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Malheureusement les élites haïtiennes, particulièrement celle de l’intelligence, sont plongées dans l’abîme de la facilité qui très souvent est fallacieuse. Ainsi le choix de délivrer ce « Permis de tuer » à la force d’occupation et à son valet de la PNH par l’exécutif et le parlement est la conséquence directe de l’option facile, mais nocive pour la nation. Maintenant il importe d’analyser le long processus qui a conduit à cette décision et les vrais objectifs poursuivis par les commanditaires cachés. Tout en essayant de passer en revue les principaux acteurs et secteurs impliqués dans la présentation et l’exécution du « Permis de tuer ».

Sheila mayan, attachée de presse de l’ambassade américaine, dans une tentative de démentir les déclarations du premier ministre Jacques Edouard Alexis, concernant les mesures de représailles du gouvernement américain en cas de tentative de ralentir le flot de déportés haïtiens, a déclaré et je cite : « Les dispositions de la loi des Etats Unis tiennent compte d’une interruption possible dans l’émission de visas si le gouvernement n’engage … », fin de citation. Tout bon observateur de la politique haïtienne s’attendait à ce que les choses s’accélèrent, c’est-à-dire les décisions virulentes. Car pour répéter ce proverbe latin, « Nihil novi sub sole » ( Rien de nouveau sous le soleil), les dirigeants haïtiens sont trop attachés à leurs visas. Automatiquement, la panique a gagne les rangs des membres du gouvernement et les parlementaires, avec en tête Mr Youri Latortue, responsable de la commission justice et sécurité du grand corps. Avant d’aller plus loin, attardons-nous un peu sur ce dernier.

YOURI LATORTUE OU MONSIEUR 30%.

Le tonitruant et arrogant sénateur du parti régionaliste (pour ne pas dire séparatiste) « Artibonite en action », a à son actif toutes sortes d’accusations. Ancien officier des FAD’H, institution transformée en parti politique après 1986, il a suivi activement les démêlés des généraux de l’époque jusqu'à se convaincre que la politique en Haïti est très payante. Son oncle, Gérard Latortue, l’a propulsé dans le monde merveilleux des élites mafieuses des affaires et de la politique. Aux élections du 7 février 2006, les Gonaiviens l’ont élu premier sénateur pour une période de six ans. Ce qui n’a pas effacé les accusations de corruption et de trafic de la drogue portées contre lui, également par le département d’état américain. Comme le président de l’assemblée nationale, Mr le sénateur du sud-est Joseph Lambert, lui aussi accusé d’activités illicites, représente une bombe à retardement pour le pays. Cette accusation grave les met tous les deux dans une situation de faiblesse par rapport au gouvernement américain. Leurs soucis sont de servir le puissant voisin afin de rétablir leurs visas et enlever les accusations, ils constituent une proie facile à tout secteur national ou international et un danger imminent aux intérêts nationaux.

Et Voilà qu’ils occupent les deux fonctions les plus sensibles du grand corps, président de l’assemblée nationale et celui de la commission de sécurité. Ceci explique leurs positions extrémistes au sénat, car leurs objectifs fondamentaux sont de plaire. L’un demande la peine de mort en déclarant, qu’« Il est temps de mettre en veilleuse l’article 20 de la constitution de 1987 et d’appliquer la peine de mort ». L’autre exige l’état d’urgence sur le territoire national, tous deux ont, sous la menace de révocation du premier ministre, obtenu l’accord d’Alexis pour délivrer le « Permis de tuer » à la MINUSTAH et la PNH. Voilà les déclarations du sénateur : « Au cas ou le gouvernement refuse d’appliquer ces recommandations, le parlement, d’ici janvier, prendra les mesures qu’il faut », fin de citation.

MARIO ANDRESOL, LE NOUVEL HOMME FORT D’HAITI.

Les liens qui unissent Mario Andresol, le nouveau James bond 007- autorisé à tuer, au sénateur Youri Latortue sont très serrés.
1- Ils sont liés par une allégeance militaire sacrée, connue péjorativement sous le vocable de « frères d’armes ». Nourris par le même sentiment réactionnaire anti progressiste et ayant les mêmes accointances de « Haïti democracy Project ».
2- Ils se sont partagé (50/50) les 4 millions de gourdes alloués à un service d’intelligence non existant au sein de la police nationale sous le gouvernement de facto. L’actuel chef de police utilise ces Fonds pour faire de la politicaillerie en manipulant les directeurs départementaux de la police, en vue d’assouvir ses appétits politiques excessifs.

 


3- Ils font partie d’un plan stratégique de rechange en cas de « dérive progressiste » du président René Preval, institutionnellement, et à eux seuls, ils ont les provisions légales techniques requises et pour rétablir l’ordre et la sécurité, y compris dans le sang.
4- Le plus important facteur de leurs liaisons, ils sont au service du même maître à un point tel que la sécurité de Mario Andresol est assurée par des militaires américains et anciens marines. Quelle ironie !
Dans un article que j’ai publie il y a de cela quelques mois, titre « Qui a nomme Mario Andresol et pourquoi ? », j’avais mentionne les tractations politiciennes de celui-ci en vue de contrôler totalement la seule force armée du pays. Sous la pression des secteurs antinationaux, il a eu gain de cause. Et, le massacre a déjà commencé à cite soleil, les occupants ont liquidé sans autre formes de procès 12 haïtiens, tout simplement parce qu’ils sont pauvres et ont osé faire un choix politique différent de la tendance dominante bourgeoise.

QU’EN EST IL DE RENE PREVAL ?

Le président de la république est en mauvaise posture. Si on enlève la tendance à donner une autre direction à la diplomatie haïtienne, le chef d’état est à contre courant de son statut de progressiste.

1- Le 22 décembre 2006, pendant la poursuite du massacre à Cité Soleil et les déclarations du Pro-consul Edmond Mulet, au palais national, le président tentait déjà de justifier les actes sanguinaires en promettant des jours meilleurs aux enfants qu’ils recevaient. Et pourtant, les dit bandits ne sont pas parmi les victimes a l’hôpital saint Catherine de cite soleil, femmes et enfants sont majoritairement parmi les cadavres. En agissant ainsi le président ne fait que se tirer lui-même dans les pieds. Tout en reconnaissant que le phénomène de kidnapping constitue un challenge majeur pour sa présidence, mais l’utilisation aveugle des armes à Cité Soleil et d’autres quartiers pauvres, zones particulièrement vulnérables et sensibles constituent en soi une décision irresponsable.


2- La poursuite de la liquidation des entreprises publiques comme la teleco, l’électricité d’Haïti et autres est un acte de trahison envers la république.
3- La décision d’accorder le « permis de tuer » a Edmond Mulet et Mario Andresol aura ce que l’américain appelle « Back fire », et quand ce moment s’emmène, le pays tout entier fera les frais pour une enieme fois.

LES OBJECTIFS CACHES DE LA CAMPAGNE REPRESSIVE.

Avant tout, je veux que ce soit clair pour tout le monde, la situation qui prévaut dans le pays est inacceptable et il est absolument nécessaire à ce que l’état trouve une solution. Par contre, le massacre des pauvres n’est pas une solution. L’état doit élaborer des stratégies pour protéger la population civile, parce que même en état de guerre totale les conventions internationales exigent la protection des innocents. Or en Haïti, il n’y a pas de guerre ouverte même à faible intensité, cela dit que les appels au meurtre des élites sont nettement déplacés et assassins. En d’autres termes, l’insécurité n’est rien d’autre qu’un leitmotiv utilise comme tremplin à des fins politiques.

Cet acharnement est la continuité de l’opération GNBISTE en vue de la mise à mort politique d’un groupe sociologique bien détermine. On veut mettre fin à l’irruption de celui-ci sur la scène politique. Ainsi tout foyer de résistance à l’ordre arrogant de la bourgeoisie alliée à l’occupant doit être rasé géographiquement et physiquement. Edwige Lalanne, de Haïti democray Project, a demandé l’élimination de 5% de la population de Cité Soleil comme condition de rétablissement d’ordre, bien entendu celui du cimetière. Je pense que nous sommes entrain de vivre cette triste expérience du Rwanda de 1994, hécatombe qui a coûté la vie à plus d’un million d’âmes.
L’obligation est faite à tout haïtien de dire non à ce génocide du 21e siècle dans les caraïbes, indépendamment de toute sensibilité politique ou idéologique, tout en disant non au phénomène de kidnapping qui fait rage dans le pays. Et d’exiger le retrait immédiat de ce permis de tuer délivré à la MINUSTATH et la PNH.

 

 

 

JOEL LEON
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philadelphia
journaliste

 

 

 

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