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Côte d’Ivoire et Libye : en 2011, la France est directement intervenue sur le continent, opérant un changement de cap placé sous la bannière du "droit d’ingérence".
 
« Il n’est plus concevable que l’armée française soit entraînée dans des conflits internes. […] L’Afrique doit prendre en charge ses problèmes de sécurité », déclarait Nicolas Sarkozy le 28 février 2008 dans son discours du Cap, fixant la nouvelle doctrine de l’ancienne puissance coloniale sur le continent. Quelques jours plus tôt, au Tchad, alors que le régime Déby était sous la menace d’une colonne rebelle avançant à vive allure sur N’Djamena, le président n’avait « pas autorisé à ce qu’un seul soldat français tire sur un Africain ». En fait, il y eut bien des tirs… de semonce. Il s’agissait d’« assurer la protection de nos ressortissants », justifiait alors en off un haut fonctionnaire français. Les apparences sont préservées.

"Habillage finement ciselé"

Trois ans plus tard, en Libye et en Côte d’Ivoire, « l’habillage a été finement ciselé », résume un diplomate ouest-africain pourtant favorable aux deux opérations militaires. La France intervient, mais sous mandat de l’ONU, puisque dans les deux cas une résolution a été adoptée. Qui plus est avec des voix africaines (Gabon, Afrique du Sud et Nigeria). La France frappe, mais elle n’est pas seule puisque la « coalition » en Libye et l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) sont chargées d’occuper le premier rang. Le tout au nom du principe de la « responsabilité de protéger », adopté par les Nations unies en 2005 et héritier du « droit d’ingérence » cher à Bernard Kouchner.
« Gbagbo et Kadhafi avaient dépassé les bornes, nous ne pouvions pas rester les bras croisés : Sarkozy a pris ses responsabilités », se félicite notre diplomate. Il est vrai que les solutions négociées et les compromis préconisés par l’Union africaine ne répondaient pas forcément à l’urgence des situations ni à l’obstination des deux dirigeants, incapables de se rendre à l’évidence.
(Source : Jeune Afrique)

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