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kamayiti les pharaons renoveeLe sawara, la boxe des pharaons Add a comment

HOTEL RWANDA


Un film tiré d’une histoire vraie, bouleversant, qui relate des moments tragiques du génocide perpétré dans ce pays en 1994.

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Ce samedi 22 Septembre, le groupe Tropicana d’Haïti était en concert dans la région parisienne en France, plus précisément à Aulnay sous bois. Sept ans d’attente pour les mélomanes du Boléro pour retrouver sur scène leur groupe fétiche. Le public s’est déplacé en nombre car c’est un grand événement qui va sûrement  marquer les esprits.

Raison de plus pour effectuer quelques pas de danse tout au long de la soirée et faire de cette nuit un moment fort.

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Jude Joseph : "Je chante des contes et je conte des chants"

Par Jamila Chafi

Jude Joseph est intarissable, conteur professionnel, il égrène les moindres lieux de rencontres pour porter haut le répertoire des contes et des chants haïtiens aussi bien que ses créations. On le retrouve ce samedi 12 novembre à la médiathèque de Moissy Cramayel (77) et le même jour à la Maison des associations du 13e à Paris. Haïti danse les contes, sa dernière pépite audio se déniche sur la toile pour qui sait bien chercher.

En Haïti, chaque fois qu'un enfant né, on plante un arbre, un fruitier, par exemple. C'est l'une des multiples traditions que Jude Joseph aime à entretenir et perpétuer par le verbe. Ce conteur, installé aujourd'hui à Aubervilliers, diffuse, ici en France, les contes créoles de son enfance, lui qui a dû quitter sa terre natale à l'âge de onze ans.

La manière la plus probante de transmettre : le conte, véritable héritage culturel, est simplement de conter, il s'y emploie pour petits et grands, en français et en créole. Cependant, Jude Joseph a commencé par le rap : "je voulais que toutes mes chansons de rap soient sentis comme des contes ".

Avec l'éloquence d'un sage : "j'étais animateur dans un centre de loisirs et les animateurs lisaient des contes aux enfants et ensuite montraient des images, ça me chagrinait, j'ai trouvé que c'était trop plat, et puis un jour, j'ai raconté une histoire que j'avais gardé en mémoire, je leur ai demandé de s'allonger sur le plancher et j'ai raconté le conte en parlant vers le sol de sorte que les enfants ressentent les vibrations. Le soir même, j'ai pris feuilles et stylo et j'ai commencé à écrire tous les contes dont je me souvenais avec pour objectif de créer un conte de toute pièce. "

Des textes qui s'inspirent des paroles que ses aïeuls lui racontaient lors des veillées. Mais il s'inspire aussi des contes que lui relatent ses voisins, ses amis, sa famille. "Chacun faisait passer le temps avec ce que ses traditions régionales proposaient, nous, c'était beaucoup les contes et les jeux. " se souvient-il.

L'album Haiti danse les contes né avec l'aide et l'inspiration majestueuse que lui procure Mimi Barthélémy (1) - avec qui il a déjà travaillé auparavant - il chante et elle met en scène les textes. "Naturellement, nous nous sommes dit pourquoi ne pas faire un album avec des contes sur lesquelles on ferait danser les gens, et c'est de là qu'est venue l'idée." Jude Joseph a comme particularité de chanter et conter tout en invitant à la danse. Ainsi Papa Loko, l'un des contes phares de son répertoire contient un refrain et se termine en chanson.

Papa Loko

Toi qui est un vent

Emporte-moi

Je suis un papillon

Je tâcherai d'apporter les nouvelles aux autres...

A l'image de Coupé Cloué(2), Jude Joseph a "mixé les trois : proverbe, chant d'église et chant vaudou, pour donner vie au conte Le Prix de la richesse." En reprenant les contes et proverbes déjà existants pour en créer de nouveaux, Jude Joseph cultive son art et fait vivre les contes.

"Mais le but du conte n'est pas de le restituer comme on l'a entendu, c'est de le transmettre, de le respecter ", Jude Joseph a dans son répertoire des contes de différentes nationalités (maghrébins, chinois, mauriciens) mais aussi sur tous les sujets : "j'ai des contes sur la tolérance, sur la misère, sur l'humilité, le partage, sur l'abolition de l'esclavage, la création du drapeau d'Haïti... ". Bien sûr, certains sont prédestinés à un public adulte comme le conte sur l'abolition de l'esclavage, et d'autres pour les enfants " il y a des contes que l'on estime être pour les enfants, mais ce ne sont pas tous les enfants qui vont de suite comprendre la morale […] quand on dit le conte est pour les enfants, non ce n'est pas vrai." De manière générale, un conte est une histoire, et tel un roman ou une nouvelle il peut être écouté par tous.

En complément de l'album, Jude Joseph a publié - avec les éditions L'Harmattan - une version écrite de Papa Loko et Brèche le Papillon destinée aux enfants. Si l'oralité tient un rôle éminent dans cette discipline, Jude Joseph est d'avis que l'oralité et la littérature sont assurément liées.

Il est cependant indéniable qu'un conte raconté est bien plus appréciable qu'un conte lu, comme en démontre sa performance lors de la dernière Nuit du conte : "Avec Kamel Zouaoui, on a commencé à conter vers 16h30, et à chaque fois qu'il racontait un conte, je m'en souvenais d'un autre, même chose pour lui, et ainsi de suite. Résultat, on est rentré chez nous à 6h avec encore pleins d'histoires. Un conte lu n'aurait pas permis cet échange unique."

C'est pour cela que le conteur n'a pas pour habitude de monter un spectacle, généralement on lui demande de créer un conte autour d'un thème, c'est à ce moment-là que la magie opère.

C'est ainsi qu'il s'est déjà produit à l'Ambassade d'Haïti, au Ministère de l'Outre-Mer - lors de la journée internationale du créole - ainsi qu'auprès de classes maternelles et primaires. Auprès de ce public, il travaille un projet remarquable, "je vais présenter à l'Éducation Nationale une traduction complète de La chèvre de Mr Seguin en créole, ainsi qu'une autre version de ce même conte en français mais qui inclus la chanson tirée du conte de Papa Loko."

Plus d'infos :

Retrouvez Jude Joseph ce samedi 12 novembre (vente et signature), à la porte ouverte de la PAFHA + Spectacle de conte. 10/18 rue des terres au curé - Paris 13e. Ce même jour, spectacle de conte à la médiathèque de Moissy-Cramayel (77), de 16h à 17h.

(1) Mimi Bathélémy était une conteuse, comédienne et auteure d'origine haïtienne, maintes fois récompensée. Elle a créé plusieurs collectif de conteurs en France après avoir quitté sa terre natale en 1956 pour faire ses études supérieures.

(2) Coupé Cloué, de son vrai nom Jean Gesner Henry. Grand musicien haïtien a eu une carrière internationale. Il était très apprécié par son public grâce à la qualité de ses textes où il mentionnait des proverbes et contes bien connus des haïtiens.

 

http://www.africultures.com/php/index.php?nav=article&no=13826

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Venu des Etats Unis, le groupe CRUZ LA propose le konpa Gouyad, konpa moderne, adapté à son temps, dont les mélodies assurent le rythme des déhanchements, pour le bonheur des dames qui se pressent pour les voir à chacune de leur sortie.

Cette fois, ils son venus à Paris pour « mettre le feu » ce samedi 24 Octobre 2015 à l’Espace Chevreuil à Nanterre le temps d’une soirée organisée par le célèbre DJ H509 et son Label NEG LAKAY.

Cette soirée événement, annoncée depuis le 26 septembre, a réuni autour de Cruz LA : Teddy Music, DJ Skety et bien entendu DJ H509 assurant le show.

Kamayiti TV a répondu présent et a voulu interroger le groupe afin de savoir ce que veulent dire les termes « konpa Gouyad » et « mettre le feu », mais au vu du spectacle donné, nous avons compris … Les femmes étaient bien là au rendez-vous, chantant et se déhanchant devant leurs idoles.

Au terme de la soirée, on peut dire que la consigne de : PA KITE MADANM OU VINN NAN CRUZ LA SAN OU MENM a bien été respectée. Enfin à moitié.

Les fans venus nombreux attendent déjà le retour sur scène de LEUR GROUPE FAVORI CRUZ LA.

CRUZ LA débarque avec le konpa Gouyad à Paris

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La littérature naît de l’écriture. Elle fait corps avec elle, pour traduire ce dont notre esprit, notre cerveau, désirent exprimer. Elle s’attache singulièrement à un pays, à un peuple, à un continent : littérature Africaine (KAMA), française, anglaise, européenne.

 

Telle une bulle grossissant sans limite, elle devient un patrimoine identitaire. En elle viennent s’ajouter toute l’histoire, les pensées de groupes humains. Elle sert de boussole, de ponts de passerelle d’échange pour que la culture s’enrichisse.

 

C’est une sphère dans laquelle les mouvements d’opposition, de divergence, de consensus, cohabitent ; comme des membres animés, et assoiffés de connaissance.

 

Elle occupe votre vie, l’enjolive, ou l’accable selon la transmission ou les anecdotes écrites ou orales. C’est l’instrument qui garde le souffle de nos aïeux dont nous sommes les courroies de transmission, et dont la rupture est comparable à l’effet d’une bombe. Car, elle contient la culture, notre culture, donc, le sens de notre vie.

 

Quand la plateforme identitaire n’est pas construite, tout le génie d’un peuple disparaît, au dépend d’un autre car la différence épidermique et idéologique a créé des sous-ensembles humains distincts, qui s’affrontent, s’asservissent, dans le but de gonfler et d’agrandir son territoire physique et imaginaire.

 

La littérature n’a jamais attenté à une possible substitution à l’histoire, ni à la science, mais s’accole à eux comme une sangsue, pour être incontournable, omniprésente, elle embellit la science et la rend plus attractive, plus comestible aux néophytes qui tâtonnent, titubent dans ces disciplines : littérature scientifique.

 

Vous, cher internaute, qui désirez apprendre, comprendre cette littérature Kmt (noire), la possédée pour le bienfait de notre peuple marginalisé, exproprié. Nous comptons, à notre modeste niveau, vous faire découvrir la richesse d’une littérature vivante qui s’accommode de l’univers Africain, le plus étendu possible.

 

Loin d’être un espace terne, KAMA, (l’Afrique) entrebâille sa porte, pour que qui veut, la dépouille et lui vend ses propres produits modifiés. Pas un jour ne passe sans qu’un livre n’apparaisse sur KAMA ; pas un jour ne passe pour qu’une émission télévisuelle ne fasse mention de ses forêts, ses animaux.

 

Mais ceux qui viennent n’ont jamais eu pour intention de partager la moisson avec nous, mais s’en servent comme objet de domination, et de suprématie, sur des hommes qu’ils considèrent comme inférieurs.

 

Le temps de passer à l’assaut est venu, contre ce sous- ensemble qui se veut moteur de notre vie, et méprise notre droit à l’existence.

 

Pas de Kmt (noir) à la télé, ou bien lorsqu’ils y sont, ce n’est que pour présenter des émissions de variétés, faire le clown, ayant des habitudes sexuelles bizards.

 

Plus nombreux nous serons à faire cette démarche vers notre communauté, plus ils comprendront que le peuple Kmt (noir) est en route pour prendre en main son destin, et devenir maître de sa culture et de sa littérature.

 

Nous sommes différents, nous voulons être détenteurs de notre différence et l’assumer avec force ! Car il n’y a pas de mal à être Kmt (noir), cette couleur qui se confond à la terre, la terre remplie d’éléments de vie : comment ne pas être fiers !

 

Sauvage, homme des bois si vous voulez, qu’importent vos épithètes, nous l’assumons ! Mais ces forêt sont le lieu de concentration de l’intelligence, pour lequel vous envoyez de nombreux scientifiques qui s’attèlent à concentrer leur effort de compréhension de ces lieux, pour agrandir leur intelligence.

 

Alors, pourquoi tant de mépris pour ces hommes de bois qui comblent vos retards scientifiques ? Comment omettre ces précieux faits qui valorisent et qui mettent l’homme noir à tout point votre égal.