Offcanvas Section

You can publish whatever you want in the Offcanvas Section. It can be any module or particle.

By default, the available module positions are offcanvas-a and offcanvas-b but you can add as many module positions as you want from the Layout Manager.

You can also add the hidden-phone module class suffix to your modules so they do not appear in the Offcanvas Section when the site is loaded on a mobile device.

Aristide.jpgAprès son enlèvement par des mercenaires Français, Américains et Canadiens, Claude Ribbe a rencontré Jean Bertrand, président élu et enlevé pour avoir demandé à la France la restitution à Haiti du montant de la rançon, soit près de 22 milliards de dollars. Add a comment

kwanzaa2.jpgKwanzaa est centré autour de 7 Principes fondamentaux appelés en Swahili, Nguzo Saba. Nous vous invitons à participer à cet événement résolument Africain.

Vous pouvez visonner la vidéo de présentation.

Add a comment

logo_kamayiti.jpgLa vidéo de la tribu ka est désormais ent  téléchargement. Add a comment

interview_tribuka.jpg

KAMAYITI est allé à la rencontre de la TRIBU KA une organisation qui se démarque par son réalisme et son envie de voir le peuple Kémite unifié. Cette nouvelle interview est visuelle cette fois, vous pourrez donc appréciez a sa juste valeur les objectifs de ce mouvement. La Tribu Ka C’est la différence de fait, sur la réappropriation de la spiritualité Africaine. Les kémites atoniens invitent les frères et sœurs à se retrouver dans leur propre valeur, culturelle, spirituelle, et familiale, des bases fondamentales qui fait de nous un peuple, mais aussi, les fondements pour la libération totale du peuple kémite.

Add a comment

Frank Kodbaye

«La France tient à ce qu’Haïti demeure francophone», estime la chercheuse Alexandra Breaud.

ARISTIDE - Un nouvel ouvrage fait la lumière sur les raisons qui ont poussé la France à participer au coup d’Etat contre le président Jean-Bertrand Aristide en 2004. La rivalité avec les Etats-Unis serait en cause.

La Suissesse Alexandra Breaud vient de publier chez l’Harmattan un essai qui décortique les causes des relations tendues entre le premier président démocratiquement élu d’Haïti, Jean-Bertrand Aristide, renversé une seconde fois en 2004, et la France, l’ancienne puissance colonisatrice. Cet ouvrage fait suite à un travail de Master en sciences politiques au sein de l’université de Lausanne. Rencontre avec cette chercheuse de père haïtien et de mère suisse.

L’ancien président haïtien a-t-il été chassé du pouvoir en raison de sa demande de restitution de l’équivalent de 20 milliards de dollars que la France a perçus entre 1825 et 1885, en échange de l’indépendance d’Haïti?

Alexandra Breaud: C’était la thèse de départ de mon livre. Je suis partie de l’idée que cette réclamation avait causé un regain de tensions entre la France et ce président à forte personnalité qui se voulait le contestataire de tout système de domination. Jean-Bertrand Aristide a formulé cette demande de façon virulente au moment où Haïti célébrait le bicentenaire de son indépendance.

Il s’est s’appuyé sur les positions de nombreuses organisations non gouvernementales qui ont fait campagne pour ce type de réparation lors de la Conférence de Durban sur le racisme. Cette revendication ne plaisait pas du tout aux anciennes puissances coloniales, et nombreux sont les partisans d’Aristide qui estiment qu’elle a précipité la participation de la France à son renversement en 2004. Mais d’autres facteurs ont pesé davantage.

Quelles autres raisons ont amené la France à faire tomber Aristide?

Au départ de cet ouvrage se trouve l’hypothèse que c’est la crainte d’un effet domino qui a déterminé la France à participer au renversement d’Aristide: la France aurait voulu se débarrasser de lui afin d’éviter d’autres demandes de réparation dans les Antilles françaises.

Cependant, au cours de mon travail et grâce aux témoignages de nombreuses personnalités haïtiennes et françaises, j’ai pu établir que l’action de la France en 2004 avait des motifs quelque peu différents: par cette intervention, il s’agissait pour la France de ne pas perdre davantage d’influence en Haïti au profit des Etats-Unis, tout en écartant un personnage devenu indésirable. Et si les Antilles françaises ont joué un rôle dans l’intervention, c’est pour des questions migratoires, car la crise que traversait alors Haïti (sous Aristide, ndlr) a provoqué un afflux massif de demandes d’asile dans les territoires français.alexandra breaud

L’histoire officielle retient que Jean-Bertrand Aristide a été renversé par une rébellion soutenue par la rue, même s’il a signé sa démission sous la pression des Etats-Unis et de la France...

En fait, il n’y a pas de cause unique, même s’il est vrai qu’en 2004 Aristide était loin de faire l’unanimité en Haïti. A côté des raisons évoquées plus haut, il y a une conjonction de facteurs géopolitiques, dont la rivalité franco-américaine qui a cours en Haïti. Les Etats-Unis constituent la puissance étrangère la plus influente sur l’île, mais n’oublions pas qu’Haïti est une ancienne colonie française, même si cette puissance en a été chassée il y a plus de deux siècles.

Avec le Canada, Haïti est le seul pays francophone des Amériques et la France tient à ce qu’il le demeure. L’ambassadrice française à Port-au-Prince vient tout récemment de le réaffirmer.

Quant aux Etats-Unis, ce n’est pas un hasard si les deux renversements d’Aristide (30 septembre 1991 et 29 février 2004, ndlr) sont intervenus sous la présidence des Bush père et fils. Ils ont toujours détesté ce leader haïtien qui avait un discours «marxisant» et qui disait s’opposer au néo-libéralisme ainsi qu’aux institutions de Bretton Woods.

En 2004, les Etats-Unis et la France étaient-en froid, à la suite du refus de la France d’intervenir en Irak pour renverser Saddam Hussein. Comment est-ce possible que ces deux puissances puissent s’entendre pour faire partir Jean-Bertrand Aristide?

Il est vrai qu’en 2004, les tensions entre ces deux puissances étaient très vives, mais la situation en Haïti leur donnait en quelque sorte l’occasion de se rabibocher tout en défendant chacune ses intérêts dans ce pays. C’est l’hypothèse secondaire que j’analyse dans mon livre.

Les troupes américaines et françaises sont toujours présentes sur le sol haïtien. Jean-Bertrand Aristide est revenu de son exil. Quelle est son attitude face à l’élection présidentielle, dont le second tout devrait avoir lieu au début de l’année?

Le retour d’Aristide à Port-au-Prince en 2011 a suscité beaucoup de remous dans la classe politique haïtienne ainsi que dans les chancelleries occidentales, notamment en France, aux Etats-Unis et même au Vatican. J’ai observé que la fin de l’exil de l’ancien dictateur Jean-Claude Duvalier, juste après le séisme de 2010, a fait moins de vagues. Vu ce qui s’est passé en 2004, l’élite haïtienne qui, dans sa grande majorité, constitue le relais local des puissances étrangères, ne souhaite pas qu’Aristide revienne sur la scène politique. Pour l’instant, il se contente de soutenir la candidate de son parti à l’élection présidentielle (Maryse Narcisse, candidate du parti Fanmi Lavalas, ndlr). Mais il est possible que la situation politique change rapidement dans ce pays fragile. Il a par ailleurs maille à partir avec la justice haïtienne qui le poursuit pour le meurtre en avril 2000 d’une grande figure de la scène médiatique locale, Jean Dominique.

Liens : http://www.lecourrier.ch/135421/putsch_en_haiti_la_france_voulait_conserver_son_pre_carre

Add a comment
La littérature naît de l’écriture. Elle fait corps avec elle, pour traduire ce dont notre esprit, notre cerveau, désirent exprimer. Elle s’attache singulièrement à un pays, à un peuple, à un continent : littérature Africaine (KAMA), française, anglaise, européenne.

 

Telle une bulle grossissant sans limite, elle devient un patrimoine identitaire. En elle viennent s’ajouter toute l’histoire, les pensées de groupes humains. Elle sert de boussole, de ponts de passerelle d’échange pour que la culture s’enrichisse.

 

C’est une sphère dans laquelle les mouvements d’opposition, de divergence, de consensus, cohabitent ; comme des membres animés, et assoiffés de connaissance.

 

Elle occupe votre vie, l’enjolive, ou l’accable selon la transmission ou les anecdotes écrites ou orales. C’est l’instrument qui garde le souffle de nos aïeux dont nous sommes les courroies de transmission, et dont la rupture est comparable à l’effet d’une bombe. Car, elle contient la culture, notre culture, donc, le sens de notre vie.

 

Quand la plateforme identitaire n’est pas construite, tout le génie d’un peuple disparaît, au dépend d’un autre car la différence épidermique et idéologique a créé des sous-ensembles humains distincts, qui s’affrontent, s’asservissent, dans le but de gonfler et d’agrandir son territoire physique et imaginaire.

 

La littérature n’a jamais attenté à une possible substitution à l’histoire, ni à la science, mais s’accole à eux comme une sangsue, pour être incontournable, omniprésente, elle embellit la science et la rend plus attractive, plus comestible aux néophytes qui tâtonnent, titubent dans ces disciplines : littérature scientifique.

 

Vous, cher internaute, qui désirez apprendre, comprendre cette littérature Kmt (noire), la possédée pour le bienfait de notre peuple marginalisé, exproprié. Nous comptons, à notre modeste niveau, vous faire découvrir la richesse d’une littérature vivante qui s’accommode de l’univers Africain, le plus étendu possible.

 

Loin d’être un espace terne, KAMA, (l’Afrique) entrebâille sa porte, pour que qui veut, la dépouille et lui vend ses propres produits modifiés. Pas un jour ne passe sans qu’un livre n’apparaisse sur KAMA ; pas un jour ne passe pour qu’une émission télévisuelle ne fasse mention de ses forêts, ses animaux.

 

Mais ceux qui viennent n’ont jamais eu pour intention de partager la moisson avec nous, mais s’en servent comme objet de domination, et de suprématie, sur des hommes qu’ils considèrent comme inférieurs.

 

Le temps de passer à l’assaut est venu, contre ce sous- ensemble qui se veut moteur de notre vie, et méprise notre droit à l’existence.

 

Pas de Kmt (noir) à la télé, ou bien lorsqu’ils y sont, ce n’est que pour présenter des émissions de variétés, faire le clown, ayant des habitudes sexuelles bizards.

 

Plus nombreux nous serons à faire cette démarche vers notre communauté, plus ils comprendront que le peuple Kmt (noir) est en route pour prendre en main son destin, et devenir maître de sa culture et de sa littérature.

 

Nous sommes différents, nous voulons être détenteurs de notre différence et l’assumer avec force ! Car il n’y a pas de mal à être Kmt (noir), cette couleur qui se confond à la terre, la terre remplie d’éléments de vie : comment ne pas être fiers !

 

Sauvage, homme des bois si vous voulez, qu’importent vos épithètes, nous l’assumons ! Mais ces forêt sont le lieu de concentration de l’intelligence, pour lequel vous envoyez de nombreux scientifiques qui s’attèlent à concentrer leur effort de compréhension de ces lieux, pour agrandir leur intelligence.

 

Alors, pourquoi tant de mépris pour ces hommes de bois qui comblent vos retards scientifiques ? Comment omettre ces précieux faits qui valorisent et qui mettent l’homme noir à tout point votre égal.