Offcanvas Section

You can publish whatever you want in the Offcanvas Section. It can be any module or particle.

By default, the available module positions are offcanvas-a and offcanvas-b but you can add as many module positions as you want from the Layout Manager.

You can also add the hidden-phone module class suffix to your modules so they do not appear in the Offcanvas Section when the site is loaded on a mobile device.

Il ne s’agit nullement d’une prophétie, mais d’une révélation de source crédible. Laurent Gbagbo, le plus célèbre des détenus de La Haye pourrait retrouver l’air libre…très bientôt.

Deux reports et puis, plus rien du tout. Initialement prévue le 18 juin 2012, l’audience de confirmation ou d’infirmation des charges de Laurent Gbagbo à la cour pénale internationale (CPI) a été reportée une première fois au 13 août dernier. Raison avancée par la chambre préliminaire 1 de la Cpi, donner du temps à la défense de mieux utiliser les fonds additionnels qui venaient à peine de lui être accordé dans le cadre de l’aide judiciaire pour la défense de son client.

En effet, en décembre 2011, la Cpi avait décidé d’accorder à titre provisoire une aide financière à la défense de Laurent Gbagbo après l’avoir déclaré «indigent». Et cela en attendant que l’enquête diligentée pour déterminer la fortune du concerné ne donne ses résultats. Quelques mois plus tard, la défense avait introduit une demande de fonds additionnels estimant que l’aide initiale n’était pas suffisante pour couvrir ses besoins qui étaient immenses. C’est donc cette aide additionnelle qui a été accordée qui a justifié le report de l’audience au 13 août.

Pourtant, ce 13 août, l’audience n’aura pas lieu. La même chambre préliminaire ayant annoncé son report sine die afin de permettre au bureau du procureur et à la défense de déposer leurs observations sur le rapport des experts médicaux sur l’état de santé de Laurent Gbagbo.

Le bureau du procureur devait déposer ses observations le 13 août et la défense aux alentours du 20.

On peut croire que c’est chose faite depuis près de trois semaines. Malgré tout, c’est le calme plat du côté de la Cpi. Alors que l’on attendait la reprogrammation de l’audience de confirmation, la Cpi est devenue muette sur le dossier. Pourquoi ?

Une source proche du dossier qui a requis l’anonymat est formelle. «Gbagbo sera libéré, ils sont maintenant en train d’étudier les modalités de sa libération», affirme-t-elle avec assurance. Les tergiversations actuelles de la cour auraient-elles un lien avec cette éventualité ? Nul ne saurait le dire. «Mais le président Gbagbo veut toujours qu’on lui dise qui a gagné les élections», ajoute la source qui ne dit cependant pas quand cette libération pourrait intervenir.

Le 13 juillet dernier, la chambre préliminaire 1 avait refusé à Laurent Gbagbo la liberté provisoire dont la demande avait été faite le 1er mai par sa défense. Estimant que l’homme était encore trop populaire dans son pays et qu’il bénéficiait de nombreux réseaux de soutien qui pourraient lui permettre de se soustraire à la justice. Ses partisans, eux, voient dans ce refus une décision à caractère politique qui ne pouvait valablement justifier le maintien en détention de leur mentor. En tout état de cause, ils estiment que si Gbagbo est resté jusqu’au dernier jour à sa résidence sous les bombes de l’armée française et des nations unies, c’est bien la preuve qu’il n’a pas l’âme d’un fuyard. Puisque ce ne sont pas les propositions qui ont manqué d’aller se mettre à l’abri avec sa famille.

En tout état de cause, le porte-parole de la Cpi n’a eu de cesse de répéter qu’un refus n’est jamais définitif. Puisque la cour a obligation de réexaminer tous les 120 jours la question de mise en liberté provisoire. Selon lui, même si la défense ne le demande pas, la cour examine systématiquement à intervalles réguliers, la question pour voir si les raisons qui ont prévalu au refus n’ont pas évolué. D’ici novembre, donc, la cour devrait à nouveau décider s’il y a encore des motifs suffisants de garder Laurent Gbagbo en détention. La cour pourrait, pour cela, tenir compte du mépris royal affiché par les autorités ivoiriennes à l’encontre des procédures de la Cpi. Celles-ci ayant fait volte-face en décidant de ne pas déférer à la cour toutes les autres personnes suspectées d’avoir une responsabilité au plus haut niveau dans les crimes commis pendant la crise post-électorale. Elles s’étaient pourtant engagées à coopérer pleinement et entièrement avec la cour.

La question pourrait être désormais de savoir s’il faut ramener Laurent Gbagbo à la justice ivoirienne pour qu’elle joigne son cas à ceux qu’elle a désormais accepté de juger ou s’il faudrait le remettre en liberté mais dans un pays tiers qui accepterait de le recevoir. Selon des sources crédibles, la deuxième solution parait plus plausible. La justice ivoirienne ayant fini par convaincre les plus sceptiques de son incapacité à garantir un procès équitable à qui que ce soit.

Augustin Kouyo

 

Source : ivorian.net

 

 

 

 

Add a comment

Un article intitulé « Abel Naki, le grand malaise », et signé de Christophe Nèguê, fait du président du Cri-panafricain, un homme qui préfère le spectacle aux choses sérieuses, qui émet des idées graves sans concertation, voire un traitre, et un homme à abattre.

Il est en outre accusé de faire cavalier seul, de vouloir entrainer, sans leur aval, la galaxie patriotique dans une rébellion armée contre le régime d’Alassane Dramane Ouattara, par la création d’un Conseil national de la Libération (CNL).

De quoi s’agit-il ?

Add a comment

Abel Naki, le président fondateur du Cri-panafricain, principal mouvement de résistance ivoirienne et panafricaine en France, a annoncé la création d'un Conseil National de Libération (CNL) en Côte d'Ivoire. C'était ce samedi 1er septembre 2012 à Turin (Italie) lors de la grande mobilisation européenne de soutien au peuple Wê. Une réunion d'information et de travail est prévue très prochainement à Paris. Objectif du CNL: Isoler l'actuel locataire du palais d'Abidjan avec un vaste mouvement regroupant tous les partis politiques et mouvements patriotiques ivoiriens, mais aussi proposer un vrai projet de gouvernent exécutable pendant une période transitoire.

Add a comment

Au Trocadéro les Ivoiriens à paris, n'ont pas manqué de signifier leur "amour" à leur chef de d'état, Dramane Ouattara. En effet, de nombreux Ivoiriens ont fait le déplacement ce Dimanche pour dénoncer avec vigueur les crimes, et arrestations arbitraires en cours en ce moment dans leur pays. Ils tiennent responsables Dramane Ouattara du climat d'insécurité générale imposé dans tous les foyers ivoiriens. Il a été aussi question du bilan de Mr. Dramane Ouattara depuis son intrusion dans la gestion du pays. Car, les rafles, les persécutions, les meurtres, et la chasse des partisans de "pro Gbagbo" est en réalité sa seule préoccupation de programme gouvernemental. A cela les ivoiriens disent non, et tiennent à répondre par tous les moyens pour se protéger.

 

{hwdvs-player}id=703|width=560|height=340|tpl=playeronly{/hwdvs-player}
Add a comment

De nombreux observateurs avaient d’emblée fait crédit à la juge argentine Silvia Fernandez de Gurmendi de son intégrité, dans la mesure où elle avait eu le courage de se poser en dissidente au début de l’examen de la «situation» ivoirienne, contestant dans un rapport qui avait fait le buzz le choix du procureur de limiter l’enquête à 2010, là où elle estimait que les événements devaient être pris en compte depuis 2002. Avant toute chose, l’on est bien obligé de faire une remarque : depuis qu’elle a été nommée juge unique chargée de l’affaire, elle n’a guère exercé de pressions efficaces sur le procureur pour qu’il élargisse son enquête à la fois au camp Ouattara et aux faits antérieurs à 2010.

La CPI est plus que jamais un instrument au service de la justice des vainqueurs.
A la lecture de la décision de la magistrate argentine, un malaise permanent s’empare de l’observateur. Elle est visiblement remplie de préjugés avant d’avoir commencé à juger l’affaire Gbagbo. Sa démarche intellectuelle consiste à criminaliser en permanence le camp politique et les activistes qui soutiennent le président Gbagbo, et à surinterpréter de manière perfide leurs propos et initiatives. Les pro-Gbagbo et les panafricains se battent pour la libération de leur grand homme à la suite d’une procédure judiciaire, et non à la faveur d’on ne sait quel habile kidnapping qui pourrait intervenir à la faveur d’une mise en liberté provisoire. Les coupures de presse et citations piquées ça et là par le bureau du procureur ne permettent pas d’aller au-delà du cadre le plus formellement légaliste.

Pourquoi a-t-on la détestable impression que le fait d’imaginer que le président Gbagbo revienne au pouvoir est-il une sorte de délit ? Doit-on comprendre que la juge Gurmendi, administratrice d’une justice politisée, considère avant le procès qu’il ne peut être innocenté, et que sa seule possibilité de sortie de prison est une forme d’évasion ? Gbagbo en liberté équivaudrait à de nouveaux crimes commis en Côte d’Ivoire et à des pressions sur la justice, nous somme-t-on d’admettre. Aujourd’hui, des crimes continuent d’être commis dans ce pays alors que Gbagbo est en prison. Pire, les hommes qui ont commis les massacres les plus massifs, notamment à Duékoué, sont en liberté, loin de toute curiosité de la CPI alors qu’ils ont objectivement les moyens d’empêcher la manifestation de la vérité. Gbagbo est-il un chef de guerre ? Son camp a-t-il franchement besoin de sa présence physique sur le terrain pour se faire entendre de manière violente si telle est son intention ? La CPI ne finira pas de surprendre les Africains…
 
Un exercice intellectuel douteux

Sur la question des ressources à la disposition du «réseau» du président Gbagbo (un terme volontairement flou qui regroupe tout et n’importe quoi), la juge Gurmendi se livre à un exercice intellectuel douteux. L’on sait que le greffe de la CPI a établi l’indigence de Gbagbo après avoir fait le tour d’éventuels comptes en banque partout dans le monde, et après avoir pris acte du gel de ses avoirs en Côte d’Ivoire. D’où vient-il que des documents présentés par le procureur et non formellement considérés comme probants par le Greffe soient invoqués par la Cour ? Si Gbagbo a effectivement des moyens considérables qui peuvent lui permettre de s’enfuir dans le contexte d’une mise en liberté provisoire, pourquoi le Greffe ne remet-il pas en cause le financement de sa Défense par la Cour ? Comment des articles du Nouveau Réveil, quotidien du RHDP, coalition politique au service de Ouattara, peuvent-ils être considérés comme des éléments probants dans le cadre d’une procédure contre Gbagbo ?  En quoi le fait que 140 000 militants, sympathisants et amis appellent le standard de la prison de Scheveningen signifie-t-il qu’un «réseau» financièrement puissant est à la manœuvre ? Les militants ivoiriens et panafricains ont-ils besoin d’un «réseau» pour passer des coups de fil qui sont objectivement bon marché en Europe et sans effet sensible sur les revenus de personnes appartenant à la classe moyenne ?
Il ressort également du texte de la juge argentine que les Etats africains sont incapables d’assurer le relais des Pays-Bas dans la surveillance d’un prévenu qui, rappelons-le à toutes fins utiles, n’est pas condamné et est présumé innocent.

Sinon, quelles sont les dispositions particulièrement complexes mises en œuvre par les Pays-Bas que l’Ouganda, par exemple, ne pourrait pas réunir ? La CPI voudrait faire comprendre aux Africains que ses prévenus sont des sortes d’otages et de trophées de guerre pour Occidentaux qu’elle ne s’en serait pas prise autrement. A l’heure où de plus en plus de voix en Afrique dénoncent «une justice de Blancs», remettre le président Gbagbo à un Etat africain aurait fait retomber un certain nombre de critiques. Mais la confiance n’y est pas. Dans l’entendement de beaucoup, «ces Africains» sont solidaires entre eux et le seul fait d’accepter d’accueillir Gbagbo rend suspects un certain nombre de pays.


Les préjugés qui exhalent de la prose de la juge de la CPI sont profondément préoccupants. Une femme bourrée de si nombreux a priori peut-elle être une administratrice impartiale de la justice ? Le débat est ouvert.
 
Par Philippe Brou

source : http://www.nouveaucourrier.info/2012/07/19/gbagbo-a-la-cpi-les-inacceptables-prejuges-de-la-juge-silvia-fernandez-de-gurmendi/

 

 

 

Add a comment