournent depuis près de six mois.

Fin septembre 2007, tous les nouveaux demandeurs d’asile africains ont été transférés sous des tentes dressées dans l’enceinte de la prison. Des militants d’associations israéliennes de défense des droits humains qui se sont rendus dans la prison pour s’enquérir des conditions de détention se sont dits choqués par les « conditions très difficiles » dans lesquelles les détenus vivaient dans le camp.

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