Les retombées de la visite de Maduro en Haiti !
Par Jose Clément
Au delà de la coopération Sud-Sud: Sommes-nous devenus un peuple paria sur le plan international?
Décidément, plus rien ne va dans la République. Les dirigeants qui sont censés conduire les affaires de la nation dans la plus grande transparence, dans la dignité, dans l’intégrité et dans le respect absolu des normes régissant le fonctionnement de toute société moderne, font fi totalement de ces principes.
Il aurait été plus sage, dans certaines circonstances, de garder le silence au lieu de faire des déclarations dont les conséquences pourront être néfastes pour l’ensemble de la collectivité. Un leader digne de ce nom doit avoir une certaine retenue, un certain recul avant de faire des déclarations à l’emporte-pièce qui engagent toute une nation. Même si les forces politiques ne réagissent pas, même quand la société civile garde le mutisme le plus complet, l’histoire aura, tôt ou tard, à prononcer son verdict....
Add a commenterre déliée au cœur d'étoile chaude
Fille bâtarde de Colomb et de la mer
nous sommes du Nouveau Monde
et nous vivons dans le présent
Nous ne saurons marcher à reculons
n'ayant point d'yeux derrière la tête
et le moulin du vent broie les paroles sur nos lèvres
car sur les socles de la mémoire
dans la farine de nos mots ô mon Pays
nous pétrissons pour toi des visages nouveaux
Il te faut des héros vivants et non des morts
(Anthony Phelps, mon pays que voici)
L’occupation américaine et les tueries perpétrées pendant 19 ans en Haïti inspirèrent le dictateur Rafael Leonidas Trujillo à massacrer plus de 35.000 haïtiens en 1937, soit 3 ans après le départ des marines du territoire Haïtien. En vérité, les Américains nous firent beaucoup de torts. Depuis les dernières tentatives de l’empereur Faustin Soulouque de réunifier l’Ile, au milieu du 19e siècle, les Dominicains vivaient dans la peur d’une éventuelle reconquête de la part d’Haïti. L’histoire nous enseigne qu’à chaque fois que la situation socio-politique connait un calme apparent en Haïti, l’autre partie de l’ile se trouve dans le point de mire des dirigeants haïtiens. Comme si naturellement ce bout de terre leur appartient.
Add a commentComme prévu, dans la deuxième ville du pays, Cap-Haïtien, plusieurs milliers de personnes, de toutes tranches d’âge et de toutes catégories sociales, venues majoritairement des quartiers populaires et des bidonvilles ont gagné les rues le vendredi 21 septembre 2012 pour manifester contre la politique d’exclusion du président Martelly, contre la vie chère, la corruption et la violation systématique des droits du peuple haïtien. Ils revendiquent également leurs droits de vivre en toute tranquillité sur des lopins de terres qu’ils possèdent depuis des centaines d’années.
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