Offcanvas Section

You can publish whatever you want in the Offcanvas Section. It can be any module or particle.

By default, the available module positions are offcanvas-a and offcanvas-b but you can add as many module positions as you want from the Layout Manager.

You can also add the hidden-phone module class suffix to your modules so they do not appear in the Offcanvas Section when the site is loaded on a mobile device.

Alors que le choléra importé en Haïti par les soldats des forces d’occupation des Nations Unies présents dans le pays depuis plus de huit (8) ans continue de semer le deuil dans les familles ; le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, dans son rapport daté du 21 Août 2012, soumis au Conseil de Sécurité, recommande le renouvellement du mandat de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) pour un an de plus. Après l’analyse de la situation sécuritaire d’Haïti en fonction des intérêts des grandes puissances impérialistes et leurs multinationales et au détriment des intérêts nationaux, le secrétaire général de l’ONU a écrit : « Réaffirmant ma volonté de continuer à concentrer les activités de la Mission, je recommande au Conseil de Sécurité de proroger son mandat d’un an, jusqu’au 15 octobre 2013 »....

Add a comment

Par: Thomas Péralte

Lors de son voyage en Equateur le mercredi 11 juillet dernier, accompagné de son ministre de la Défense, Rodolph Joazil et du directeur général de la Police Nationale d’Haïti, Mario Andrésol, le président Michel Joseph Martelly a clairement demandé l’aide du président Rafael Correa Delgado pour son projet de ressusciter l’ancienne Force Armée d’Haïti, dont les vrais objectifs seraient de sécuriser les intérêts des grandes puissances impérialistes, leurs multinationales, leurs zones franches financées par la Banque Mondiale, situées dans le Nord du pays.

En réponse à cette demande, le président Correa a déclaré : « Haïti a demandé de poursuivre notre aide, nous allons le faire. Maintenant, nous accordons 15 millions de dollars de plus à Haïti. Le gouvernement haïtien a également demandé des conseils à l’Equateur pour la formation de la future Force Armée d’Haïti et des questions de développement dans le cadre de la reconstruction du pays. »

Le ministre de la Défense équatorienne, Miguel Carvajal, de son côté a indiqué : « Nous sommes prêts à collaborer avec Haïti. Haïti peut compter sur l’appui de l’Equateur pour former une unité d’aviateurs et de pilotes d’hélicoptère, renforcer les capacités techniques et opérationnelles des gardes côtes haïtiennes et créer une unité anti-émeute et de déminage. »

Le directeur de l’Ecole militaire, le général Gustavo Cabrera, renforcé par le Haut-Etat-major de l’armée équatorienne, a émis ses impressions autour des questions liées à la structuration du ministère haïtien de la Défense, notamment à la formation des Forces Armées modernes pour Haïti, à l’accompagnement de l’Equateur dans la mise en place d’un Etat-major en Haïti, au renforcement de la Police Nationale et au rôle que devrait jouer la MINUSTAH en Haïti.

Dans le souci d’assurer le suivi de la coopération de l’Equateur à Haïti, le gouvernement Equatorien a envoyé vendredi un nouveau contingent de casques bleus en Haïti qui doit exécuter des projets de construction de routes et de ponts pour un montant de 15 millions de dollars, a annoncé l’état-major de l’armée à Quito. 66 nouveaux soldats sont arrivés vendredi 13 juillet dernier afin d’intégrer la Mission des Nations Unies pour la stabilisation d’Haïti (MINUSTAH) en remplacement du contingent dont le mandat était arrivé à terme.

Les Equatoriens travailleront de concert avec des soldats du Chili basés au camp Charlie et poursuivront des travaux de génie civil dans le pays tels : la construction de routes de ponts et d’écoles dans le département de l’Artibonite. «Ces soldats sont des travailleurs de paix et de bonne volonté qui vont œuvrer au service de la population », a déclaré le directeur des opérations du commandement des Forces armées équatoriennes Wagner Bravo.

Alors, outre les forces d’occupation de l’ONU en Haïti, la MINUSTAH, le président Michel Martelly et son équipe veulent créer une autre force pour protéger les intérêts des grandes compagnies multinationales et leurs courtiers locaux. Il demande aux pays du Sud tels l’Equateur, le Venezuela et autres de l’aider à mettre en place cette nouvelle force au profit des pays occidentaux, qui avaient manifesté leur refus d’aide. La plupart des Haïtiens apprécient grandement la générosité, la solidarité franche, sincère et désintéressée des pays du Sud envers Haïti, dans un rapport de non exploitation et de non domination, même quand il se développe avec un gouvernement réactionnaire, d’extrême droite qui n’a rien à voir avec les revendications fondamentales du peuple haïtien, autre que le tromper pour asseoir son pouvoir. Mais quand le Sud veut supporter des instruments de domination contre le peuple haïtien, comme l’Equateur s’apprête à le faire, certains se demandent s’il ne s’est pas trompé, car supporter des Forces Armées en Haïti d’aujourd’hui, c’est se mettre au service de l’impérialisme.

Alors que le président Martelly a mis en place un ministère de la Défense qui est en train de préparer la mise en place des Forces Armées, il part à la recherche des fonds pour réaliser son projet macabre ; son gouvernement refuse catégoriquement de répondre aux revendications de différents secteurs de la vie nationale telle: l’augmentation de salaires des policiers, des professeurs et d’autres fonctionnaires de l’Etat qui ne peuvent rien faire avec cette modique somme qu’on leur donne pendant que le coût de la vie continue à augmenter quotidiennement.

Add a comment

En laissant la salle de séance du Sénat le jeudi 19 juillet dernier, en signe de protestation contre les magouilles hautement fomentées de toutes pièces en vue d’aboutir à la formation d’un Conseil Electoral Permanent d’exclusion ; le sénateur Moïse Jean Charles a envoyé un signal clair aux grandes puissances impérialistes, telles : les Etats-Unis, la France, le Canada pour leur faire savoir qu’il y avait toujours de grands hommes en Haïti, a-t-il indiqué.

De son côté, le sénateur Andris Riché a abondé dans le même sens, 24 heures après la visite du chef de Cabinet de la secrétaire d’Etat, Hillary Clinton au Sénat haïtien, où elle a publiquement accusé les sénateurs de constituer un facteur de blocage à la situation politique du pays. En réplique, Andris Riché a déclaré haut et fort : « Le Sénat n’a aucun diktat à recevoir de Washington. Si madame Cherry Mills a ses hommes au Sénat, moi, je ne suis pas son homme. »...

Pour sa part, le sénateur, Jean-Baptiste Bien-Aimé s’enchaîne ainsi : « Haïti est un pays souverain, nous n’avons pas d’ordres à recevoir du chef de Cabinet de madame Clinton, » alors que le président du Sénat, Desras Simon Dieuseul lui, a minimisé les récentes déclarations d’impertinence de madame Cherry Mills, considérées par ses collègues comme de l’ingérence flagrante de la diplomatie américaine dans les affaires politiques internes d’Haïti.

Add a comment

Au cours d’une émission de radio en Floride, un ami me rappela a brule-pourpoint que les occidentaux exterminèrent les premiers habitants d’Haïti, les Indiens dits Indiens par Christophe Colomb, pour pouvoir mieux voler leurs richesses minérales, particulièrement de l’or. Ensuite, la publication de l’article de l’ « Associated Press » sur la découverte de l’or en Haïti, gisement estimé à plus de 20 milliards de dollars, nous prend a la gorge. Une révélation pareille donne à la fois des sueurs froides aux patriotes haïtiens et du grincement de dents aux exploiteurs occidentaux. Les richesses minérales ont été toujours à la base de beaucoup de génocides de l’histoire. Ainsi, l’extermination des Arawak/Taino, les natifs d’Haïti. D’après des sources espagnoles de l’époque, ils étaient des millions en Hispaniola. En 1507, un recensement fit état de 60.000 Indiens restant, après 24 ans, soit en 1531, ils étaient réduits à une poig! née de 600. Aujourd’hui, il n’en reste que des vestiges archéologiques. Un tel constat révèle la cruauté impitoyable des conquistadores. Ce fut la première expérience barbare liée directement a l’exploitation de l’or à laquelle les habitants d’Haïti firent face, c’était au 16e siècle. L’or s’achemine vers L’Europe et les natifs, vers le néant.

           Haïti n’a pas beaucoup de chances quand il y a « ruée vers l’or ». D’après l’historien J.A. Rodgers, Toussaint Louverture, dans sa quête de libération pour ses frères en Afrique, rêvait d’y retourner. Une fois là-bas, il entendait empêcher le commerce des noirs qui se pratiquait à grande échelle. Ainsi, il confia beaucoup de franc-or à Mr Stephen Girard, un capitaine de bateau américain d’origine française, qui mouillait fréquemment dans la rade de Port-au-Prince, un ami a lui. L’objectif de cette entreprise, toujours selon Mr Rodgers, fut d’accumuler une forte quantité d’or pour pouvoir matérialiser financièrement son projet contre la traite négrière. La valeur de Cet or fut estimée à plus de 6 millions de dollars américains. Tout ceci est reporte dans le livre : « 100 Amazing facts About The Negro ». Apres l’acte vil de Napoléon qui piégea Toussaint Louverture et l’envoya en France, Stephen Girard décida de ! conserver l’or pour lui-même au lieu de le remettre aux enfants et a la femme de celui-ci après son internement a Fort-de-Joux, en France. A rappeler ici, que la femme de Toussaint fut humiliée, torturée atrocement par les bourreaux de Napoléon à la recherche de l’or caché du mari.

Add a comment

Par: Isabelle L Papillon

C’est ainsi que, le 16 mai 2012, des cas de Choléra ont été répertoriés dans quatre (4) écoles publiques de Martissant proches de camps occupant le périmètre de ces établissements scolaires

Entre Octobre 2010 et mai 2012, Sept mille cent quatre-vingt-huit (7,188) personnes sont décédées de l’épidémie du Choléra importée en Haïti par les soldats des forces d’occupation des Nations Unies, selon le dernier rapport du ministère haïtien de la Santé publique et de la population (MSPP) et plus de 500 mille ont été hospitalisées à cause de l’infection de cette épidémie mortelle. Le chef de mission des Médecins Sans Frontière (MSF), Thierry Goffeau a déjà tiré la sonnette d’alarme en faisant savoir que si rien n’est fait pour enrayer cette épidémie, le pays irait tout droit vers une nouvelle catastrophe.

Add a comment