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Par: Isabelle L Papillon

C’est ainsi que, le 16 mai 2012, des cas de Choléra ont été répertoriés dans quatre (4) écoles publiques de Martissant proches de camps occupant le périmètre de ces établissements scolaires

Entre Octobre 2010 et mai 2012, Sept mille cent quatre-vingt-huit (7,188) personnes sont décédées de l’épidémie du Choléra importée en Haïti par les soldats des forces d’occupation des Nations Unies, selon le dernier rapport du ministère haïtien de la Santé publique et de la population (MSPP) et plus de 500 mille ont été hospitalisées à cause de l’infection de cette épidémie mortelle. Le chef de mission des Médecins Sans Frontière (MSF), Thierry Goffeau a déjà tiré la sonnette d’alarme en faisant savoir que si rien n’est fait pour enrayer cette épidémie, le pays irait tout droit vers une nouvelle catastrophe.

Selon le dernier bulletin daté du premier juin 2012, du Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies (OCHA), les alertes au Choléra se sont multipliées dans quatre (4) des dix (10) départements géographiques du pays, en l’occurrence l’Artibonite, le Nord-Est, le Nord-Ouest et l’Ouest au cours du mois de mai 2012. A Carrefour, une commune située au Sud de la capitale haïtienne plusieurs personnes sont mortes, dont 3 ont été enregistrées par les autorités locales. Ces personnes ont été victimes d’une diarrhée aiguë après avoir bu de l’eau coulant des robinets d’une compagnie de distribution d’eau. Le maire de cette commune, Yvon Gérôme a confirmé cette information. On a identifié trois (3) personnes qui sont mortes dans les mêmes conditions à Carrefour depuis le mois dernier. On a constaté de nouveau cas à l’Ile de la Gonâve, située au Sud-Ouest de la capitale, ainsi que dans les camps de personnes déplacées et communautés avoisinantes de Martissant et Carrefour.

Le département de l’Artibonite, situé au Nord de la capitale est particulièrement touché par l’ampleur de la propagation de l’épidémie de Choléra, en raison des multiples foyers de Choléra qui s’y sont développés depuis environ deux ans. La contamination des cours d’eau, des rivières, des fleuves, des parties littorales par le Vibrio Cholerae importé par les casques bleus de l’ONU est à la base de la propagation du Choléra en Haïti.

La propagation du Choléra en Haïti atteint les écoles à proximité des camps d’hébergement des déplacés internes, victimes du séisme du 12 janvier 2010. C’est ainsi que, le 16 mai 2012, des cas de Choléra ont été répertoriés dans quatre (4) écoles publiques de Martissant proches de camps occupant le périmètre de ces établissements scolaires. Le cluster éducation de l’OCHA et celui de l’OMS ont recensé quelques 24 écoles publiques, la plupart d’entre elles délabrées, partageant leurs infrastructures en eau, hygiène et assainissement avec des camps de personnes déplacées.

A Port-au-Prince, le directeur général du ministère de la Santé publique et de la population, Gabriel Timothée appelle la population à la vigilance et au renforcement des mesures d’hygiène publique, à un moment où l’épidémie de Choléra tend à ressurgir, une fois de plus et au début de la saison cyclonique de l’année 2012. «Le choléra a amorcé un retour en force dans plusieurs régions du pays, a reconnu samedi le directeur général du ministère de la santé publique, le Dr Gabriel Timothé, qui a annoncé l’adoption de certaines mesures en vue d’enrayer cette résurgence de l’épidémie. Il affirme que les départements les plus touchés pour l’instant sont l’ouest et le nord, sans toutefois préciser le nombre de cas recensés ces derniers jours. Dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, une certaine poussée épidémique est observée particulièrement dans le quartier de Martissant et la commune de Carrefour (banlieue sud). Toutes les dispositions ont été prises en vue d’acheminer les personnes infectées dans des centres de traitement du choléra (CTC), selon le Dr Thimothé qui a énuméré les trois principaux facteurs à l’origine de la remontée de la maladie, la période pluvieuse, la saison des mangues et le relâchement dans l’application individuelle des règles d’hygiène de base.»

Quelques huit (8) mois après le terrible tremblement de terre qui a frappé Haïti, le 12 janvier 2010, l’épidémie de Choléra introduite en Haïti par des soldats des forces d’occupation de l’ONU a envenimé les calamités de la population haïtienne. Avec la propagation de l’épidémie de Choléra, les soldats de l’ONU ont commis un génocide en Haïti. Malgré des plaintes qui ont été déjà déposées par devant les instances compétentes de l’ONU, exigeant justice et réparation, aucune suite n’a été donnée. Des organisations populaires et progressistes d’Haïti maintiennent toujours le flambeau de la mobilisation pour exiger le retrait des troupes de l’ONU, justice et réparation pour les victimes du Choléra de la Minustah.

HAÏTI LIBERTE

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