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Afrique-Caraïbe : Cinquantenaire d’Indépendance ou de Dépendance ?

 

<!--[if !supportLists]--> -          <!--[endif]-->En hommage à Ne Vunda, premier ambassadeur Noir au Vatican 1608

<!--[if !supportLists]--> -          <!--[endif]-->En l’honneur à Haïti, première République Noire indépendante.

 

Nous initions une table ronde intitulée :

De Toussaint-Louverture à Nelson Mandela, en passant par Nkwame Nkrumah, Lumumba :

Afrique-Caraïbe : Cinquantenaire d’Indépendance ou de Dépendance ?

 

Le Samedi 24 juillet 2010, de 18h00 à 23 h à Paris

Lieu : AGECA, 177, rue de Charonne, 75011 Paris, Métro : Alexandre Dumas, ligne 2.

Droit d’entrée unique 5€

 

 

 

 

Argumentaire sur la problématique du Cinquantenaire d’Indépendance ou de Dépendance ?

 

Avec ce cinquantenaire, ainsi que les festivités qui y sont associées, on pourrait penser que l’Afrique vient de réaliser un bon en avant sur l’échelle du bien être collectif, du vouloir-vivre-ensemble ainsi que de la Démocratie. Or tous les paramètres objectifs qui permettent de jauger l’état d’avancement des nations nous prouvent au quotidien la régression continue du continent.

Malgré le tremblement de terre du 12 janvier 2010, qui a détruit Port au Prince, Haïti fût la première République Noire à avoir lutté pour son indépendance en 1804. Même s’il exista des résistances africaines à la colonisation, les fameuses indépendances africaines furent-elles le résultat des luttes comme à Haïti ou comme aux Etats-Unis d’Amérique ?

 

Il s’agit là d’une question pertinente. D’aucuns pensent que ce qui s’est célébré à Kinshasa, ce 30 juin 2010, matérialisait le demi-siècle de notre « Kimpwanza » liberté. D’autres personnes n’hésitent pas à démontrer que ce 30 juin 2010 - fêté de manière grandiose, avec comme plat froid à l’entrée du banquet, l’agneau récemment sacrifié du nom de Floribert Shebeya-, signe un nouveau départ, fait de désillusions et de déconstructions comme en 1960.

 

La saison congolaise découverte par Césaire Aimé continue son chemin.

De Kinshasa à Paris, le scénario est quasiment le même. Les armées africaines vont marcher sur le pavé des Champs Elysées pour prouver leur éternelle Dépendance avec l’Europe.

 

D’où la nécessité d’une réflexion approfondie sur ce qui est en train de se célébrer actuellement entre l’Afrique et l’Europe. Ne s’agirait-il pas d’une grande désillusion qui cette fois-ci va de nouveau endormir les consciences africaines et caribéennes pour cinq siècles de plus ? Rendez-vous en l’an 2510 lorsque se contera l’histoire des Noirs, une espèce humaine Sans Terre Fixe (S.T.F.) sur la planète terre pour cause de non adaptation à la mondialisation.

 

 Sous prétexte de louer les terres africaines au capital étranger sans garantie, celles-ci deviendront la propriété exclusive de ceux qui les exploitent. Ceux de nos descendants qui auront échappé aux génocides itératifs programmés, notamment dans le bassin du Congo, étudieront une histoire fabriquée ailleurs, leur contant cette fois-ci, nos ancêtres les Mongols, malgré le paradoxe racial patent. Car la domination économique qui est en train de s’installer insidieusement, entraînera ipso-facto l’annihilation de nos cultures ancestrales, pour engendrer une soumission culturelle irréversible. Après la perte de l’Egypte antique, les Noirs avaient pu émigrer en Afrique Centrale parce que la planète recelait encore d’espaces vides. Nous ne sommes plus à l’époque de Christophe Colomb, où nous pourrions encore vendre ce que nous possédons déjà pour aller occuper un autre continent, un autre nouveau monde. En vendant nos terres, en perdant notre espace géographique, nous devenons les acteurs de notre propre génocide… Il y a entre l’homme et la terre une alliance existentielle indissoluble. Les différents peuples existant sur terre se reconnaissent par leur appartenance géographique.

 

Célébrer l’utopie des Indépendances dans les coulisses de celui qui tient la laisse, pour continuer à vous subjuguer, telle est la nouveauté de la dangereuse relation Europe-Afrique.

Quelles leçons l’Afrique peut-elle tirer de l’Indépendance d’Haïti ? Quelle est la clé d’une véritable indépendance politique ? Ces cérémonies ne consolident-elles pas  une Dépendance congénitale à laquelle s’est accoutumée l’élite politique africaine ? Quelles productions intellectuelles devraient générer l’élite politique africaine pour rassurer le reste du monde que notre soif d’Indépendance politique et économique réelle ne vise pas à empêcher l’Europe, l’Asie ou l’Amérique à demeurer des partenaires privilégiés ? Avec la chute du mur de Berlin, il y a plus de vingt ans, la gestion politique de l’Afrique par les institutions internationales, comme otage de la guerre froide n’est-elle pas devenue obsolète ?

 

Ces questions d’actualité sont très sensibles et délicates. Elles seront traitées autour d’une table ronde animée par Michel Faye et Martin Lemotieu. La table ronde fera l’objet d’une publication écrite et audiovisuelle par les éditions Paari en partenariat avec Malaki Ma Kongo. Ceux qui ont des observations sur la question et/ou des communications pourront les apporter en vue de cette publication.

 

Mawawa Mâwa-Kiese

Directeur des Editions Paari

www.cafelitteraire.fr

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